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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

SNCF : les Pepy's boys ont la rancune tenace.

Publié le 16 Octobre 2018 par Canaille le Rouge in Cheminots et luttes - l'avis duraille, Mémoire et Histoire, Nouvelles du front, SNCF, service public, lutte de classe, Pour réfléchir ensemble

Petit rappel géolocalisé

de quarante année de luttes

qui laissent traces et contenus

jusqu'à aujourd'hui 

SNCF : les Pepy's boys ont la rancune tenace.
SNCF : les Pepy's boys ont la rancune tenace.

 

Dans les années 80-90, de contrat de plan en contrat de plan, les restructurations décidées par la direction de la SNCF se sont opposées à un refus déterminé de la part des cheminot.e.s qui ont su agir avec les usagers pour mettre des freins, voir stopper nombre d'entre elles.

C'est dans ce moment que Canaille le Rouge pris sa part à ce combat.

La canaille le dit avec fierté, les générations suivantes non seulement n'ont rien lâché mais elles l'ont enrichi et dans les presque 20 premières années du 21e siècle se sont appuyées sur l'expérience pour combattre les liquidateurs successifs qui de 97 à aujourd'hui n'ont de cesse de casser le service public et ses outils, éliminer les femmes et les hommes qui veulent le servir efficacement.

Malgré le déménagement du siège historique et les restructuration des établissements et régions pour casser ce fait majeur qui mettait St Lazare, Mouchotte et maintenant St Denis en rage, les agents de Maîtrise et de nombreux cadres se retrouvaient et épaulaient ce que les syndicats CGT et UFCM CGT le plus souvent seuls mettaient en débat et qui dans les gares, dépôts,, Brigades, chantiers et ateliers établissaient du rapport de force.

En fermant les centres de formation interne, en modifiant les critères de recrutement, ils ont tenté de modifier les mentalités. Peine perdue. La transmission des savoir-faire et l'exigence de sécurité a été un obstacle supplémentaire qui les a ralenti.

Parmi les pistes qu'ils ont explorées l'une d'elle leur est revenue en pleine tête quand ils ont cru que la féminisation des métiers leur ouvrirait des espaces de divisions et de pression sur ce qu'ils appellent le coût du travail. Non seulement ce fut raté, mais une nouvelles dimension majeure des contenus revendicatifs les a contraint à de nouveaux reculs.

Aujourd'hui avec l'aide de ceux qui, battus quand le PS était aux affaires et élaboraient les plans de casse, sont partis rejoindre le camps de la droite officielle chez Macron et Juppé voire pire, les Pepy's Boys tentent leur revanche et sabrent dans les effectifs pour punir cheminotes et cheminots ainsi que les usagers qui ont participé aux actions de défense du service public SNCF.

Ce n'est pas un hasard si la Région de Paris Rive-Gauche est proposée comme première victime expiatoire au nord de la Loire. C'est là que la fusion des régions n'a pas permis la liquidation de la gare d'Austerlitz que la municipalité de Chirac , avec l'aide de Fiterman et de Mauroy lesquels, de JO annoncés à Paris en 2000, en expo universelle pour 2002, voulaient acheter la résignation des cheminots pour livrer ses terrains aux promoteurs. Première fronde politique majeure dans le PCF quand les 280 cheminots communistes d'Austerlitz prirent l’initiative de combattre ce projet et le ministre établissant le rapport de forces politique gagnant où le liens par les syndicats CGT du site sur emplois-qualification-service public interdira de brader à la spéculation immobilière les 97ha de terrain industriel dans Paris intra-muros.

Au même moment, à partir de la réponse (déjà structurellement insuffisante) aux besoins des populations, autour principalement de la ligne C du RER et de la dessertes de Paris Orléans Limoges Toulouse, du besoin de garder les plate-formes de transport des marchandises (écologistes et précurseurs les cheminots !),  sur la région de Paris Rive-Gauche les syndicats CGT et UFCM-CGT de Trappes à Brétigny Etampes, Dourdan en passant par Versailles, Montrouge Chatillon, Montparnasse Paris-Invalides, Austerlitz, Tolbiac, Masséna, Ivry, Vitry, Choisy, Rungis, Juvisy Massy agissaient et rassemblaient les usagers pour moderniser gares et trains et disposer d'un outil ferroviaires performant.

Aujourd'hui Pepy manque de conducteur, a quasiment privatisée l’entretient des infrastructures, s'en prend à la filière des contrôleurs et ferme guichets et services dans les gares en Île de France. Sur les près de 1000 postes que la Pépy's connexion veut rayer de la carte, un quart est prévu chez les vilains petits canards de PRG lesquels à de nombreuses reprises lui ont fait bouffer son chapeau.

Une histoire qui explique le présent, un présent de lutte qui sert de socle pour conserver l'existant et organiser les reconquêtes à venir.

C'était peut-être le moment pour Canaille le Rouge de rappeler cela , pour féliciter ses camarades sous le feu des coups du pouvoir et de leurs riposte tant ce qu'il font dans des conditions difficiles est fort.

Ce qui précède appartient à l'histoire sociale. Elle est un outil de la lutte qui ne doit pas attendre la retraite pour s'en occuper.

 

Voici le communiqué de la Fédération CGT des cheminots concernant ce moment de la riposte à porter face à ce laminage des emplois

SNCF : les Pepy's boys ont la rancune tenace.
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