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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Faut-il pleurer faut-il en rire 

comment s'y prendre

pour les châtier

pas facile de bien les punir,

le vol est si bien encadré.

♫ Capital, les voilà...♫

Toujours et encore,

la banalisation de l'armada des évadés fiscaux

L'enquête du Monde paru ce 8 février affiche clairement ce que nous savions :

 

"Près de 15 000 français possèdent des sociétés au Luxembourg, totalisant au moins 100 milliards d’euros d’actifs, soit 4 % du pib français. Une pratique souvent à la frontière de la légalité.

Ils sont plus nombreux que les italiens et les allemands réunis, et plus nombreux que les luxembourgeois eux-mêmes : près de 15 000 français figurent sur la liste des propriétaires de sociétés luxembourgeoises"

Ne seront surpris que ceux qui le veulent bien tant l'existance de ces Koblenciens du bifton, ces patriotes du coupon et de la rente sont inscrits dans le paysage économique du pays les partisans de l'UE leur ayant donné une assise légale.

Puisque la presse relaye et nous parle revenu et de "classe" moyenne, la dissimulation au fisc fançais repressente 6.666 millions d'€uro en moyenne par réfugié dans le grand duché, soit environ 4.5 siècle et demi par dissimulateur exilé. Les mêmes dont les représentant au pouvoir ou embusqué pour y (re)venir s'insurgent à l'idée de verser une allocation au étudiant dans la misère ou hurlent à l'idée de faire jouer la solidarité nationale face au poids financier de la pandémie sur les familles.

Déja il ya maintenant quelques dizaines d'années, un alors jeunes militant SuisseJean Ziegler avait dénoncé l'hypocrisie institutionnelle de la Confédération helvetique dans un livre intitulé "Une Suisse à l'abri de tout soupçon". La Suisse sera contrainte, mais en preeeenant son teeemps de modifier ses règles.

Le temps qu'avec la construction de l'UE, l'espace de concurence "libre et non faussée" se dote avec le Lusembourg de son pivot communautaire de la fraude fiscale et du blanchiment.

Un paradis fiscal à 1h00 de vol de toutes les places fortes financières de l'UE, porté par l'image de rigueur et d'honneteté luthérienne des pères fondateurs du machin.

Au final, un paradis qui arrive à faire passer les Îles Anglo Normandes pour de poussives ou amateurs équipes de division d'honneur par rapport au Luxembourg confortablement installé  dans le top5 de la L1 des trafics, fraudes et blanchiements (souvenez vous de l'affaire Clearstream).

Le Monde présentant son enquête écrit : 

"...Le vocable de « centre financier international » cache bien mal un paradis fiscal de très grande ampleur, parmi les cinq premiers de la planète. L’environnement favorable que le pays a installé pour la création de sociétés a favorisé un détournement massif de ces structures par des individus et des entreprises qui les exploitent pour payer moins d’impôts, sans s’y installer réellement. Dans ce système hors-sol, ou offshore, près de la moitié des 124 000 sociétés commerciales enregistrées dans le pays sont de pures holdings financières sans ancrage dans l’économie réelle, de simples boîtes à lettres sans bureaux ni salariés. Ces sociétés offshore concentrent 85 % du total des actifs des entreprises du Grand-Duché, soit plus de 6 500 milliards d’euros, selon les révélations d’OpenLux..."

L'actualité va pousser à y revenir mais déjà les chiffres sortis par Le Monde permettent de poser l'échelle du scandales.

Pour cadrer les choses, n'oublions pas le viril discours gouvernemental : "Nous sommes en guerre". Mais les budgets pour la mener sont contingentés par des choix qui servent au grand jour fraudeurs tricheurs et blanchisseurs. Le gouvernement comme la si honnete patronne de la BCE et les instances de l'UE annonçant aux victimes de la pandémie qu'ils devront payer l'addition.

Parmi les français, "des grands patrons et leurs entreprises, des médecins et des collectionneurs d'art, des footballeurs et des producteurs de cinéma, des consultants et des pilotes de moto, des écrivains et de riches héritiers, des propriétaires fonciers et des figures de la 'start-up nation', des dirigeants de PME et des arnaqueurs professionnels", avance Le Monde.

Plus des 3/4 des 50 familles françaises les plus fortunées, telles que les Mulliez, les Guerrand-Hermès ou Bernard Arnault s'y retrouvent. Aucun OS decxhez Renault, pas d'aide soignante ou de professeurs des écoles mais certains des magistère des grandes écioles de commerces ou propriétaire d'hopiraux privés.

Si le Luxembourg n'est toujours pas considéré comme un paradis fiscal, il semble bien qu'ils sont environ 15 000 français à apprécier le goût si sélectif et élitiste du purgatoire.

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