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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

1788 ? Que la fête commence !

Publié le 12 Janvier 2019 par Canaille Lerouge in 1788, colères, peuple, suffisance, mépris de classe, lutte de classe, mémoire et histoire

 

L'histoire  certes ne repasse pas deux fois les plats

Mais les répliques de colère

peuvent créer des répliques d’événements 

dans les conditions actualisées de leur temps

 

 

Tout un symbole : il annule ses voeux un peu partout devant la colère montante, mais à eux l'oseille et la galette, aux chômeurs la radiation, aux smicards les mensonges aux retraités les privations, à ceux qui refusent les coups de bâtons.

"Venez me chercher" disait-il il y a quelques temps, reprenant le sillon du Fa# de Neuilly pour se mettre lui aussi au niveau du sol de la réflexion politique.

Le fat qui maintenant ne se rend visible que par la lumière du fenestrons du 20h00 appelait à traverser la rue mais dès que ses propositions sont suivies il dégoupille ses molosses et les lance, couvert par les chiens de garde du premier cercle idéologique. 

Méprisant de la république, chevalier de la Suffisance, depuis Versailles ou autre château, soit le factotum du MEDEF pousse les feux pour trouver le point de conflit majeur, soit démontre un esprit de classe obtus. 

A la réflexion il semble bien que nous soyons devant une sorte de matelotage savant faisant cocktail aussi cynique qu'explosif des deux.

A la veille d'une nouvelle journée de manifestations, le chef de l'Etat a fait l'éloge du travail en recevant des boulangers à l'Elysée, en soulignant les réformes menées dans ce domaine depuis le début de son quinquennat, notamment sur l'apprentissage, et celle à venir de l'assurance chômage

"Notre jeunesse a besoin qu'on lui enseigne un métier, des gestes, des savoirs, le sens de l'effort et le sens de cet engagement qui fait qu'on n'a rien dans la vie s'il n'y a pas cet effort", a-t-il déclaré.

"Les troubles que notre société traverse sont aussi parfois dus, liés au fait que beaucoup trop de nos concitoyens pensent qu'on peut obtenir sans que cet effort soit apporté, que parfois on a trop souvent oublié qu'à côté des droits de chacun dans la République (...) il y a des devoirs."

S'il n'y a pas ce sens de l'effort, "notre pays ne pourra jamais pleinement recouvrer sa force, sa cohésion", a-t-il poursuivi.

(repris sur les agences)

Après la "terre qui ne ment pas", la réhabilitation de Maurras puis  Pétain, le "vent mauvais, maintenant la suite de la vulgate Pétainiste sur le culte de l'effort. Après le Travail, prochaine étape la famille  avec la bande de la cette fachos "manif pour tous "? Et la patrie ...européenne ?

 

Quand il choisi de jeter son venin devant les boulanger, celui qui continue aux débuts 21e siècle  les pratiques de la Régence du début du 18e alors que tonne s'amplifiant 1788, ferait bien de se rappeler que ce qui conduira à la fin de la monarchie sera la marche sur Versailles qui ramènera l'autocrate à Paris.

A une encablure du 21 janvier, dans l'année du 230e anniversaire de cette Révolution qui par l'intervention du peuple imposant sa souveraineté fera des sujets apportant leurs doléances des citoyens.nes portant leurs exigences, le Princident de la Monarblique ferait bien de ne pas perdre de vue comment s'est construit l'ancrage historique de notre pays et de quelle façon ont été coulées les fondations de ses principes démocratiques.

"Lorsqu'une idée juste s'empare des masses, elle devient une force matérielle irrésistible que rien ne peut arrêter" a énoncé comme un théorème à chaque fois vérifié ce toujours jeune homme Karl Marx. 

Dans les sociétés humaines, l'exigence d'une autre répartition des richesses pour pouvoir vivre est la première des idées justes...et des Bastilles restent à prendre, des fermiers généraux-inspecteurs des finances à mettre hors d'état de nuire pour y parvenir.

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