Panique à bord
SOS
Sauve qui peut
Tous les ceusses qui se sont fâchés contre le gouvernement légitime d'un pays souverain pour interdire à son peuple d'être consulté par ses irigeants montent au créneau : il faut empêcher le peuple de dire s'il partage la lecture faite par ses responsables du mandat qu'il lui avait confié.
Tout ces démocrates à périmètre ultra restreint s'engagent dans une campagne d'avant vote pour appeler le peuple grecs à ne laisser pérenne que le statut de ses fossoyeurs.
Juncker, Merkel, Blummollet,les bourses, l'Internationale Socialiste sur le banc du cocher, fouettant la TRoïka du capital et ses banques confondus engagent nos impôts et les fonds publics qu'ils ont captés pour une campagne devant faire voter oui .
C'est la panique à bord des historiques fossoyeurs de l'espoir par leur rôle enfin révélé, la social démocratie, ceux qui s'en servent et ceux qui persistent à pactiser avec elle.
Historique crainte du capital de se voir supprimmer ses outils politiques de domination les conduisant si ce n'est dans la fosse au moins au musée une fois vitrifié.
Peur paniquie qu'à cette occasion ceux qui ont failli à leur mandat se retrouvent avec les précédents à chercher des moyens de subsistance dont ils étaient préservés par leur statut hors sols.
Cela donne la cohorte des Colombani qui donne le là pour sonner la curée contre un peuple.
C'est tout cela qui conduit Canaille le Rouge à soutenir les partisans du non à Athènes pour aussi éclairer ici les Francode la démocratie, les Thiers du respects du suffrage universel, les Ebert de la souveraineté du peuple.
Voir la queue à la porte des vestiaires de ceux qui vont soutenir l'équipe maillot bleu marine étoilé du "oui" contre celui mal étalonné mais disant "non" laisse songeur sur les vélléités des partisans du non ici en 2005 à faire respecter la souveraineté populaire et leur décrédibilisation qui en a suivi.
Premier enseignement, si les banksters sont battus (souhait de La Canaille), internationalisme oblige, nous pourrons remercier le peuple Grec qui aura fait à notre place le boulot qui pourtant ici nous revenait depuis 2005. c'est lamentable concernant ceux qui prétendent parler en notre nom mais c'est ainsi.
Au passage notons que pour se dédouaner de leur propre stérilité politique ceux qui ici courent apprès les mandats plutôt qu'ils s'activent à construire une alternative sont plus affûtés pour éxaminer la situation et les discussions en Grèce que pour examiner leurs propres turpitudes.
Aucun qui ne pose la question du respect du vote de 2005 de la part de ceux qui comptent les poils sur le crâne du KKE, les mêmes qui trouvent trop "brutal" le combat frontal que le même KKE mène contre l'OTAN et son bras subventionné des nazis héririers des colonels d'"aube dorée".
Canaille le Rouge, lui, sans ne rien masquer de ce qu'il a dit des réalités des choix d'avant de Syriza se pose dans la continuité de ses prédécesseurs communistes d'il y a 3/4 de siècle : pour chasser Laval, Doriot, Déat , Belin et tout les francisqués, éliminer Petain, s'il faut marcher au coté de Brossolette, marchons sans oublier de quels pas ils marchent. C'est un passage obligé? Allons y, mais lucide.
.N'oublions pas alors la responsabilité de ceux qui furent non interventionnistes et munichois de l'UE. Le traitée de Lisbonne, répiique agravée des antérieurs, est un Munich que certains acceptent en se glissant dans ses plis.
Canaille le Rouge n'a pas beaucoup entendu nos donneurs de leçons sur les réseaux sociaux user 5% de l'énergie qu'ils usent contre le KKE pour mobiliser contre Lisbonne. Par contre ils soutiennent le GUE et ses déclinanisons locales dans son soutien à la persistance de la BCE.