Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Si la police doit être au service de la population, une milice est au service du pouvoir

Publié le 26 Mars 2023 par Canaille Lerouge in repression, Fascistes, milices, police, abjection, actions, écologie, économie, environement

Le premier affrontement

de classe frontal

autour de la question de l'eau

dans notre Pays.

Si la police doit être au service de la population, une milice est au service du pouvoir

Mesurant l'urgence de se donner un ballon d'oxygène dans la période, le pouvoir et son fascisant ministre de l'intérieur s'agitent depuis des espaces excentrés des places habituelles de la colère sociale en espèrant pouvoir ainsi faire diversion.

Ils s'escriment à instaurer un climat de guerre civile avec l'aide d'activistes répertoriés, laissés libre de tout mouvement, libre de traverser le pays sans entraves pour converger dans cette partie de notre pays où des femmes et des hommes avec leurs organisation de proximités, par des luttes ancrées dans la vie quotidienne, agissent pour s'extraire du carcan historique réactionnaire qui les entrave. C'est le cas de ce thème semblant moins mobilisateur au départ : les mégabassines. Occasion pour la coalition des macroniens, des LR, du RN et autres réactionnaires de tous poils pour monter une diversion et engager un cycle de violente répression contre  30 000 personnes, d'engager une campagne de terrorisation par la criminalisation de tout mouvement social. 

A partir d'une colère aussi forte que légitime des populations spoliées de leur droit universel à l'eau, le pouvoir a crée de toutes pièces les moyens d'un affrontement médiatisable. Déploiement de forces provocatrices, répression des manifestants pacifiques, médiatisations sur le 20h00 de FR2 et celui deTF1, en boucle sur les BFM et consort. Les chiens de garde piaffant d'impatience de pouvoir organiser l'amalgamme population, grevistes, ONG, élus opposés au projet et casseurs .

Il faut dire que l'échec médiatique des B-B de Darmanin dans les manifs parisiennes , l'identification à l'extrême droite des incendiaires de la mairie de Bordeaux, les bavures de leurs "brav-m" pesaient de plus en plus défavorablement pour Macron et ses connétables dans le débat. 

Vite, trouver réfuge chez le comparse Retailleau et ses chevaux légers des Chambres de Commerce et d'industrie, les Chambres d'Agriculture pour venir au secours des pilleurs parasites de la FNSEA.

Au passage une démonstration s'opére ; si la police doit être au service de la population, une milice, elle, est au service du pouvoir. Les projecteurs de l'actualité le démontre, nous n'avons plus ou presque plus de police mais devons faire face à un usage milicien des forces dites de l'ordre, armée comme la légion étrangère cherchant son Kolwezy, agissant comme les paras de Bigeard à Alger pour traquer la meute pour reprendre les termes du Grand-Duc élyséen factotum du capital. Il faudra vite y revenir tant cela est grave.

Le déploiement de la provocation repose sur l'assistance du pouvoir aux hobereaux de la FNSEA dans leur remise un cause au nom d'un droit usurpé de propriété du plus ancien service public de note pays, un service vital, l'acces à l'eau.

Un bien commun depuis l'antiquité.. retenue, étangs et bassées, lacs et barrages, drainages, canalisation et aqueducs, prud'hommie, historiquement la paysannerie française a su créer et entretenir ce service public compris la préservation de la ressource par des retenues maitrisée de l'eau soit alimentées par barrages soit par réservoirs qui intégrés dans l'usage des terres et bien entretenus ne gardaient qu'un contenu issue en amont des précipitations et du ruissellements naturels des rivières et restitant les trops pleins pour abonder nappes et réseaux en permanence vers l'aval .

Avec l'agro industrie productiviste et singulièrement céréalière avec en tête ceux assurant le rendement de l'élevage intensif tel le maïs, les apports massifs de phosphates (issus du pillage néo colonial du continent africain) et d'azote, les marquis de la PAC se sont décrétés un droit de propriété (illegal) du sous sol et de ses nappes phréatiques.

Les gros agrariens après avoir réorganisé à leur profit la redistributions des terres au moyens du remembrement, avec le concours des structures euro-communautaires et de leur apendice gouvernemental français se sont  octroyés le droit de puiser et épuiser les nappes de stocker au prix d'immenses gâchis environementaux le fruit de ce hold up.

Leurs pratiques participant au déréglement climatique, soutenant les pratiques dévastatrices de l'élevage intensif organisant la dégradation lourde de la qualité de l'eau tant dans les nappes qu'ils épuisent que sur les bassins versants qu'ils poluent jusqu'à la mer.

C'est ce que refusent les populations tant il est vital socialement et culturellement de garder ce qui est le creuset historique du bien vivre rural.

Comme celles-ci s'opposent de façons inhabituelles dans un espace considéré historiquement comme moins perméables aux colères sociales par les barons du capital, ces derniers considerant cet espace comme leur chasse gardée, raison de plus pour eux d'utiliser les ressorts qui on fait leurs preuves en juin 68. Cristaliser la peur des meutes déferlentes, au besoin oragniser la logistique de la provocation voila leur nouveau crédo. Parions qu'il ne manquera pas ici ou là dans les prêches dominicaux de relais pour tenter de valider le message.

Que cela soit autour de la question de l'eau que ce nouvel espace de confrontation avec le capital se manifeste est  aussi important que les questions géostratégiques quand on sait que les stratégies impérialistes des grandes puissances gravitent toutes autour de la maitrise militaro économique du massif himalayen châateau d'eau de la planete et de la question de l'Amazo,ne comme vecteur de l'avenir humain du cône sud du continent américain.

Dénoncer ici les supplétifs procateurs infitrés via la DGSE et ses "drones", leur collusion avec les milices policières de Macron partcipe à la part mondilalisée de la lutte de classe qui une fois encore, telle les barricades, n'a que deux cotés.

Face à un capital qui organise par tous les moyens y compris coercitifs la captation de toutes les ressources naturelle et leur marchandisation, qui considère le travail humain comme une ressource à épuiser pour entasser ses profits, la provocation de ce dimanche face à la légitime exigence du refus des mégabassines ouvre dans ce moment de grand mouvement social un nouvel espace de l'affrontement de classe aux conséquences peu mesurables mais porteuses d'avenir.

Commenter cet article