Ce drone, surtout sans majuscule pour que le colonel Drone commandant le détachement de la 2ème DB entrant dans Paris en aout 44 à la tête de ses guérilléros vétérans sur le front d'Espagne de la lutte antifasciste ne subisse pas l'affront de l'amalgame.
Pour mener sa guerre au Mali la France déploie son arsenal et va faire son marché pour se fournir de celui qui lui fait défaut. Guerre curieuse par ailleurs où au-delà des communiqués matamores de Blumollet (à la limite de l'incitation au crime de guerre) on laisse tranquillement "l'ennemi" se replier vers l'Algérie qui pourtant ne les désire pas sur son territoire comme si avec une jubilation intérieure mal dissimulée, ceux qui orientent l'état major investissaient dans sa déstabilisation.
Donc la France manque de ces avions-snippers pilotables à distance qui font que les auteurs d'éventuelles bavures ne risquent pas de prendre le moindre éclat et peuvent leur vacation terminée aller prendre leur voiture au parking, aller chercher les gamins à la sortie de l'école, acheter le pain et se réfugier devant la télé ou se repasser Star Wars.
Le drone, le rêve de l'état major louvoie dans le ciel des champs e bataille : plus de solde à payer, de primes à calculer, la RGPP repeinte en kaki et les seules victimes sont celles les accidents de trajet pour venir au bureau.
Le drone coute cher et n'en déplaise au précédent locataire de la rue St Dominique si l'actuel en manque c'est que l'ancien n'en avait pas commandé. Ah mes braves amis où va se nicher l'héritage.
Or, la chance, deux états aux vertus civilisatrices avérées garantes de la déontologie militaire se pressent pour nous en vendre sans que cela manque à leurs stocks qui sont, à ce qu'il parait, épanouis (les stocks et les vendeurs). A ma droite Israël. Des décennies d'expérience, du Golan à Gaza. Maisons, citernes, plantations, camps de réfugiés ; le drone bistouri qui frappe chirurgicalement. Pas une cible de ratée juste un p'tit problème : c'est le niveau de la charge. Bien sur, autour ça fait du dégât. Mais bon c'est la guerre et vous connaissez le proverbe on ne fait d'omelette …
Les gosses vous dites ? Vous n'aller pas reprocher à un petit pays qui construit de façon artisanale ce que le modèle industriel, l'autre vendeur à ma gauche (puisque le patron est un démocrate) ne réussi pas non plus 'terrible le remord du tireur sur la bande enregistrée : "merde, raté, c'est le gosse que j'ai eu". (Authentique).
Voila en période d'économies à 300 millions la semaine ce que nos bravaches en culottes de peaux veulent aller ajouter aux moyens de destructions massives.
Au fait qui posera la question de savoir si pour écouler les stocks d'Aréva, ces munitions à uranium appauvri, celles qui tuent plus de gamins qui les ramassent que d'islamistes (ou autre ennemis) qui les reçoivent, ont été utilisées ?
Oui, la foire du drone est ouverte et sur leur utilité, leur usage, dans un espace interdit à tout contrôle, OVNI soit qui Mali panse.
*A la guerre, monsieur. On ne pense pas. Au mieux, on panse.