crier sa colère face à l'assassinat
d'Hervé Gourdel,
penser aux siens.
penser aux milliers de femmes et d'hommes
ayant subit
la même violence.
Pour qu'un jour, quand on imagine l'Algérie, la Kabylie on ne pense qu'à ce paysage et aux femmes et hommes libres qui veulent y vivre sereinement
Un piège à multiples trappes et mâchoires, y voir clair pour le contourner.
L'assassinat d'Hervé Gourdel, le besoin de crier sa colère de penser aux siens.
Puis vite parce que certains, pour en faire des points d'appui quasi-obscène au plan national et de redéploiement géostratégique au plan international tente d'utiliser, récupérer un acte qui défie l'humanité exige lucidité pugnacité pour les combattre.
Nous laisserons de côté pour l'instant les affligeantes pratiques politicardes internes pour aller sur un terrain où une des entrées du piège est installée prête à se refermer.
Il faut qualifier le crime pour ne pas se tromper dans les moyens de rassembler pour combattre et éliminer ses auteurs. Tenter de lier par un câble d'acier cémenté les auteurs et le fait religieux, en appeler à une " communauté pour qu'elle se " purge " de ses démons à deux effets.
D'abord en faire une affaire communautaire : " ce sont les vôtres qui tuent " (venant des maîtres à penser et bras réguliers et plus que souvent séculiers des crimes et génocides de l'histoire pourraient presque faire sourire si ce n'était si grave), ou circonscrire à l'injonction de rompre une pseudo-solidarité intracommunautaire, sert l'objectif des assassins. Ceux qui animent le mouvement théofasciste n'ont qu'un mot à éructer guerre sainte contre la laïcité. Est-ce par le communautarisme relgieux où lechavinisme qu'on y repondra efficacement ? C'est aller sur leur terrain.
C'est faire de la sphère privée du droit à chacun de penser et de croire un catalyseur politique collectif pour enfermer les peuples dans une logique exclusive façonnée pour alimenter de faux antagonismes, pour ne pas qu'ils se rassemblent à partir de leurs intérêts communs.
Cette incitation à s'en remettre aux médecines empiriques des docteurs de la foi est là pour éviter d'en appeler à l'indispensable thérapie lourde non pas faussement ciblée, mais permettant de supprimer Frankenstein et de combattre unis ses géniteurs et de mettre en lumière la réalité de l'impérialisme de quoi il se nourri, ses méthodes.
Cela conduit à devoir qualifier réellement les tueurs : ils ne sont pas d'abord musulmans voir islamistes, tout comme Hitler ou Mussolini n'étaient pas d'abord allemand (en fait autrichien) ou italien.
Les assassins d'Hervé Gourdel sont des fascistes, des théofascistes en ce qu'ils se servent de Dieux pour avancer leur projet totalitaire comme d'autres théofascistes il y 80 ans, évêques et cardinaux d'Europe centrale usaient des mêmes pratiques pour installer des pouvoir factieux où " dieu " servait de justificatif aux actes les plus barbares et inhumains et de légitimation de l'asservissement des peuples.
Aujourd'hui, à 6000 KM de l'Algérie des popes encadrent les milices fascistes d'Ukraine qui procèdent à la méthode près aux mêmes meurtres pour terroriser les populations.
Posons la question pour exiger réponses et condamnation publique : de quoi ce théofascistes sont-il le nom ? De qui sont-il initalement le bras ? Qui les a créés, qui les finance et pourquoi ?
Une analyse rationnelle est indispensable pour d'une part circonscrire le péril pour le bien combattre mais aussi faire que la bête éliminée ne reste pas ses géniteurs féconds : qui paient, qui commercent, qui dit les combattre ici pour mieux les protéger là, voir aide à leur naissance ailleurs malgré l'expérience et pourquoi le font-ils ?
Petit détour sur les lieux du crime : quand les mêmes égorgent des milliers d'Algériens, mutilent avant s'assassiner des militaires tunisiens, s'en prennent partout aux femmes pour les tuer, les violer les ramener à rang de bétail. C'est au mieux deux jours de prime-time un peu d'indignation et de charity people façon "boko aram" puis on passe à autre chose.
Cela entretien le rideau de fumée pour assurer l'impunité de ceux qui depuis plus de vingt ans jouent à la déstabilisation des régimes dès que les peuples émergent comme en Afganistan, quand l'exigence de chasser les interets des pilleurs de la planètes devient menace pour lreurs interets immédiats.
