Sans vouloir jouer les aéronefs de mauvaises augures, il a quelques jours, La Canaille attirait l'attention sur les risques de dégats colatéraux en cascade lés à la construction de l'Ayraultport : maintiens des infrastructures publiques actuelles, dessertes régionales ferroviaires schéma TGV et aussi liens des ports de la façade maritime avec leurs hinterlands et les localisations d'activités économiques, les services publiques liés (écoles, poste, FP territoriale etc.) leurs emplois.
Ne deviendrait-il pas urgent que le débat quitte les cénacles politico politicard et soit attrapé hors des assemblée par les forces vives concernées et concernant la CGT pas pour après le congrés mais comme matière revendicative des débats de congrès ?
Une prise en main par les syndicats, UL et UD les fédérations d'industrie (pour donner mandat à leur représentation dans les CESR et non pas l'inverse ) tant qu'il est encore temps d'arréter les condotières de l'UE.
A la lecture de ce consistant article du Télégramme de Brest, Canaille le Rouge n'était-il pas dans le vrai?
Aéroports bretons. Turbulences à l'horizon
17 décembre 2012
Le paysage aérien breton sera inévitablement impacté par Notre-Dame-des- Landes. Faut-il alors établir un schéma régional aéroportuaire? «Prématuré», répond l'élu régional chargé des transports, quiprévoit d'autres turbulences localisées etimminentes.
Dès que la région a hérité de la compétence (avec le transfert de
propriété de quatre aéroportsen 2007), l'exécutif régional a annoncé qu'il allait établir unschéma multimodal intégrant «une stratégie aéroportuaire misant
sur une complémentarité entre le futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes (44) et le futur TGV Atlantique, à l'horizon 2016».
L'apanage métropolitain
Une intention actuellement engluée dans des perspectives mouvantes et incertaines. «Nous ne sommes pas, aujourd'hui, en mesure de bâtir un schéma qui
engagerait l'avenir, en se basant sur des situations instables, alors que trop d'éléments nous échappent sur des évolutions en cours», résume Gérard Lahellec, vice-président du conseil régional, chargé des transports.
Sur la question de Notre-Dame-des-Landes, le débat interne est ouvert au sein de l'UDB. Certains sont contre, d'autres pour. Quoi qu'il en soit, le
groupe régional, qui appartient désormais à la majorité de Jean-Yves Le Drian, souhaite que l'institution réalise rapidement ce schéma de mise en cohérence des offres des nombreuses
plates-formes. «Il est plus qu'urgent de le définir», estime Jef Monier, responsable de la section UDB de Rennes, la ville dont l'infrastructure sera la plus proche (45 minutes
de piste à piste) et sans doute la plus affectée. «Si Notre-Dame-des-Landes voit le jour, cela doit se
traduire par la fermeture d'autres aéroports ou, au moins, par l'arrêt des subventions publiques à certains d'entre eux». Fermer Rennes - Saint-Jacques? Quoiqu'il s'agisse d'un assez petit
aéroport (la moitié du trafic de Brest - Guipavas, le septième de Nantes - Atlantique), l'idée serait iconoclaste pour des Rennais toujours en quête de métropolisation et pour lesquels une
vraie capitale régionale sedoit d'avoir ses liaisons aériennes. «Il faut une réflexion large, à l'échelle de la Bretagne. Sinon, on favorisera la concurrence entre les villes», soutient
JefMonier, aux yeux de qui seuls les aéroports de Brest et Nantes seraient nécessaires.
Le train aura-t-il la peau de l'avion?
Du côté du groupe Bretagne-Écologie (également membre de la majorité régionale et hostile au projet deNotre-Dame-des-Landes), on attend aussi un schéma et on
exprime la même opinion favorable à une éventuelle fermeture. Mais pour une raison différente: comme «le TGV-Est qui a eu raison de la ligne aérienne Strasbourg-Roissy», la LGV, qui
mettra Rennes à 1h30 de Paris,
«doit conduire à s'interroger sur la survie des lignes voyageurs des aéroports bretons, à commencer par Rennes». Quant au groupe hors majorité Europe-Écologie-Les Verts,
leplus vigoureusement engagé contre Notre-Dame-des-Landes, il a toujours voté contre les subventions et financements d'équipements pour les aéroports mais n'a pas pris position sur
l'opportunité d'en fermer.
