Arcelor liège suite
L'est le blog de Bernard [lien ici]qui m'a conduit à lire la presse d'outre quiévrain
Là-bas l'exigence d'expropriation de Mittal grandit et se traduit parceque portée dans les urnes.
Un élu à Liège, deux à Herstal, un à Seraing. Tel était l’objectif. Le résultat ? Deux élus à Liège, quatre à Herstal et cinq à Seraing. Cette victoire marque un retour de la gauche de gauche dans la région liégeoise, qui risque de faire bouger les choses.
La campagne a été intense, et de nombreux militants, membres et sympathisants du PTB se sont mobilisés pour obtenir ce résultat historique. « Je voudrais vraiment les remercier de tout cœur, déclare Raoul Hedebouw, qui a été élu à Liège-ville. Je rappelle souvent qu’on ne vient pas au PTB pour avoir un logement, un boulot, ou un poste dans l’administration publique, on vient au PTB parce qu’on veut changer et améliorer le monde. »
ici "on" n'en parle plus. Qui est "on" ? que chacun se pose la question et il pourra regarder en qui il peut avoir confiance. Pour méditation et enseignement.
Cela s'articule aussi avec d'autres pratiques. Par exemples le combat pour exproprier Mittal :
ArcelorMittal: le PTB+ veut «exproprier selon la juste rémunération pour… 1€ symbolique»
Gaspard GROSJEAN
Le PTB+, parti de gauche radicale, n’a jamais caché ses opinions quant à l’avenir de la sidérurgie dans le bassin liégeois. Le parti prône une nationalisation. Pour affiner ses propos, la formation politique a réalisé une étude quant à la faisabilité d’une sidérurgie publique, qui serait « juridiquement et économiquement possible ». Et de prôner l’expropriation du géant indien de l’acier pour cause d’utilité publique.
Concrètement, le PTB estime que ni la Constitution, ni la Convention des Droits de l’Homme, ni les règles de concurrence au sein même de l’Europe n’empêcheraient l’expropriation suivant le principe de la juste rémunération. Dès lors, la question qui se pose est de chiffrer le montant de cette juste rémunération. « Pour nous, Mittal a bénéficié de tellement de faveurs fiscales et d’exonérations qu’il ne devrait même pas y avoir de rémunération. Mais nous nous tiendrons au cadre légal. La valeur du chaud est au prix de la mitraille. », argumente Damien Robert. Et de poursuivre : « De plus, Mittal a une dette sociale estimée entre 150 et 200 millions d’euros. Ajoutons-y la dette environnementale évaluée au minimum à 600 millions d’euros et au maximum à un milliard. » Résultat, pour le PTB, « il est clairement envisageable et logique de considérer que l’indemnisation juste ne dépasse pas l’euro symbolique. »
Voilà un calcul qui ne manquera pas d’en faire réagir plus d’un qui pour privatiser samedi, mercredi nationalisera. Et d'autre qui pour être réelu samedi, jeudi se taiera.