Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Sans trêve ni repos

Publié le 24 Décembre 2013 par Canaille Lerouge in réformisme, crise

Au moment où chacun fait effort pour ne pas croire au père Noël, certains tentent de nous entretenir dans le mythe.

Sans trêve ni repos

Plutôt qu'un discours indigeste sur la nature du réformisme, Canaille le Rouge vous fait profiter de la dernière (hélas qu'en date) livraison de la pensée du directeur de l'Humanité.

 

Avec cela, le capital à l'assurance de passer pas mal d'hivers au chaud.

 

Lisez cela et regardez ce que disait un certain Louis  Napoléon Bonaparte en 1844, 4 ans avant le Manifeste Communiste de Marx qui avec le manifeste fut en quelque sorte la réponse fondatrice de la pensée communiste.

 

Ecrit par P. Le Hyarick avant la dinde et le fois gras :http://patrick-le-hyaric.fr/la-gauche-devrait-faire-la-guerre-a-la-pauvrete/

Titre : "la gauche devrait faire la guerre à la pauvreté"

 

"Il est une information passée trop inaperçue la semaine dernière. Celle selon laquelle les Restaurants du cœur viennent de franchir le million de personnes y venant pour pouvoir manger. Et la même tendance est à l’œuvre pour le Secours populaire français ou les Banques alimentaires.

 

Jamais la France n’a été aussi riche, et jamais il n’y a eu autant de pauvres. Dans ces conditions les déclarations oiseuses du Président de la République, devant la presse à la fin du dernier Conseil européen la semaine dernière laissant entendre qu’il y avait en France une reprise même « poussive » prêterait à rire si ce n’était si grave et si triste.

 

La vérité c’est que l’actuelle Union européenne compte 120 millions de pauvres. Et de croissance on n’en voit pas !

 

On compte désormais des paysans pauvres, des travailleurs pauvres, des jeunes en situation de pauvreté au travail ou à l’université.

 

En vérité au cœur de la crise, les riches deviennent plus riches, et les couches populaires et défavorisées paient cette crise au prix fort. Heureusement que nous nous sommes battus avec acharnement depuis près de trois ans pour rétablir un « fonds d’aide alimentaire aux plus démunis ». Celui-ci disposera des mêmes crédits que le précédent fond.

 

Mais, si les actuelles évaluations négatives se poursuivent, ces sommes seront insuffisantes. Evidemment le mieux serait de réduire, et de supprimer la pauvreté. Oui, supprimer la pauvreté et l’insécurité sociale. Voilà un objectif que devrait se donner un gouvernement se réclamant de gauche. Or il n’en est rien.

 

Les revenus agricoles connaissent une baisse historique. Le niveau des salaires minimum et des allocations familiales n’augmentent que très peu, alors que l’impôt le plus injuste qui soit, la TVA va augmenter dans quelques jours.

 

Ajoutons qu’il ne peut y avoir de politique de l’emploi efficace sans une nouvelle politique industrielle, une nouvelle politique agricole, le soutien à l’artisanat et aux petits commerces, mais aussi une nouvelle politique du crédit qui doit favoriser la sécurité de l’emploi et l’investissement productif s’inscrivant dans une transition écologique.

 

Dans le même temps il est indispensable qu’une partie de celles et ceux qui, aujourd’hui n’ont pas accès au travail puissent bénéficier de périodes de formations nécessaires.

 

Dans l’immédiat il est indispensable de revaloriser le revenu de solidarité active, d’élargir l’accès aux soins, à l’électricité et au gaz par des prix abaissés et de créer une vraie garantie de formation et d’emploi pour les jeunes. Les emplois aidés et les emplois d’avenir pour les jeunes peuvent être un pas positif mais ils doivent être combinés avec la formation et l’entrée définitive dans l’emploi.

 

La gauche ne peut accepter un pays avec plus de huit millions de personnes considérées en situation de pauvreté et huit à neuf millions d’autres sont contraints de terminer chacun des mois à cinquante euros près.

