Les communistes Grecs,
que disent-ils aujourd'hui ?
Le nombre de ceux qui portent appréciations souvent sentencieuses et tranchées sur la position du parti Communiste de Grèce (KKE), sans jamais la donner à connaitre à leurs lecteurs est tel que la publier (qu'on la partage ou pas) relève d'un exercice élémentaire de démocratie.
Voici ce qu'a déclaré le SG du KKE à la sortie de la rencontre de tous les parti (sauf, pour des raisons évidentes les nazis d' "aube Dorée".
Aux journalistes lui demandant si le KKE parle d’une “solution hors de l’euro”, D. Koutsoubas a répondu :
«Non. Nous avons dit clairement que cette politique sans débouchés peut avoir deux issues: soit ils parviennent à un accord douloureux, c-a-d un nouveau Mémorandum aux mesures dures et antipopulaires – il parait que ce scénario est le plus probable et est déjà en cours de réalisation, mais on en saura plus dans les jours qui viennent – soit on aura une faillite d’État accompagnée d’un “Grexit”, une sortie de l’euro ou de l’introduction d’une monnaie parallèle ou de n’importe quelle autre mesure. Ce scénario est principalement aux lèvres des “partenaires”, ce n’est pas été mentionné lors de la réunion des chefs des partis. Donc, notre peuple doit être prêt. La position du KKE est que les deux scénarios, c-a-d soit un accord avec un mémorandum aux mesures dures, soit un Grexit soit n’importe quel autre scénario, sont défavorables et au dépens du peuple grec.
La rupture avec l’UE, le capital et leur pouvoir a pour condition une stratégie globalement différente, un pouvoir ouvrier-populaire et un peuple véritablement au pouvoir qui procédera à la socialisation, au désengagement de l’UE, à la suppression unilatérale de la dette. Telle est la proposition intégrale et globalement différente du KKE et elle n’a rien à voir avec des positions conduisant à une nouvelle paupérisation de notre peuple. Et par cela, je parle d’autres positions sur une sortie uniquement de l’euro (un simple changement de monnaie), qui existent au sein des autres partis, comme le parti au gouvernement, même si elles sont minoritaires à ce moment.”
07.07.2015
Maintenant, à la lumière d'une semaine d'expérience pour le moins agitée, voici de quoi chacun dispose pour se faire sa République.
Canaille le Rouge n'est pas certain, mais vraiment pas que cette position soit plus aventuriste que les grands écarts de Syriza ou les appels au coup d'état des plumitifs et autre BHL, ALP, DBC qui réolent le débat d'idée ici.