Et obscénités ministérielles
Au 24 mars, dans l'aube, il y a 18 personnes en cours de réanimations avec un une quasi saturation du nombre de lits. Les autres actes médicaux lours sont retardés avec les implications dramatique prévisibles.
Ce département compte environ 310 000 habitants ce qui fait un lit de réa pour 15 000 habitants.
Avec une part conséquente de la population salariée faisant quotidiennement la navette vers l'Ile de France entassés dans des TER+RER (effet de porosité et circulation du virus) et un habitat diffus pavillonnaire pour la majorité de ceux ci, les conditions de propagation sont très fortes.
Nous en sommes au point ou des classes d'école primaire sont fermées pour cause de covid.
Le département sinistré par la casse de ses industries textiles et métalutrgiques se voit maintenant paralysée par l'absence de capacité de soin conduisant via les grilles de lectures du pouvoir à mettre en place ce qu'il refuse de nommer confinement.
Pour expliquer les mesures envisagées par un pouvoir aux abois celui-ci tient le crachoir chaque jeudi à 18h00. Hier la représentation a été sordide.
Il parait que l'humanoïde faisant fonction de ministre de la santé est médecin. Ses références sont plus du coté du top des best sellers que de ceux d'Esculape ou d'Avicenne.
Son jeu de mot, qu'il a du trouver d'une grande finesse, devant la presse pour expliquer son approche des mesures prises en résonnances avec un best seller éditorial et ses "50 nuances" est d'une obscénité absolue.
Avoir recours devant les journalistes et les caméras un genre de figure de rhétorique pour le moins scabreux de la part du ministre chargé de voir comment sauver des vies devrait non pas faire sourire mais semer une onde de colère conduisant le faire éjecter de son poste.
Entre Vidal, Darmanin et lui, la France est bien desservie ; même Schiappa parait réservée.
A voir la vulgate dont il use pour expliquer sa politique, on peut s'interroger sur son respect du serment d'Hippocrate.
Mars 2021 en France, il ne s'agit pas d'une joute oratoire dans un salon littéraire mais de la vie de millions de personnes.
il ne s'agit pas ici des approches érotiques liées au vague à l'âme d'une personnes hésitant entre soumission, sadisme et masochisme mais de l'état de souffrance de millions de personnes de tout âges et toutes conditions.
On peut rire de tout sur tout mais qu'avec des gens sérieux sachant prendre le temps de rire et sourire quand ils en ont fini de faire face à leur responsabilité. Pas avec des pantins écartelés entre ne rien faire, ne pas faire, ne travaillant qu'à casser les moyens de faire pour emp^cher de faire, et ne sachant dès lors que faire, le masquant par des pirouettes verbales et donc au final des crocodiles grondeurs pas écartelés du tout.
Il faudra un jour que la société française exige que tous rendent des comptes et qu'ils ne puissent s'abriter derrière les écrans filtrants de la Haute cour de Justice de la République.