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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

SNCM les communistes de Corse pointent où sont les tricheurs

Publié le 16 Mai 2013 par canaille le rouge in Mensonge d'état

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/7c/SNCM_bateaux_03.JPG

 

Les communistes de Corse viennent d'apporter quelques informations plus qu'importantes concernant les attaques de l'UE pour venir au secours des actionnaires de  contre la SNCM.


Outre l'adresse de leur site ; pcfcapcorsevoici leur déclaration qui éclaire comment l'UE sait tordre les critères de sa religieuse "concurence libre et non faussée":


SNCM : Les oublis volontaires de la Commission européenne

La Commission européenne a ordonné jeudi le remboursement par la SNCM de 220 millions d’euros d’aides publiques, jugeant que ces aides portaient atteinte au sacro-saint principe de la concurrence libre et non faussée. La Commission européenne a sans doute oublié de prendre en compte dans son calcul la prétendue “aide sociale aux passagers” dont Corsica Ferries France a largement bénéficié, à hauteur de 150 millions d’euros.

Elle a sans doute oublié d’intimer l’ordre à Corsica Ferries France de rembourser aux salariés les arriérés de salaires et de droits qu’elle devrait leur verser pour ne pas avoir utilisé le pavillon national de premier registre, faussant ainsi la concurrence avec la SNCM.

La Commission européenne a également oublié de respecter la décision souveraine de la Collectivité territoriale de Corse, qui a demandé à juste titre à la SNCM d’assurer un service à la population, celui de la continuité territoriale, y compris en période de pointe.

Dans cette situation dangereuse, cette nouvelle injonction fragilise plus encore la compagnie.

L’Elysée a beau assurer “suivre de près” la situation, les actes manquent à l’appel. Le gouvernement a refusé d’intégrer le pavillon premier registre à son projet de loi, et donc de lutter contre le dumping social. Et il ne donne aucun signe concernant la structure du capital de l’entreprise, qui doit redevenir propriété publique pour un service public stabilisé. Il n’y a pas d’argent à se faire sur le dos de la continuité territoriale, n’en déplaise à Corsica Ferries France, et à sa holding genevoise.

Pierre Dharréville, secrétaire départemental du PCF13

Michel Stefani, secrétaire régional du PCF, Conseiller à l’Assemblée de Corse

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