En armant les criminels en les poussant à poursuivre au point parfois qu'ils s'affranchissent de leur tutelle, le syndrome Frankenstein. ils viennent modre la main qui les nourrie. Sauf que ce n'est jamais la main du nourrisseur qui est mordue mais pour son projert terroriste l'image symbolique des otages dont a besoin Frankenstein pour son propre projet.
Mais quand avec d'autres, Canaille le Rouge lors de la montée des mouvements néofascistes disaient : " Attention dans la configuration politique actuelle, les états souverains sont obstacle au redéploiement impérialiste, la prochaine cible sera l'Algérie qui doit expier son crime d'avoir vaincu les coloniaux et le capital qui la pillait", regardez les "états islamiques " qui avaient l'assentiment des parents de Frankenstein jusqu'à ce qu'il morde la main de ses géniteurs. Première singularité, comme l'UE, pas de frontière ou des frontières floues, mouvantes au gré des influences et des pressions de l'OTAN.
Nous sommes à ce moment de l'affrontement.
Peut-on autoriser les prédicateurs négationnistes américains, les ulémas de la résignation, les évêques de l'acceptation de l'exploitation et des ségrégations et des dictatures, les popes, rabbins, moines et autres qui encadrent, bénissent, et sanctifient de leurs filets d'obscurantisme ceux qui historiquement ne font qu'entretenir les feux de leurs pratiques, à porter jugement et bénédictions pour une croisade où leurs mains sont aussi ensanglantées que celles de ceux qu'il faut combattre ?
Le crime est atroce, la méthode ignoble. Le fascisme, c'est cela.
Quel crédit donner dans la dénonciation ici à un pouvoir qui moins de deux semaines avant déroulait les tapis rouges à des despotes qui usent des mêmes méthodes de décapitations à tours de sabre (combien de dizaines d'exécutions publiques en Arabie saoudite depuis le début de l'année, pays connu comme un de ceux d'où partent une grande part des moyens financiers et d'approvisionnement des théofacistes) ?
Quel crédit donné à l'indignation sélective de l'UE, de notre gouvernement qui oublie de venir au 20H00 quand se produisent à Mossoul "libérée de Damas" les assassinats ou exécutions publiques de femmes opposées à leurs alliés théofacistes d'alors qui préparaient celle d'Hervé Gourdel comme celle-ci balise le sinistre chemin qui conduit aux convergences des fascisme religieux, politiques, économiques et aussi culturels.
Quel crédit donner à un ministère des affaires étrangères qui il y a moins d'une saison appelait " alliés" et proposait de bombarder Damas tout en accélérant l'armement de ceux qui, parce que maintenant la bride leur a échappé, deviendraient d'un seul coup infréquentable comme le Ben Laden des réceptions new-yorkaises du 09 septembre était devenu (lui, pas son clan) infréquentable le 13.
Mais rassurez vous, leur fournisseurs seront reçus en grande pompes à la foire aux armes de Satory comme le seront les assassins de Gaza ou d'Odessa?
Comment expliquer le maintien de ce groupe parlementaire, dit d'amitié
(Arabie et Émirat), avec les parrains des égorgeurs ?
Y aurait-il des lieux où cela serait " dans la culture " et donc fréquentable, d'égorger, lapider ou décapiter, de pouvoir sans complexe ni état d'âme diner ensemble et d'autres où les commandités des mêmes seraient les uniques ennemis publiques.
Qui dira, au point d'en tirer toutes les conséquences, la responsabilité des gouvernements US dans cette descente aux enfers.
Lorsque nous avons en mémoire commen le mensonge US des armes de destruction massives pour permettre l'invasion de l'Irak et permettre au Bygmallion de Bush de mettre la main sur les réserves irakiennes de pétrole est à la base du basculement, comment justifier les comportements carpettiformes otaniens de Blummollet ?
Le guignol de l'OTAN qui crèche à l'Élysée plutôt que s'appuyer sur les exigences impérialistes de l'OTAN, doit d'urgence remettre sa pratique dans les rails du combat pacifiste et antifasciste.
Comme il ne le fera pas sans y être contraint par une pression populaire forte, la meilleure façon de porter la mémoire d'Hervé Gourdel et faire disparaitre de la surface de la planète ses assassins, c'est d'êtres réellement dans les pas de Jaurès en identifiant le crime, les criminels, leurs commanditaires réels et de rassembler l'humanité pour les éliminer.
Cela s'appelle un combat de classe contre l'impérialisme.