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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Nddl encore, mais là plus sérieux, pour prendre date avant les tempêtes à venir.

Publié le 17 Décembre 2012 par canaille le rouge in Mensonge d'état

http://img.over-blog.com/300x217/3/31/32/33/Transports/Trafic-2011-aeroports-bretons_14-15.jpg

 

 

Sans vouloir jouer les aéronefs de mauvaises augures, il a quelques jours, La Canaille attirait l'attention sur les risques de dégats colatéraux en cascade lés à la construction de l'Ayraultport : maintiens des infrastructures publiques actuelles, dessertes régionales ferroviaires schéma TGV et aussi liens des ports de la façade maritime avec leurs hinterlands et les localisations d'activités économiques, les services publiques liés (écoles, poste, FP territoriale etc.) leurs emplois. 

 

Ne deviendrait-il pas urgent que le débat quitte les cénacles politico politicard et soit attrapé hors des assemblée par les forces vives concernées et concernant la CGT pas pour après le congrés  mais comme matière revendicative des débats de congrès ?


Une prise en main par les syndicats, UL et UD les fédérations d'industrie (pour donner mandat à leur représentation dans les CESR et non pas l'inverse ) tant qu'il est encore temps d'arréter les condotières de l'UE. 

 

A la lecture de ce consistant article du Télégramme de Brest, Canaille le Rouge n'était-il pas dans le vrai?

 

 

 

  • LeTélégramme.com
FINISTÈRE

Aéroports bretons. Turbulences à l'horizon

17 décembre 2012

Le paysage aérien breton sera inévitablement impacté par Notre-Dame-des- Landes. Faut-il alors établir un schéma régional aéroportuaire? «Prématuré», répond l'élu régional chargé des transports, quiprévoit d'autres turbulences localisées etimminentes.

  • L'aéroport de Lorient, propriété militaire, accueille aussi des avions civils mais ne pèse pas lourd dans le budget de la Région (lire ci-dessous). Pas de crainte donc pour son avenir. Photo archives François Destoc

Dès que la région a hérité de la compétence (avec le transfert de propriété de quatre aéroportsen 2007), l'exécutif régional a annoncé qu'il allait établir unschéma multimodal intégrant «une stratégie aéroportuaire misant sur une complémentarité entre le futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes (44) et le futur TGV Atlantique, à l'horizon 2016». 

L'apanage métropolitain 

Une intention actuellement engluée dans des perspectives mouvantes et incertaines. «Nous ne sommes pas, aujourd'hui, en mesure de bâtir un schéma qui engagerait l'avenir, en se basant sur des situations instables, alors que trop d'éléments nous échappent sur des évolutions en cours», résume Gérard Lahellec, vice-président du conseil régional, chargé des transports. Sur la question de Notre-Dame-des-Landes, le débat interne est ouvert au sein de l'UDB. Certains sont contre, d'autres pour. Quoi qu'il en soit, le groupe régional, qui appartient désormais à la majorité de Jean-Yves Le Drian, souhaite que l'institution réalise rapidement ce schéma de mise en cohérence des offres des nombreuses plates-formes. «Il est plus qu'urgent de le définir», estime Jef Monier, responsable de la section UDB de Rennes, la ville dont l'infrastructure sera la plus proche (45 minutes de piste à piste) et sans doute la plus affectée. «Si Notre-Dame-des-Landes voit le jour, cela doit se traduire par la fermeture d'autres aéroports ou, au moins, par l'arrêt des subventions publiques à certains d'entre eux». Fermer Rennes - Saint-Jacques? Quoiqu'il s'agisse d'un assez petit aéroport (la moitié du trafic de Brest - Guipavas, le septième de Nantes - Atlantique), l'idée serait iconoclaste pour des Rennais toujours en quête de métropolisation et pour lesquels une vraie capitale régionale sedoit d'avoir ses liaisons aériennes. «Il faut une réflexion large, à l'échelle de la Bretagne. Sinon, on favorisera la concurrence entre les villes», soutient JefMonier, aux yeux de qui seuls les aéroports de Brest et Nantes seraient nécessaires. 

Le train aura-t-il la peau de l'avion?

Du côté du groupe Bretagne-Écologie (également membre de la majorité régionale et hostile au projet deNotre-Dame-des-Landes), on attend aussi un schéma et on exprime la même opinion favorable à une éventuelle fermeture. Mais pour une raison différente: comme «le TGV-Est qui a eu raison de la ligne aérienne Strasbourg-Roissy», la LGV, qui mettra Rennes à 1h30 de Paris, «doit conduire à s'interroger sur la survie des lignes voyageurs des aéroports bretons, à commencer par Rennes». Quant au groupe hors majorité Europe-Écologie-Les Verts, leplus vigoureusement engagé contre Notre-Dame-des-Landes, il a toujours voté contre les subventions et financements d'équipements pour les aéroports mais n'a pas pris position sur l'opportunité d'en fermer.

