Sans se firctionner les idées
pas d'issue à construire
et les dominants dominent
durablement et tranquillement
Le moins qu'on puissent dire c'est que Frédéric Lordon ne fait pas dans le consensuel.
La poigne qu'il utilise pour nous attirer vers la question de quel réel humainement indispensable nous avons besoin pour nous affranchir du capitalisme n'est pas gantée du velours consensuel.
Pour s'affronter au réel et les besoins humain à d'abord satisfaire, leur réalité incontournable, autant ne pas biaiser.
Si tout dans ce que Lordon avance est du domaine du débat, il part d'un postulat que Canaille le rouge partage :
Deux choses doivent être claires : 1) ce dont nous sommes mis en demeure, c’est d’en finir avec le capitalisme ; 2) sortir du capitalisme, c’est perdre le « niveau de vie » du capitalisme.
Il est tout autant évident que si la planète a les moyens d'assurer la survie de toute l'humanité, la répartition des moyens de survie est au coeur des débats. Bien sur entre New-York et Dacca mais aussi Paris et Bucarest, entre Neuilly et Clichy sous bois voire Porte de la muette et Porte d'Ivry.
Pour reprendre l'image que Lordon développe "l'IPhone 15 et la 7G" sont-ils compatibles avec le droit à vivre dignement, desortir d'une favella ou à se déconfiner socialement d'une ZUP ? Quels choix ? Comment et avec qui les faire ?
Et si vous lisiez ce que Fredéric Lordon avance ? il y a matière à débat.