- Alain Le Bloas
«Nous ne sommes pas, aujourd'hui, en mesure de bâtir un schéma qui engagerait l'avenir, en se basant sur des situations instables, alors que trop d'éléments nous échappent sur des évolutions en cours»
Avec quels éléments ont-ils débattu ? comment ont-ils pu choisir ? Qui maitrise ces "élements qui échapent et les évolutions en cours" ? Vinci ? Pourquoi pas tant qu'ils y sont réunir un jury d'honneur présidé par Bouygue avec Effiage et CGTM pour jurer que c'est bon pour l'ouest du pays et que pas un centimes n'iar gonfler les dividendes ?
Comme on le voit, quand la social-démocratie met en marche le concasseur, elle le fait aussi bien que la droite mais comme elle par nature trouillarde, elle avance masquée au point de cacher à ses majorités les éléments de décisions.
Le projet à chaque phase de concrétisation se révèle comme un broyeur d'emplois, un dérouleur de tapis pour promoteurs et une machine à désertifier et à privatiser l'économie.
Déroulez donc d'un tour et demie et vous y verrez s"allumer les jaunes étoiles et de l'union européenne
Détail des situations instables qui échappent à leur évaluation (referénce Tégramme de brest même jour qui porte les analyse de trafic dont La Canaille refuse d'endosser un partage loin de là) :
Pas besoin d'avoir un schéma multimodal, intégrant «une stratégie aéroportuaire», pour faire le point sur la
santé et les perspectives d'avenir des différents sites bretons. Gérard Lahellec, vice-président du conseil régional chargé
des transports, se prête àl'exercice.
Brest (propriété Région).
Pas de souci, c'est la plate-forme de référence de l'Ouest breton et sanécessité n'échappe à
personne.
Quimper (propriété Région).
Le trafic régulier Quimper-Paris n'est pas mirobolant, l'équilibre financier non plus mais il n'est
«pas question d'envisager de s'en passer tant que Quimper ne sera pas à troisheures deParis par le train».
Morlaix (propriété communauté
d'agglomération).
Siège et centre principal de maintenance de la compagnie Brit Air, centre de formation de pilotes,
pôle de formation BTS aéronautique. «Le regroupement récent des filiales d'Air France au sein d'une structure unique pourrait avoir une incidence sur la stratégie de Brit
Air».
Lannion (propriété du syndicat mixte
communes-département-CCI).
«Il s'agit d'un aéroport considéré comme stratégique, où la Région intervient financièrement aux
côtés de l'État. La délégation de service public prendra fin d'ici dix mois, un sursis au terme duquel l'opérateur pourrait ne plus assurer la liaison quotidienne vers Paris. Il faut se
préparer à tout et, d'ores et déjà, des investissements sont prévus sur la ligne ferroviaire Lannion-Plouaret».
Saint-Brieuc (Département, CCI, Saint-Brieuc agglomération).
Sous perfusion d'argent public, il n'a plus de ligne régulière et il s'agit désormais plus d'un
aérodrome que d'un aéroport.
Lorient (propriété militaire accueillant des avions
civils).
«Il rend bien des services et il serait idiot d'y renoncer, alors qu'il n'occasionne, pour nous,
que des coûts minimes. Notre investissement s'est limité à 20% du coût du resurfaçage de la piste».
Vannes (agglomération deVannes).
Pas de ligne régulière.
Rennes (propriété Région).
«Il correspond à un besoin pour ses vols européens mais peu et bientôt pas dutout pour sesliaisons
avec Paris, en raison du TGV. Notre-Dame-des-Landes pourra
conduire à revoir son positionnement mais pas son existence, puisqu'il s'agit du 7eaéroport français de fret».
Dinard (propriété Région).
«Nous y avons investi parcequenous considérons qu'il se justifie par l'activité demaintenance
d'avions de Sabena-Technics mais leseffectifs de cettesociété diminuent (NDLR:575en 2008, 490aujourd'hui, 340 après lessuppressions de poste annoncées début novembre)
. Il est à craindre que Sabena n'ait plus d'ambition pour le site».
Si la messe n'est pas dite, les osties sont dans les moules et les cierges ont quitté Auray pour les chapelles de proximités aéroportuaires.
Anne sera-t-elle plus pugnace que Marie ?
En attendant, et sans tomber dans le trivial, Z'Ayrault, ce serait plutôt St jean du doigt !