Comment faire passer la purge
avec des paillettes.
ou le trompe l'oeil
comme arme
de falsification massive
Jamais à la traine pour donner un tour d'écrou à toutes les libertés publiques, avec la loi "séparatisme" au nom du combat contre les intégrismes religieux le gouvernement (en n'oubliant jamais le socle sur lequel repose sa majorité) s'en prend une nouvelle fois aux libertés individuelles et collectives avec la volonté d'une mise sous tutelle des associations.
Pour montrer ses muscles, le Jessie James de l'Elysée a fait sortir toute sa daltonocratie pour pousser les feu : Gérald Darmanin et Marlène Schiappa pour le ministère de l’intérieur, le garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti et le ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports, Jean-Michel Blanquer, rien que cela.
Comme son projet passe mal y compris dans ses propres rang, vite ressortir les vieilles pratiques du totalitarisme triomphant : agiter un hochet qui cristalisera les débats pour faire passer en loucedé les mesures de fond ainsi sorties d'un champ visuel médiatiquement cadré.
Pour donner l'illusion, faire croire que ce trompe l'oeil se met en place à son corp défendant clâmer son opposition à l'usage de ces pistes balisées par sa garde rapprochée parlementaire .
Le pays refuse (avec véhémence et colère) la mise sous tutelle des associations ? Qu'à cela ne tienne, vite ressortons les leurres scintillant du voile et des signes extérieurs de prosélytisme.
Applaudissements à tout rompre du pas de deux d' Aurore Bergé et François Cormier-Bouligeon (LREM) qui descendant des cintres viennent jouent les appeaux pour que les têtes se détournent du fond.
Aurore Berger dans sa danse des sept voiles, Shéhérazade de l'asservissement, est remarquable dans ce rôle. il est vrai que les chiens de garde lui ont mis à dispositions toute leur logistique.
Il semblerait qu'enfin , triste privilège d'un sociétal électoralement plus porteur que le social , cela bouge un peu plus qu'à l'accoutumée parmi les 2022-ocrates. C'est tant mieux. Mais il ne faudrait pas que ce "bougé" laisse à la représentation politique le monopole du combat tant c'est l'ensemble du mouvement associatif, syndicats compris, qui se verrait rapidement garrotté par le "contrat d'engagement républicain" que tente d'imposer la macronie, instaurant de fait une mise sous tutelle du mouvement associatif par le ministère de l'intérieur. En cela les associations sont fondées à dénoncer le retour des pratiques pétainistes.
76 ans après le CNR et ses bases démocratiques, il y a des combats qui ne sont pas que mémoriels à engager tant leur issue va peser sur l'avenir.