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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Coup de gueule. Panem et circenses et "miss France"

Publié le 7 Décembre 2014 par Canaille Lerouge in société, politique, égalité

Et si le panem

se fait rare ou plus cher

faites plus de circenses,

 ça les calmera

ou :

décembre 2014,

en France,

 

les "gladiateuses" des arènes médiatiques

Coup de gueule. Panem et circenses et "miss France"

Coup de gueule, qui à coup sûr va valoir à Canaille le Rouge des remontées d'huile à voir les débats sur les rézosocios :

Samedi soir juste avant que ne s'envole la page de l'éphéméride, explosion dans le facebookland à faire hoqueter la mémoire vive de la boite à octets.

Une déflagration qui se moque des barrières de tri sélectif pourtant destinée à contenir à distance les indésirables.

"A star is born".

Pardon, pas exactement cela. Il y manque cette dimension chauvine : Dunkerque bat Tamanrasset, Brest et Belfort sont dans les choux. Ce qui fait le gratin de ce plat particulièrement indigeste.

La Canaille n'arrivera jamais à comprendre comment des militant(e)s qui à juste titre se battent pour l'égalité homme-femme (rien que l'ordre anti alphabétique déjà indique le sens de la pensée dominante), les mêmes qui stigmatisent (à juste titre) voire traquent les dérapages sexistes d'où qu'ils proviennent, puissent s'extasier devant un concours de miss machin comme supporter de foot un soir de match depuis le banc de touche de leur canapé, ou les mêmes, sur les pentes de leur télé courant au côté des grimpeurs du tour de France .

Ces foires aux filles renvoie à la paléontologie sociale des "rosières" des "ligues de vertu" paroissiales voire municipales. Celles-ci participaient alors de la préparation de la moitié historiquement vassalisée de l'humanité à la prénité de l'ordre moral, à la soumission. Pour le plus grand profit d'un patronat en quête de main d'oeuvre et construisant d'habiles transitions entre le recrutement des boniches à la St Michel, remplacé par l'orientation profesionelle vers le "CAP de flou d'alors (aussi inutile dans la couture qu'il formatera des générations de travailleuses à la chaîne dans l'assemblage électromécanique) puis les BEP  d'économie sociale et familiale devant former cette cohorte d'aide-ménagères rémunérées par les chèques services.

Et pour celles qui parviendront à s'en sortir ce sera au bout de leurs efforts (et de ceux qui auront avec elles partagé ce rejets de la fatalité séxuée) la persistance de l'inégalité sociale et salariale savament entretenue par les mêmes qui assurent la promotions de ces concours.

Regardons la télé pour voir qui va gagner.

"Bien sûr, tu ne seras pas miss ma fille mais console toi, bientôt, la très célébrée "fête des mères" (héritage d'un temps médiatiquement remis à la mode puisque installée  officiellement au calendrier 1941 de ce qui n'était plus la république par le chef de l'état français dont on a de nouveau le droit de faire l'apologie médiatique en 2014) saura inscrire un parcours de substitution dans la geste de la soumission idéologique et la chape de plomb des conditionnements sociaux, l'ensemble détournera ton regard des combats émancipateurs".

Est-ce lié au quartier de son premier domicile connu et ses souvenirs d'enfance dans un quartier où se côtoyaient couturières harassées par les 10h00 derrière leur machine, vendeuses de grand magasin au bas opaques obligatoires pour taire les varices de l'interdiction de s'asseoir, ces femmes qui par tout temps dans le ventre de Paris, entre fleurs, fromages et légumes ou glace pilée de la marée pliaient sous la charge? Est-ce en souvenir de ces pauvres filles installées sur le tapin, "miss monde " de par leur lieux de "recrutement", miss bitume de par leur poste de travail, filles tarifées quand ces messieurs au chaud dans les bars vérifiaient la compté, mais ces foires aux bestiaux policées par les sponsors et les média, moins agressives que les zoos humains des expos coloniales sont pourtant de la même veine, Canaille le Rouge ne peut les supporter.

Ces foires à la chair fraiche portent au nom d'un esthétisme douteux "concours de beautée" démonstration de la nature profonde du système dans tous ses secteurs : un rapport social, un rapport social d'exploitation fait pour le profit et participe d'une sorte de viol collectif de l'humanité.

Parce que si cela n'est pas un viol moral, à limite physique, de jeunes femmes recrutées sur des critères qui se retrouvent à Deauville dans la vente des yearlings ou au salon de l'agriculture pour juger le bétail, qu'est-ce donc ?

Si le comice agricole a sa justification en tant que participant au travail de l'amélioration des espèces animales, La Canaille est partagé entre la révulsion de la foire aux femmes médiatisée et sa sidération de voir par ailleurs des gens qui sur d'autres domaines paraissaient équilibrés capable là de s'enthousiasmer.

Canaille le Rouge n'en veut pas à ces pauvres filles transbahutées de podium en podium, certaines y cherchent -- miroir aux alouettes – des chemins d'émancipation. Par contre, Canaille le Rouge voue une haine sans limites contre les maquerelles et maquereaux de tous poils qui gravitent autour des arènes où sont exhibées les victimes à chair fraiche, arènes qui font de ces lanistes des temps modernes les proxénètes  de nos jeux du cirque.

Attention au syndrome du tabouret : il porte deux images : en politique, il vise à garder les sièges sans s'occuper des dossiers et l'actualité est féconde d'illustrations tout azimut, dans la vie sociale si un des pieds du tabouret vient à casser ou est accepté plus court que les autres, c'est la chute assurée.

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J
Le sujet ci-dessus nous ramène à une certaine Madame de Fontenay (entre autres), grande pourvoyeuse d'illusions pour tous(tes) les crédules français(es) et plus particulièrement pour une catégorie de jolies jeunes filles se cherchant une personnalité hors normes ; et de plus , mais en arrière plan , pourvoyeuse mercantile et apologiste d'une certaine Renaissance , et par voie de conséquences , de la banalisation des mots : Couronnement , Reine , Cérémonie , Prestige etc... mais aussi banalisation de la présence de plus en plus nauséabonde des particules aristocratiques &quot;DE&quot; dans les noms de famille (ou Von , Van , Da , Del , Al etc...) dans toutes les instances dirigeantes et de gouvernances de ce pays , qu'elles soient politiques , financières ou religieuses ... et même les instances &quot;Maquerelles&quot; avec un grand chapeau comme leurs congénères du même acabit que l'on aperçoit souvent à l'hippodrome d'Auteuil !<br /> Tout un symbole de démocratie républicaine ...à la française !<br /> Au point qu'un animateur de télé qui sévissait dans les débats inutiles du soir et dont j'ai oublié le nom , tellement le personnage me hérissait le poil , nom bien connu que d'autres ne mettront pas longtemps à identifier , lequel personnage avait même écrit un livre au titre approximatif de LOUIS XX , livre faisant l'apologie à peine déguisée de l'opportunité pour le peuple français d'un retour à la monarchie et donc d'un futur LOUIS XX . Ah ! son nom me revient : Thierry Ardisson , royaliste et défenseur de la monarchie constitutionnelle ! Et c'est nous , les petits , qui nourrissons ces parasites qui s'attaquent aux fondations de la République française ! Merveilleux !<br /> Devant le peu d'obstacles et de contestations rencontré parmi la population française , il y a fort à parier que ces opportunistes-illusionnistes avancent encore un peu plus leurs pions et envahissent même le simulacre d'instances du Pc F , voire même celles des syndicats de travailleurs .<br /> Au point où nous en sommes , pourquoi pas !