Circulation ferroviaire,
Modalités sanitaires,
Appel à une cohérence
internationale
... par les liquidateurs de l'UIC.
Quand l'horizon implacable du cours de bourse porte les doléances sanitaires. Les raisons de sa colère
Les informations aux heures des repas sont dangereuses. Si on n'y prend pas garde, le risque est grand de s'étouffer ...de rire (rarement), de colère ou d'indignation (plus sûrement).
Dans quelle catégorie classer ce qui suit ?
Ce 22 janvier sur France2, voir un des jeunes loups de l'ultra libéralisme, un de ceux qui ont têté le lait de la déréglementation et des privatisations à la mamelle des hyènes antisociales avant de devenir un des patrons de Thallys s'indigner devant les différences réglementaires sanitaires, de l'absence d'unicité d'action au sein des "systèmes et compagnies ferroviaires au plan international" fait partie de ces moments.
Les plus jeunes ne connaissent peut-être pas l'UIC (Union Internationale des Chemins de fer), organisme international - dont le siège en Suisse avait donné entre autre la norme du frein continu voyageur, les normes de sécurité des organes de choc et traction et... la fameuse clé de Berne - le tout sous la responsabilité commune des états membres), bref, pas un soviet du rail rouge mais un efficace outil d'harmonisation des procédures réglementaires en matière d'activité, de construction de ces normes et autres dispositions permettant la continuité harmonieuse des circulations au plan intenational.
Face à ceux qui ont refusé sa disparition, la bande des ultra libéraux qui voulaient faire du jouef de la rente, du Rocco du coupon avec les outils du service public ont traité les tenants des coopérations internationales comme des "has been, des dinausaures". Ils ont été jusqu'à saboter l'organisation du travail pour permettre à Siemens de venir dépouiller les bureaux d'études des sociétés nationales pour aligner les normes sur le moins coûteux pour le constructeur, pour le prix le plus élévé pour l'exploitant, le producteur étant actionnaire de l'exploitant, ce dernier branché sur argent public et l'abonnement du client ayant perdu son statut d'usager. Tout cela pour gonfler sa rente.
Et maintenant, face une situation que l'UIC savait traiter dans les conditions de son existence d'alors, devant les caméras, notre pittbull de la concurence ferroviaire libre et non faussée se met a aboyer et montre les crocs parce que les Thalys ne peuvent tiroir-caissisez comme il le voudrait. Il exige une harmonisation 'non contraignante" permettant de faire rouler "ses" trains , se moquant du reste par ailleurs.
Si le dividende et donc son intérressement à la "performance" sont sources de son discrédit et que "ses " actionnaires le virent comme un malpropre, cela fera l'occasion pour les cheminotes et les cheminots d'avoir un justificatif pour un fraternel apéro qui ne devra rien aux élucubrations du marcheur macronien Guerini.