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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Patriotisme et finances

Publié le 11 Février 2015 par Canaille Lerouge in théorème, fraude, fisc, capital, économie, politique

Théorème

Patriotisme et finances

Théorème de Canaille le Rouge : 

Les incantations Nationalisto-chauvines qui nous assaillent, même pondérées par un coefficient modérateur Junckero-luxembourgeois  sont inversement proportionelles au patriotisme fiscal de ceux qui les professent :

Démonstration par Swissleaks et cette note de l'AGEFI  : (quotidien des affaires et de la finance) qui révèle :

 " les premiers adeptes de la fraude fiscale sont... les dirigeants d’entreprise ! Les plus gros escrocs ne sont pas forcément des repris de justice désœuvrés qui préparent le casse suivant comme certains personnages d’Ocean’s Eleven. Non, les plus gros fraudeurs au FISC sont les chefs d’entreprise, et c’est de pire en pire depuis deux ans. C’est la commission des infractions fiscales qui le déplore dans son rapport annuel."

Ce qu'écrit aussi ce référentiel patronal sur la question, sans correction ou censure :

http://www.agefi.fr/fiche-actualite-eclairages/evasion-fiscale-paradis-fiscaux-secret-bancaire-les-trous-noirs-de-l-economie-243.html

 

Patriotisme et finances

Un théorème pour être validé doit résiser à toute contre-démonstration : 

Restons dans l'héxagone avec ce coup de projecteur du journal pourtant de déférence :

Selon Le Monde (28/11/2014) :« Le magazine économique Bilan a publié vendredi 28 novembre son classement annuel des 300 familles et personnes les plus fortunées de Suisse. Dans ce palmarès figurent 49 Français, installés en Suisse pour bénéficier d’un régime fiscal plus favorable, qui cumulent un patrimoine de 55 milliards de francs suisses (près de 46 milliards d’euros). Trois familles françaises figurent en outre dans la catégorie la plus élevée de ce classement, à savoir celle des fortunes supérieures à 5 milliards de francs suisses (environ 4 milliards d’euros) ».

Les journalistes d'investigations qui ont fait ce travail de fourmi assez gigantesque pour dénoncer la fraude ne se trompent que sur un point : ils parlent de démocratisation de la fraude tant s'est élargi le champ de recrutement des fraudeurs.

"Demo", c'est le peuple. En l'occurence, c'est lui qui au final, intérêts et capital paie la facture devant l'ouverture des bondes permises par la suppression des réels outils de souveraineté économique.

Axiome du théorème :

Le grand capital rassemble autour de lui pour s'en faire blindage son "lumpen-spéculariat". 

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