Tout le monde ne s'appelle pas Molière
Apollinaire (extrait du Bestiaire)
Le Paon
En faisant la roue, cet oiseau,
Dont le pennage traîne à terre,
Apparaît encore plus beau,
Mais se découvre le derrière.
Le grand J-B Poquelin, alors que personne ne lui demandait rien est , dit-on, mort en sortant de scène au dernier acte.
" Le 17 février, jour de la quatrième représentation du Malade imaginaire, il fut si fort travaillé de sa fluxion qu'il eut de la peine à jouer son rôle. Il ne l'acheva qu'en souffrant beaucoup, et le public connut aisément qu'il n'était rien moins que ce qu'il avait voulu jouer. En effet, la comédie étant faite, il se retira promptement chez lui"
Blummollet, fin de son dernier acte, toujours aussi cabotin, veut nous faire croire à un rappel transformant huées en applaudissements.
Seul jauge de comparaison, Molière mourant crachait du sang, Blummollet vivant l'a fait verser et politiquement agonisant crache des invectives.
Mener campagne exclusive et ciblée contre celui qui fut son compère de parti voire de motion et de synthèse, ne pas montrer la nature du Tartuffe à costard, soutenir la Finance qu'il disait vouloir abattre et épargner la haine qu'il devrait pourtant constitutionnellement combattre, montre choix, petitesse de ceux-ci, et si besoin éclaire la dimension du personnage.
Apollinaire toujours, prémonitoire, avait du envisager cette denrée élyséenne :
Incertitude, ô mes délices
Vous et moi nous nous en allons
Comme s’en vont les écrevisses,
À reculons, à reculons.