  • Alain Le Bloas
Cette phrase du vice président pécééfien du CR bretagne chargé des transports est stupéfiante :

«Nous ne sommes pas, aujourd'hui, en mesure de bâtir un schéma qui engagerait l'avenir, en se basant sur des situations instables, alors que trop d'éléments nous échappent sur des évolutions en cours»

 

Avec quels éléments ont-ils débattu ? comment ont-ils pu choisir ? Qui maitrise ces "élements qui échapent et les évolutions en cours" ? Vinci ? Pourquoi pas tant qu'ils y sont réunir un jury d'honneur présidé par Bouygue avec Effiage et CGTM pour jurer que c'est bon pour l'ouest du pays et que pas un centimes n'iar gonfler les dividendes ? 

 

Comme on le voit, quand la social-démocratie met en marche le concasseur, elle le fait aussi bien que la droite mais comme elle par nature trouillarde, elle avance masquée au point de cacher à ses majorités les éléments de décisions.


 

Le projet à chaque phase de concrétisation se révèle comme un broyeur d'emplois, un dérouleur de tapis pour promoteurs et une machine à désertifier et à privatiser l'économie.

 


 

http://www.chin-mudra.com/ImagesProd/vign01-bmarineco30m_360x270.jpg


Déroulez donc d'un tour et demie et vous y verrez s"allumer les jaunes étoiles et de l'union européenne

 

Détail des situations instables qui échappent à leur évaluation (referénce Tégramme de brest même jour qui porte les analyse de trafic dont La Canaille refuse d'endosser un partage loin de là) :

Pas besoin d'avoir un schéma multimodal, intégrant «une stratégie aéroportuaire», pour faire le point sur la santé et les perspectives d'avenir des différents sites bretons. Gérard Lahellec, vice-président du conseil régional chargé des transports, se prête àl'exercice. 

Brest (propriété Région).
Pas de souci, c'est la plate-forme de référence de l'Ouest breton et sanécessité n'échappe à personne. 

Quimper (propriété Région). 
Le trafic régulier Quimper-Paris n'est pas mirobolant, l'équilibre financier non plus mais il n'est «pas question d'envisager de s'en passer tant que Quimper ne sera pas à troisheures deParis par le train». 

Morlaix (propriété communauté d'agglomération).

Siège et centre principal de maintenance de la compagnie Brit Air, centre de formation de pilotes, pôle de formation BTS aéronautique. «Le regroupement récent des filiales d'Air France au sein d'une structure unique pourrait avoir une incidence sur la stratégie de Brit Air». 

Lannion (propriété du syndicat mixte communes-département-CCI). 
«Il s'agit d'un aéroport considéré comme stratégique, où la Région intervient financièrement aux côtés de l'État. La délégation de service public prendra fin d'ici dix mois, un sursis au terme duquel l'opérateur pourrait ne plus assurer la liaison quotidienne vers Paris. Il faut se préparer à tout et, d'ores et déjà, des investissements sont prévus sur la ligne ferroviaire Lannion-Plouaret». 

Saint-Brieuc (Département, CCI, Saint-Brieuc agglomération).
Sous perfusion d'argent public, il n'a plus de ligne régulière et il s'agit désormais plus d'un aérodrome que d'un aéroport. 

Lorient (propriété militaire accueillant des avions civils).
«Il rend bien des services et il serait idiot d'y renoncer, alors qu'il n'occasionne, pour nous, que des coûts minimes. Notre investissement s'est limité à 20% du coût du resurfaçage de la piste». 

Vannes (agglomération deVannes). 
Pas de ligne régulière. 

Rennes (propriété Région). 
«Il correspond à un besoin pour ses vols européens mais peu et bientôt pas dutout pour sesliaisons avec Paris, en raison du TGV. Notre-Dame-des-Landes pourra conduire à revoir son positionnement mais pas son existence, puisqu'il s'agit du 7eaéroport français de fret». 

Dinard (propriété Région).
«Nous y avons investi parcequenous considérons qu'il se justifie par l'activité demaintenance d'avions de Sabena-Technics mais leseffectifs de cettesociété diminuent (NDLR:575en 2008, 490aujourd'hui, 340 après lessuppressions de poste annoncées début novembre)
. Il est à craindre que Sabena n'ait plus d'ambition pour le site».

 

Si la messe n'est pas dite, les osties sont dans les moules et les cierges ont quitté Auray pour les chapelles de proximités aéroportuaires.

 

Anne sera-t-elle plus pugnace que Marie ?


En attendant, et sans tomber dans le trivial, Z'Ayrault, ce serait plutôt St jean du doigt !

 

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