Arrivée du président des riches
au pays de la misère ouvrière rurale
Celui de la richesse
des agro industriels empoisonneurs,
baronnie de la FNSEA
La CGT du Finistère,
évidemment non invité,
l'interpelle
Communiqué de la CGT du Finistère Nord:
"En avril dans un monde normal, il n'y a pas tomates. Par contre Macron devrait prendre des mesures d'urgence".
Alors que le confinement est le moyen le plus efficace de se préserver du COVID-19 le président macron se déplace dans le Finistère. Pourquoi prend-il pour lui et pour les autres nombreuses personnes qui l’accompagnent de tels risques ?
En réalité il y a soutenir le modèle de l'agri-business français qui produit des tomates en plein mois d'avril alors qu'une tomate est mûres au mieux à la mi juillet, en abîmant la nature et en payer peu des salariés dont on se souvient encore dans le département comment en parlait celui qui était ministre de l'économie.
Ainsi, la SICA, oublie de dire que pour son opération de communication “des bras pour ton assiette” elle paye un employé de conditionnement en contrat saisonnier de 5 mois basé sur 36 heures par semaine avec des horaires décalés, au SMIC horaire. Traduction : des emplois précaire payés 1252,68 euros nets. La vie en rose !
Ensuite, le président de la République se rendra dans un supermarché. Là les salarié.e.s, pas mieux payées que leurs collègues de la SICA, apprendront que si le Covid 19 sera reconnu de façon automatique comme maladie professionnelle pour le personnel soignant. Mais pas pour les autres travailleurs qui devront se soumettre à la procédure classique. Autrement dit pour elle et pour l'immense majorité des personnes au travail aujourd'hui, il faudrait se contenter de paroles lénifiantes du président macron sur "le front", " les lignes " sans décisions concrètes immédiates.
De nombreux salariés sont déjà contaminés, malades, voire décédés parce qu’exposés au virus sur leur lieu de travail Cela pose maintenant la question la réparation et du classement automatique en maladie professionnelle pour les soignants bien entendu mais aussi pour tous les travailleurs. Après avoir fait quelques trémolos sur "les secondes lignes" Macron annoncera-t-il cette mesure d'urgence sociale ?
Portera-t-il une attention particulière sur la situation des plus fragiles ainsi prendre des décisions immédiates en direction de chômeur, travailleurs précaires, intérimaires ou saisonniers ? C'est pourtant simple puisque c'est de sa responsabilité de demander à sa ministre du travail de procéder à une augmentation immédiate du SMIC qui devra se répercuter sur l'échelle des salaires.
Et puis tant qu'à venir jusqu'au Finistère, annonce a-t-il une réorientation de système productif agricole industriel et de services pour les rendre plus justes socialement et en mesure de satisfaire les besoins essentiels des populations et axés sur le rétablissement des grands équilibres écologiques.
Il est probable que non. C’est pour cette raison, parce qu’il faut des mesures d’urgence immédiates et que le « jour d’après » ne soit pas celui de Macron et du Medef que la CGT appelle même confiné-es, à manifester toutes et tous le 1er mai, avec des pancartes, banderoles aux fenêtres ou en envahissant les réseaux sociaux(…). Donnons à cette journée une véritable force collective ! Le 1er mai, soyons visibles, solidaires, déterminées.
Nous ne paierons pas la crise générée par des choix politiques. Transformons le monde de demain en un monde vivable et de Justice sociale, écologiste et féministe.