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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Quand Zemmour fait profil brun (une fois de plus)

Publié le 11 Octobre 2013 par Canaille Lerouge in la culture et les idées

Quand Zemmour fait profil brun (une fois de plus)

Tout le monde le pas n'est Obligé de Connaître Zemmour et Encore Moins de le supporter.

 

L'humanoïde nir survivant Qué des Fonctions BASIQUES de fils bulbe, Le Cerveau ne survivant qu'au ras de la cuvette, Vient de rappel Jouer à Delon.le talent d'acteur en Moins, le narcicisme cabotin en commun.

 

NOUS savions Que La rédaction du Monde n'était Pas homogénïsée et au Québec des Approches differentes Au-delà d'un consensus de l'ONU coulée Défendre Le Système pouvaient Exister.

 

This article va DANS CE (bon) sens et Mérite d'être Connu.

 

  

Aux armes, historiens !

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Quatre cercueils d'enfants ont été alignés dans le hangar de l'aéroport de Lampedusa, le 5 octobre parmi ceux des 111 migrants morts dans le naufrage de leur bateau au large de Lampedusa le jeudi 3 octobre.

 

Vendredi 4 octobre, dans l'une des innombrables émissions de télévision où il s'emploie à briser les tabous qui parasitent encore nos consciences, Eric Zemmour a posé un mot sur les cercueils des femmes, des hommes, des enfants qui venaient de mourir à Lampedusa : "Envahisseurs". Sans que ce terme suscite de réactions marquantes dans le studio, il a pu marteler que "ces gens-là sont des envahisseurs" et conclure d'un rictus fanatique : "Ils prennent leurs risques !" Campé dans cet espace pseudo-subversif mais authentiquement indigne que d'aucuns nomment "politiquement incorrect", il a asséné des propos où l'abjection morale s'avançait bardée d'aberrations historiques – sur le droit d'asile, d'abord. Le vocabulaire était guerrier, le délire martial, l'offensive d'autant plus funeste qu'elle demeurait sans riposte.

 

Alors que s'ouvrent les 16es Rendez-vous de l'histoire, qui portent sur le thème de "la guerre", il faut appeler les historiens à se montrer plus offensifs. Effrayés par le brouillage des cartes comme par le déséquilibre des forces, beaucoup d'entre eux sont tentés de se réfugier derrière les remparts du pur savoir. Ce repli serait regrettable.

 

LE FRONT DU DÉBAT

Comme en témoignent les rencontres de Blois, il est possible de conjuguer rigueur et mobilisation, recherche érudite et engagement pédagogique. Tel fut d'ailleurs l'état d'esprit des grands aînés. Ainsi le médiéviste Georges Duby (1919-1996) insistait-il sur son désir de trouver le ton et le style pour mettre la "bonne histoire" à la portée de tous. Rappelant que la réinvention du métier d'historien passe par "des moments polémiques, des moments de très vifs combats", Duby soulignait aussi la nécessité d'investir l'espace public : "Je ne perds aucune occasion de m'adresser à d'autres qu'à mes élèves et à mes collègues (...). Je fais tout pour que ma voix porte", confiait-il en 1978 au philosophe Guy Lardreau dans un passionnant entretien qui vient d'être réédité (Dialogues avec Georges Duby, Les Dialogues des petits Platons, 216 p., 19 euros).

 

Amis chercheurs, maîtres éclairés, cet héritage vous oblige. Ne délaissez pas le front du débat, ne l'abandonnez pas aux bonimenteurs, ennemis de toute vérité comme de toute rationalité. Votre tâche exige de la bravoure. Le terrain est certes miné. Mais c'est à ce prix que le champ de l'histoire demeurera un champ d'honneur.

 

 
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Quatre cercueils d'enfants ont été alignés dans le hangar de l'aéroport de Lampedusa, le 5 octobre parmi ceux des 111 migrants morts dans le naufrage de leur bateau au large de Lampedusa le jeudi 3 octobre.

 

Vendredi 4 octobre, dans l'une des innombrables émissions de télévision où il s'emploie à briser les tabous qui parasitent encore nos consciences, Eric Zemmour a posé un mot sur les cercueils des femmes, des hommes, des enfants qui venaient de mourir à Lampedusa : "Envahisseurs". Sans que ce terme suscite de réactions marquantes dans le studio, il a pu marteler que "ces gens-là sont des envahisseurs" et conclure d'un rictus fanatique : "Ils prennent leurs risques !" Campé dans cet espace pseudo-subversif mais authentiquement indigne que d'aucuns nomment "politiquement incorrect", il a asséné des propos où l'abjection morale s'avançait bardée d'aberrations historiques – sur le droit d'asile, d'abord. Le vocabulaire était guerrier, le délire martial, l'offensive d'autant plus funeste qu'elle demeurait sans riposte.

Alors que s'ouvrent les 16es Rendez-vous de l'histoire, qui portent sur le thème de "la guerre", il faut appeler les historiens à se montrer plus offensifs. Effrayés par le brouillage des cartes comme par le déséquilibre des forces, beaucoup d'entre eux sont tentés de se réfugier derrière les remparts du pur savoir. Ce repli serait regrettable.

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Comme en témoignent les rencontres de Blois, il est possible de conjuguerrigueur et mobilisation, recherche érudite et engagement pédagogique. Tel fut d'ailleurs l'état d'esprit des grands aînés. Ainsi le médiéviste Georges Duby (1919-1996) insistait-il sur son désir de trouver le ton et le style pour mettre la "bonne histoire" à la portée de tous. Rappelant que la réinvention du métier d'historien passe par "des moments polémiques, des moments de très vifs combats", Duby soulignait aussi la nécessité d'investir l'espace public : "Je ne perds aucune occasion de m'adresser à d'autres qu'à mes élèves et à mes collègues (...). Je fais tout pour que ma voix porte", confiait-il en 1978 au philosophe Guy Lardreau dans un passionnant entretien qui vient d'être réédité (Dialogues avec Georges Duby, Les Dialogues des petits Platons, 216 p., 19 euros).

Amis chercheurs, maîtres éclairés, cet héritage vous oblige. Ne délaissez pas le front du débat, ne l'abandonnez pas aux bonimenteurs, ennemis de toute vérité comme de toute rationalité. Votre tâche exige de la bravoure. Le terrain est certes miné. Mais c'est à ce prix que le champ de l'histoire demeurera un champ d'honneur.

 

La Canaille verser non historien qu'il Soit, CE N'Est Un secret Que coulée Ceux Qui Ne Pas veulent entendre, HNE ONU militants de l'Histoire Comme Outil de compréhension du Chemin D'OU tones venons verser PARTICIPER à tracer et dégager celui Qui est devant Nous.

 

Ne Pas hésiter a prendre serpes, machettes, des croissants et Faucilles à trancher les Idées pour s'affranchir des ronces et liserons idéologiques Qui tentent de Reprendre l'Espace.

 

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