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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Il fait fort Lamy !

Publié le 4 Avril 2014 par Canaille Lerouge in OMC, provocateur, économie, politique, smic

 

Quand les €uros

se pèse

en

Pascal

Il fait fort Lamy !

C'est un bouquin que connaissent tous les étudiants en droit, en éco, un des livres de chevet des "DRH" qui devrait l'être pour les secrétaires de CE et les syndicalistes.


La lecture patronale y est dominante. Elle est d'abord difficile parce qu'écrit en langue de droit, version Dauphine ou HEC de la langue d'un bois qui se veut étanche voire hermétique à toute idée non marquée par le libéralisme.


Heureusement existe un accompagnement robotisé sous forme d'un clone dont les gènes ont été captés sur un militant socialiste , garantie de la dimension populaire, un clone qui après avoir été formaté dans les meilleurs laboratoires de Sciences Po Paris, d'HEC et de l'École nationale d'administration (promotion Léon Blum) a été remis en circuit.

 

Comme on le disait dans l'ancienne monnaie, un homme de valeur, un Pascal, ça compte.

 

Ce pascal, membre du Parti socialiste depuis 1969 et membre de son comité directeur de 1985 à 1994, fut conseiller du ministre de l'Économie et des Finances Jacques Delors (avril 1981-juillet 1984) et directeur adjoint du cabinet du Premier ministre Pierre Mauroy (1983-1984).

 

Il a exercé de 1983 à 1994 les fonctions de directeur de cabinet du président de la Commission européenne Jacques Delors, dont il fut par ailleurs le collaborateur au G7. 

 

Il est ensuite directeur général du Crédit lyonnais puis à Bruxelles pour occuper le poste de commissaire européen au Commerce sous la présidence de Romano Prodi. 

 

Un homme de gôche tellement comptétent qu'avec l'appui de Raffarin et de Jacques Chirac, il est élu le 26 mai 2005 directeur général de l'Organisation mondiale du commerce (OMC).


L'OMC, un chef d'œuvre de démocratie disent les experts : chaque pays compte pour un c'est ainsi que la Chine ou l'Inde compte autant que le Sultanat de Brunei ou le Qatar.


Comme on dit au FMI, Lamy fait partie de Lagarde rapprochée du capital et à ce titre est aussi cette version humanoïdisée du Lamy social dont voici le credo tel que rapporté par le journal de révérence :


Comme « Il faut donner un coup de reins pour traiter ces problèmes profonds que sont le chômage, la perte de compétitivité et la médiocre rentabilité des dépenses publiques. »
"je pense qu'à ce niveau de chômage il faut aller vers davantage de flexibilité, et vers des boulots qui ne sont pas forcément payés au smic" ;" « Un petit boulot, c'est mieux que pas de boulot.".


L'homme n'est pas "idéologue", non, mais son cadre de réflexion théorique et de sortir les Français de l'idée que :
« Leur pays rayonne sur une planète qui est en train de pourrir sous l'effet d'une mondialisation catastrophique ». « Aussi longtemps qu'on ne changera pas cela, les Français resteront ce qu'ils sont aujourd'hui : les champions du monde du pessimisme, de la déprime ».

 

Enfin un de ces génie qui se consacre à changer le pei^le pour qu'il devienne intelligent.

 

Trémolos dans la voix :
« Je connais des gamins de 15 ans dont les parents n'ont jamais eu de boulot. Pour moi, c'est le signe d'une gangrène.

 

D'où le besoin pour Lamy des rentiers devant les sauces recuites  de sortir de l'échec des "solutions traditionnelles".


C'est que le montant des économies budgétaires à réaliser atteint, selon note bon Pascal, « au moins 60 milliards d'euros d'ici 2017 ». Bercy prépare le plancher avec les 50 du pacte de Blummollet.


C'est au nom de cela que monsieur Lamy appelle à accepter des petits boulots.


Canaille le Rouge se permet de préciser : jusqu'à il y a peu, Lamy du Capital gagnait mensuellement (chiffres tirés de la misérable favela financière qui l'hébergeait – l'OMC,) env. 21 SMIC français par mois, à ce salaire il fallait ajouter une somme de 15% en plus servent à cotiser pour sa retraite donc pas loin de 3 smic pour financer les retraites qu'il appelle à lamyner ...pour les autres.


Ah, au fait, La Canaille oubliait de préciser : ces sommes sont nettes d'impôts.


Vous comprenez pourquoi la droite fait la gueule ? 

Le PS lui pique son fond de commerce.
 

Vous comprenez pourquoi le Medef reste silencieux ? 

On ne parle pas la bouche pleine et quand c'est le PS qui donne la becquée...on déguste.


Oui, un bel exemple de socialiste, une sorte de modèle d'exposition.

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