La traversée de Paris 2021 ; du caviar d'Auteuil aux lentilles de Belleville

Le gratins des restaus clandés 

Devant l'explosion d'affaires nées de révélations parues dans la presse, certains s'insurgent de voir ressurgir des méthodes  qui sont, pour reprendre une expression devenue quasi institutionnelle, ce fameux "quirappellespiremomentdenot'histoire" (et en un seul mot svp).

Ils ont raison. cela rappelle l'époque où une partie du monde de la restauration (tables et aussi politique), des mêmes quartiers des grandes villes, toujours installés au plus près des autorités faisaient leur "bon beurre" dans les discrètes arrières salles de leurs établissements.

Outre quelques très hauts fonctionnaires des cabinets, ils y recevaient le gratin de la politique, de l'économie d'alors et les journalistes qui exigeaient des sanctions pour ceux qui se servaient au marché noir ou ne respectaient pas le couvre feu. Cela ne vous rappelle rien ?

Ils s'indignaient tous de voir des faiblesses dans la répression contre ce qu'alors déjà ils appelaient l'antiFrance. Une Anti france alimentée par les islamo gauchistes de l'époque - fusillés alors comme judéo-bolchéviques. 

Notre gouvernement, heureusement aux aguets, a décidé de sévir pour démanteler les réseaux clandestins du "caviar Thermidor" et du "hommard à la louche" et leurs flacons d'Yquem ou de Romanée Conti. Ces discrets établissement connus de tous, Prefet de Police compris, domiciliés dans l'ouest du méridien de Paris n'ont qu'à bien se tenir.

La preuve : Castex, le maquignon de Matignon a donné ordre au Rantanplan de Beauvau de lâcher son berger Lallement et toutes ses escouades pour intercepter les délinquants tenant officines de même type sévissant entre ... la porte de Chapelle et celle de Montreuil. Mais même si la carte est moins riche, le délit est le même, et l'equité règne en France, cela sera dit !

Bien obligé de ne pas se taire, du Monde au Figaro , "on" s'indigne.

Ces violation des mesures sanitaires , n'est pas bien du tout !

Et donc pour arrêter les vagues, un zeste des plus en vue des repas à 400 pions est médiatiquement convoqué dans un commissariat à moquette (tandis que le jeune qui se tape son coka à 19h01 devant chez lui - il n'a pas la thune pour les clandé- va s'en prendre pour 135€ et une nuit sur le carrelage du sous sol).

Ainsi , du Monde au Figaro, la presse quotidienne régionale (celle qui hurle à l'arrivée de ces hordes "de l'éxode parisienne des non natifs d'ici") faisant relais, seront satisfaits et surtout pourront installer un voile pudique sur la totalité des violations du code du travail, escroquerie à l'URSAFF, à L'UNEDIC que la majorité parlementaire et ses alliés traque du coté de la ZUP de Montfermeille. mais silence sur ceux qui transforment chaque table de ces rues Poliveau de 2021 en abcès d'infractions en chaîne, faudrait pas épuiser de travail la ministre du chômage, elle relève de maladie et a de dizaines de PSE à valider.

Cela dit, il y a de la fébrilité. Rantanplan, témoin assisté  de Beauvau trop occupé a se dépètrer d'autres ennnuis, aidé par une adjointe si lumineuse qu'elle ferait passer Sibeth Ndaye pour une astrophysicienne tant elle enfile les perles, semblent tout deux n'être inquiet qu'à l'idée qu'un collègue du tour de table du mercredi matin à l'image d'un de ses prédécesseurs comme patron des chaussettes à clous puisse émerger de la liste des participants. Au fait on ne voit plus le garde des sceaux. Dans ce dossier il serait cas contact ? 

Que d'influants éditorialistes de la "réac'dogs of guard'society"  chargé d'installer le glacis protecteur aient été pris le caviar sur la langue et n'aient pas réussi passer à travers les mailles de la passoire pourtant à gros trous éclaire toute l'inquiétude du pouvoir.