 

L’enjeu d’une nouvelle répartition des richesses c’est-à-dire de la justice est plus que jamais visé"

Dans un opuscule qui fera date, dès 1848, un jeune encore un peu idéaliste, un peu fougueux, qui inventera le tandem en politique avec son pote Friedrich démontrera comment la nature de la société est liée aux rapports sociaux de production et d'échange ainsi qu'à la propriété d'iceux dérterminant un rapport sdocial d'exploitation qu'il nommera Capital.

Sieur Le Hyarick qui a politiquement fréquenté les mêmes universités que La Canaille, en plus certainement d'une formation universitaire lui permettant de mettre en perspective et d'enrichir ce que ce vieux Karl avait mis sur la table, aurait pu pousser sa réflexion.

Quand on lit son papier - cadeaux de Noel aux possédants rassemblés en classe - on se demande si c'est par résignation, paresse intellectuelle, cocktail savamment dosée des deux qu'il commet cet articulet qui ferait passer Kautsky pour l'exécuteur testamentaire de Rosa Luxembourg.

Le Capital ? Jamais cité.

 

Les causes de la crise, ectoplasme nuisible, sans origine concrête ? Causes non dénoncées pour ne pas faire peur durant les fêtes ?

L'appropriation collective des moyens de production ? Une vieille lune à ignorer.

La nature des rapports d'exploitation qui permettent l'enrichissement d'une minorité par un appauvrissement de la masse des autres ? Inconnue au Bataillon.

Quant au terme de lutte de classes, ce doit être une de ces insanités qui subsiste peut-être encore ici ou là, mais n'est plus à l'ordre du jour.

 

"Evidemment le mieux serait de réduire, et de supprimer la pauvreté. " mais en attendant...Et ça sert à quoi un parti communiste ? Pourquoi Jaurès a-t-il fondé son journal ? Pour attendre des jours meilleurs ou pour transformer le monde ? 

On croirait lire ou relire les thèses sur l'extinction du paupérisme revisité par une encyclique papale.

Encore que. Même celui en place à Rome à ce jour a des propos plus subversifs que le directeur de l'Humanité. À croire que c'est pour cela que le taulier du Vatican a cru devoir se défendre la semaine dernière de ne pas être marxiste ; pour pas qu'on le confonde avec Le Hyarick, l'image sociale de l'église aurait pu en pâtir.

C'est vrai que mesurés à l'aune des principes développée par Le Hyarick, les marchands du temple ont encore de beaux jours devant eux.

Finalement merci monsieur le directeur pour cette savante démonstration de ce qu'est la pensée que jusqu'à votre arrivée à ce poste, avant vous, tous les directeurs de l'Humanité avaient comme principe commun de combattre.

 

Meci pour cette démonstration très concrête de ce qu'est dans la France de 2013 le parti réformiste.

 

Seule excuse, le PS était tellement parti vers la droite qu'il y avait un espace à prendre, la nature ayant horreur du vide.

 

Commenter cet article
R
Il y a pire encore. &quot;Heureusement,que nous nous sommes battus avec acharnement depuis près de 3ans (date de l'élection de François le Petit ?,) pour rétablir &quot;un fonds d'aide alimentaire aux plus démunis&quot;. Celui disposera des mêmes crédits que le précédent fond. Fin. <br /> Vous êtes trop bon mon Bon ! Cet article pourrait s'intituler : &quot;Ses pauvres à soi&quot;.
G
Je suis fatigué de mettre en accusation dans Facebook &quot;l'inneffable PLH&quot; comme le surnomme l'animateur de &quot;Faire Vivre et Renforcer le PCF&quot;(www.lepcf.fr) Pierre Kuleman, ils sont hélas tous comme ça dans ce qui est devenu un canard de merde que je n'achète plus (en outre l'essentiel est gratos sur internet). <br /> Le compte rendu du congrès du PGE sur son blog vaut son pesant de cacahuètes, comme du reste tout ce qu'il écrit, et qu'il dit publiquement (cf. son discours de la fête de l'Huma en 2012 où il soutien l'ASL contre le sanguinaire Assad).<br /> C'est donc bien plus grave que la personne de Le Hyaric.<br /> Ainsi que tu l'écris en conclusion tout le PCF (tendance majoritaire avec 20% d'adhérents votants) d'un 36ème congrès, par ailleurs bidouillé) qui a sombré dans le réformisme.<br /> Et à la base, ça se barre ou ça suit de façon servile.