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Certains vont crier à l'acharnement, mais quand même, camarades – La Canaille use de ce terme fraternel parce qu'il n'est pas possible que vos repères se soient effondrés à ce point - ouvrez les yeux!!
L'Humanité, pas besoin ici de faire le rappel des valeurs qui l'ont portées, dans le numéro qui restera en ligne au moins trois jours (weekend oblige), prend si ce n'est totalement fait et cause pour "l'opposition ukrainienne", les renvoie dos à dos d'avec un gouvernement qui ne vaut pas mieux (mais légalement élu) sans jamais aborder la question du peuple.
Quiconque prend le temps de pianoter sur son clavier, ouvre un livre d'histoire sait que les "européistes" ukrainiens sont d'authentiques nazis, antisémites, anticommunistes.Leur fondateurs ont été en première ligne des massacres et génocides. CVe que d'aucun appelle la shoah par balle, c'est eux. Leur héritiers que soutienent les chancelleries de l'UE aujourd'hui revendiquent cet héritage.
L'Humanité se range avec ceux qui protestent contre l'interdiction de leurs manifestations.
Voila comment le journal en rend compte :
"« L’opposition et la majorité (...) devraient (...) examiner les questions qui ont été posées : la démission du gouvernement et les questions liées à des lois votées », a expliqué le président du Parlement, Volodimir Ribak.
Les lois en question sont celle adoptées jeudi et jugées liberticides, tant par l’opposition que par les chancelleries occidentales. Elles prévoient notamment des peines de prison de quinze jours pour les participants à des manifestations illégales. Le vote de jeudi 16 a mis le feu aux poudres. Depuis, les manifestations sont plus violentes, notamment sous l’influence de milieux d’extrême droite qui choisissent délibérément l’affrontement avec la police."
Nous sommes à quelques jours de l'anniversaire des manifestations factieuses du 6 février 1934. Le PCF alors et la CGT avaient demandé leur interdiction et répression. Ils avaient tort ?
Quand les mêmes attaquent l'Huma en 1956, les militants qui viennent se faire casser la gueule pour défendre leur journal d'alors, ils avaient tort ?
Interdire les nazis, pour un état aussi souverain que non soutenu par les démocrates dont Canaille le Rouge s'honore de faire partie, est-ce du liberticide systémique ?
Doit-on mettre un parterre de pétales de rose sous les pieds des apôtres de Sobibor et Buchenwald ?
Qui les soutient ?
Les dirigeants de l'UE et donc droite et PS en France qui nous refond le coup de la Syrie de l'Irak ou de la Libye.
Être communiste, il est vrai que le journal ne le revendique plus (mais sait faire jouer le réflexe quand il faut solliciter vos moyens), c'est être capable de dénoncer des régimes antidémocratiques sans en appeler aux fascistes pour les remplacer. Imaginez-vous le journal de la solidarité à Rosa Luxembourg et Karl Liebknecht en appeler à Hitler pour combattre Ebert ? Le congrès de Tours, vous l'avez oublié y compris sur cette question-là ?
Combattre les factions ukrainiennes, oppositions comme gouvernement, cela s'appelle se placer du côté des peuples et porter un point de vue communiste. Où est-il ?
Celui qui écrit cela et signe Canaille le Rouge a été CDH durant 32 années. Comme nombre de ses camarades dans les entreprises, cela lui a valu sanctions, brimades, moqueries de ses voisins et parfois rancœur de son entourage pour les moments familiaux sacrifiés quand en plus il participait au poste de vente sur le marché. C'est dire la difficulté à tourner la page.
Mais quand même, en moins d'un mois d'une nouvelle année, entre dans l'HD voir Robespierre mis en équation à Hitler, et dans l'HQ le soutien au nom de la liberté aux adorateurs du même qui avant de s'appeler Svoboda d'appelait "parti national-socialiste ukrainien" n'est même plus dans le domaine du débat d'idée. C'est à combattre.
Imagine-t-on Péri soutenir les hitlériens des Sudètes ?
Vous condamnez –à juste titre - et La Canaille y a pris sa part, les saloperies d'un dieudonné et vous diffusez le journal qui reste d'une condamnable molesse devant ses clones ukrainiens.
Si vous voulez un jour regagner un peu de crédibilités, il va falloir que vous fassiez un peu de ménage, y compris dans vos cerveaux.
Soit vous mettez à la porte à coup de pied au cul toute l'équipe qui salit le titre en s'y essuyant les pieds à chaque occasion, direction et rédaction en chef comprises, soit vous les laisser tomber. Vous perdrez alors le titre sans y retrouvez dignité. Donc relevez un peu la tête, bordel!!!
Là aussi la barricade n'a que deux cotés.
Souvent, vous vous dites pensant à l'époque héroïque de la Résistance –combien de fois ne l'a-t-on pas entendu – qu'aurais-je fait à la place des anciens ?
Posez-vous donc la question, mais de leur point de vue.
Que feraient-ils aujourd'hui ?
Au mieux, ils vous distribueraient des baffes et certainement qu'ils reprendraient le combat pour faire disparaitre ceux qui en occupant le titre leur ont volé la mémoire de leur combat.
Maintenant, c'est à vous de choisir.