Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Le clin d'oeil d'écologie politique

Publié le 30 Mai 2014 par Canaille Lerouge in politique, illusions, écologie

Algues vertes 

&

algues vert-de-gris

Le clin d'oeil d'écologie politique

Premiers regards printaniers, première respiration post hivernale sur le bord de la plage. C'est là. À vue de nez et devant le paysage que cela s'est venu à l'esprit de La Canaille.

Les algues vertes reviennent et commencent à s'accumuler. Constat qui ramène à la politique, frontalement.

Caulerpa taxifolia méditérranéenne au sud ou ulva armoricana qui  ici existe à l'état naturel dans l'océan. Inoffensive quand elle est noyée dans le flot même s'il faut rester vigilant, celle des rives de la méditerranée étant plus virulente. 

Longtemps, les éléments ont su faire avec pour éviter l'accumulation qui devient putréfaction dès que le reflux se produit.

Les causes de la prolifération au phare ouest sont connues et donc connus aussi les moyens de les éviter.

D'autant que si dans l'eau ou en léger liseré vert tendre, elles peuvent tenter d'illusionner, la suite des marées, leur force s'étiolant marque le repli du flot vers de bas coefficients qui, vite, par l'accumulation, les entassent, mettent en fermentation au point de laisser percer au travers d'une croute devenue naturellement vert-de-gris des odeurs nauséabondes insupportables, révélatrices de l'accumulation sulfureuse de leur nature.
Oh, Canaille, on voit où tu veux en venir avec ta comparaison : le f-haine c'est comme les algues vertes atlantiques où il n'accoste pas ou moins ou les virulentes taxifolia bitéroises et autres...

Halte-là camarade ne va pas si vite. Certes, tu as pigé par où La Canaille voulait faire passer ta reflexion, mais de reste pas à mi-parcours, poursuivons ensemble le raisonnement.

Relis plus haut ce qui est écrit : " leurs causes sont connues et donc connus aussi les moyens de les éviter", là est l'important avec sa version du moment :

Passons donc à "Beauverba toxifolia", version brunissante des algues polluantes qui prolifèrent parce que l'organisation économique des hommes produit tellement de déchets (là, une suraccumulation de ploutocrates que les pilotes actuels de la société ne veulent pas recycler) que cela l'intoxique en profondeur. Cela pour accumuler dans les coffres du CAC à rentes du profit issu de la création des richesses que la même société voit lui passer sous le nez.

Et là, nous y sommes.

S'il faut se débarrasser les algues brunes ou vertes, il faut surtout arrêter l'eutrophisation qui permet leur démultiplication exubérante.
Depuis quelques jours, des associations de jeunes se mobilisent pour aller nettoyer nos plages de ces algues vert de gris.

C'est très bien et surtout ne rien faire pour les en décourager et faire grandir leur mobilisation.

Mais pour que celle-ci soit efficace durablement, permettez quand même à Canaille le Rouge de leur dire que parmi ceux qui leur fournissent pelles et râteaux pour entasser la pourriture à détruire, se sont glissé les mêmes qui soutiennent les producteurs de ploutocrates.

Comme si la chambre syndicale des éleveurs de porcs appelait à lutter contre les producteurs de lisier. Le PS et ses relais appelant à manifester contre les dangers que sa politique produit à grande échelle et à flux tendus.

Supprimer les algues vertes en subventionnant l'agriculture intensive c'est comme chasser le f-haine en voulant sauver le système économique qui le produit.

Le fascisme, c'est le capitalisme qui s'adapte à la crise pour maintenir les conditions de sa domination par tous les moyens.

Donc, si isoler le f-haine et travailler à le cantonner est une bonne chose, laisser les fournisseurs d'outils s'en repaitre et l'alimenter pour s'en servir de repoussoir est pour le plus grand nombre des porteurs de pelles et râteaux renouer avec le mythe de Sisyphe et, pour ceux qui fournissent les outils, jeter de la poudre aux yeux.

 

Commenter cet article