Journée du patrimoine.
On en pense ce qu'on veut mais De Gaulle avait Malraux, les Pompidou ont boosté la création artistique contemporaine.
Bon, Giscard qui finalement a été très "précurseur" de l'actuel, inspection des finances comprises, laisse un espace.
Avec Mitterrand et Lang le bilan en la matière est peut-être moins négatif qu'ailleurs,
Chirac avait Trautmann Tasca et Aillagon.
Vint Sarkozy et le neveu de Tonton, qui traçait la route à l’acculturée Pellerin de Blummollet...pour aboutir à la promotion d'un factotum vacciné au jus de Maurras nommé Bern, mandaté par Touthenmakron contre sa propre ministre et son administration.
Ce Bern, ce n'est pas une nouveauté de le voir naviguer ainsi. Les conservateurs du patrimoine, les fonctionnaires des DRAC qui sur ordre ou sympathie lui ont ouvert les portes lui permettant de se faire mousser vont certainement apprécier.
La prochaine de Macron sera-t-elle de voir L Deutsch être chargé de la mise à jour des programmes d'Histoire ? Ripolin sponsoriser le salon d'automne ? Vinci entretenir la Villa Medicis ? La piste semble y conduire.
Bern serait-il le cheval de Troie de l'explosion du ministère de la culture avec de conservé que la partie industrielle et de profit des majors de l'édition et l’institutionnalisation du mécénat comme première contre partie fiscale voire la privatisation des sites et collections ? la question mérite d'être dès maintenant posée.
La ministre de la culture va-t-elle avaler ce boa et devant ses services cautionner cette ignominie ou va-t-elle faire savoir que ses services disposent d'inventaires parfaitement à jour ? Les propriétaires privés sachant parfaitement et régulièrement solliciter les subventions publiques pour entretenir leur patrimoine ; ce ne sont ni Fillon ni Chirac - pour ne parler que d'eux - qui démentiront.
A moins que, comme exposé plus haut, la ministre soit dans la combine médiatique pour organiser le démembrement du ministère de la culture ?