de la part d'un des plus grands cinéastes
du 20ème siècle :
Alfred Hitchcock
Nous sommes très nombreux à associer des cinéastes à des titres forts sur l'histoire de la Seconde Guerre mondiale.
Alain Resnais de "L'année dernière à Marienbad" et "Nuit et Brouillard", René Clément de "La belle et la bête" et "La bataille du rail" pour ne pas parler du "Jour le plus long", "La grande évasion "et quelques dizaines de très grands films qui scandent avec plus ou moins de bonheurs la volonté de parler d'histoire, de cette Histoire, la volonté des artistes du 7eme art de mettre l'horreur dans la lumière pour interdire son retour.
La politique d'extermination génocidaire du système nazi ne peut résister devant la réalité des bandes d'actualités filmées "à chaud".
Un des plus grands cinéastes du 20ème siècle, Alfred Hitchcock, comme dans une sorte de duo avec A. Resnais, sans autres matériaux que sa voix si caractéristique, ses silences et des images tournées par les armées de Libération des peuples à l'Est et à l'ouest, a monté dans l'urgence un film de 53 minutes.
Canaille le Rouge n'est pas sûr que sans préparations, même si les nazis n'avaient ce genre d'états d'âme pour leurs victimes, ils soit visible par tous les publics sans une information préalable tant il montre froidement comme une autopsie ou un cours de médecine clinique ce que fut la barbarie nazie et la réalité des comportements humains de celles et ceux qui ont laissé le crime s'accomplir.
Plutôt que de polémiquer sur les obscénités de tréteaux et la complicité de ceux qui les éclairent. Retour sur l'histoire avec Alfred Hitchcock.
Merci à D Bleitrach qui a permis à Canaille le Rouge cette découverte.
La Canaille se permet d'insister : pour les jeunes publics (et en tout cas de son point de vue pas à moins de 12 ans) pas de présentation sans vision préalable des encadrants et nécessité d'une préparation. Pour avoir pourtant la couenne épaisse l'auteur de ces lignes bien armé à parfois dû s'accrocher.