Castaner, chef du protocole
de la pinocchiocratie
La langue anglaise est suffisamment riche pour ne pas user de ces franglicismes paresseux tels "fakes news" qui pullulent à travers la toile. D'autant que le mot ne traduit pas l'idée que celui qui l'émet est d'abord un menteur.
Par contre parler d'éditeurs de mensonges permet de bien identifier de qui et de quoi il s'agit.
En matière de mensonges, c'est comme pour les produits de consommation, l'important c'est la traçabilité.
Prenez par exemple un de ces produits de consommation courante dans la période, tel ces LDB, les tonfas et autres canons à eau, si on ne remonte pas à l'éleveur, si on ne sait pas chez qui il se fournit, on ne verra pas les sources des mensonges édités et pour qui ils sont émis.
Commencer sa carrière comme jeune joueur de poker professionnels alors second bluffeur des gangs-affairistes des casinos de la côte d'azur si chers à Pasqua crée des dispositions qui, bien utilisées, permettent de devenir un sinistre patron national des chaussettes à clous et de pouvoir en toute candeur et impunité éditer des mensonges.
Ces mensonges dont Goebbels disait que plus il est gros, mieux il passera (sic) et dont le patron du dit Goebbels affirmait qu'à force de le répéter il deviendra une vérité (resic).
Il est vrai qu'un CAP de bluffeur des tapis de cartes et quelques années de pratiques, si les tuteurs sont au petits soins, ouvre vers un Master 2 de d'éditeurs de mensonges. regardez Vidocq, rappelez-vous Hersant...et quelques autres dans l'histoire.
Dans le cas de l'actuel patron de Beauvau il n'a fait que passer de sujet de "note blanche de la police des jeux" à destinataire en chef de ces notes. Lamarck a su en son temps démontrer que la fonction crée l'organe.
Ce qui est intéressant dans l'affaire de la provocation monté à la Salpé par le jeune berger Lallement de Castapon-Paner, c'est de voir qu'une ligne de fracture se créée dans le camps des porteurs d'info, certains montrant vouloir rester, d'autres redevenant journalistes quand d'autre encore se gavent de la pâtée destinée à les laisser dans leur rôle de chien de garde.
Il semblerait qu'ici où là le printemps fasse germer des graines de déontologie. saluons ce printemps.
Au lendemain des manifs du premier mai, il semblerait que tout se focalise pour exiger la démission de la tête de gondoles du rayon matraques. Qu'il soit mis dehors sera certes une satisfaction mais cela fera-t-il que cela change la politique dont la dimension répressive exigée par le capital financier mise en oeuvre par son factotum de luxe, banquier de son état ?
A l'évidence non. Au mieux une promotion des cadres puisés dans une promo ou deux de science-po ou de l'ENA, quelques bonnes phrases habillées de langage gaullien pour mieux faire passer un brouet pétainiste ... et la suite sans changement.
Le besoin urgent c'est de porter les convergences A PARTIR DES EXIGENCES REVENDICATIVES (pas des sigles ou calculs électoraux pesés sur des balances d'apothicaires) ) de proposer un contenu opérationnels pour les satisfaire.
C'est la meilleures chance de se débarrasser de tout ce qui fermente dans les alambics chauffés par l'athanor de toutes les droites de toutes couleurs, du rose au brun en passant par la gamme des bleus, violets et autres verts de moisissures, l'arc en ciel de ceux qui font la confrérie des adorateurs du veau d'or.