Il s'agit de la version cheminotes
de la casse du code du travail
mise en oeuvre par la galaxie
Matignon,PS et patronat du transport.
Pepy, Royal, Vidalès, sont plus à l'aise
pour faire dérailler le droit social
que pour sécuriser le réseau
Et faire rouler les trains
avec ce coup ci le bon communiqué.
Bataille pour l'embauche, les salaires ,la garantie des qualifications, pour une organisation du travail alignée par le haut.
Si en 2015 la SNCF a su verser 300 millions d'euro de "dividende*" à l'Etat avec l'organisation actuelle, c'est bien qu'elle est efficace et que les bloccages sont bien à chercher ailleurs du coté des moyens donnés au rail pour redevenir un vrai service public SNCF unifié du transports des voyageurs et des marchandises.
A noter que la pression est si forte que même les lucky Luke du stylo ont jugé utile de s'y atteler. Cela permet de mesurer le niveau de colère même si cela n'empêchera pas qu'à la première occasion, nous en avons l'habitude, ils tenteront de jouer leur partition diviseuse et, comme à chaque fois, se feront botter les fesses par les cheminots.
* Dans le droit commun capitaliste, on ne verse de dividende qu'à ses actionnaires. L'état n'est ni actionnaire ni propriétaire de la SNCF. Celle ci constitutionellement, propriété publique et appartient à la Nation. L'état doit la gèrer au nom de l'interet national. Il n'y a pas de dividende possible.
C'est donc la version idéologique d'un pillage. Il s'agit d'une ponction dans la trésorerie d'une entreprise publique qui ne reçoit pas de sa tutelle les moyens que l'Etat accorde par ailleur à vannes grandes ouvertes au patronat privé du transport via les cadeaux fiscaux et autres garanties financières des PPP, subventions des infrastructures privées et loi de finance particulièrement généreuse avec les majors du BTP.
CQFD