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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Monopoles privés, 25 mai et

Publié le 16 Mai 2014 par Canaille Lerouge in lutte de classe, politique, économie

La légion des traders

A vous de mettre flèches, dates pour la dernière colonne et de compléter

A vous de mettre flèches, dates pour la dernière colonne et de compléter

 

 

Tandis que "l'Huma.fr" fait dans l'éco-sociétal avec la lettre de monsieur Kerviel au président de la République, Canaille le Rouge va aller triturer les octets côté éco-social.

L'explosion de la spéculation bancaire s'est faite dans la foulée du démantèlement du secteur public industriel et la construction d'une confrérie d'oligarque qui à l'image de Bouygues recevant la première chaine de l'Ex ORTF des mains de Mitterrand, va s'élargir à mesure des "privatisations des fleurons industriels.

Tous construits sur financements publics, garanties statuaires pour leurs personnels ou, pour certains autres, capacités des fonctionnaires de la République à inventer, construire et faire efficacement fonctionner des outils assurant l'égalité de traitement (tarifs compris) en tous points du territoire.

L'argument de force était que l'espace de concurrence libre et non faussée était la garantie absolue "d'interdire les monopoles sectoriels" et de sortir l'activité d'une "bureaucratie qui interdisait la souplesse seule capable de faire baisser les prix."

À 8 jours d'une eucharistie où la messe est loin d'être dite tant l'église ne se remplis pas, le bilan est facile à faire. Les rentes que le pillage de la richesse industrielle publique pillée ont été utilisée par les banques privatisées pour jouer contre l'économie nationale cela avec l'aide des légionnaires des salles de trading.

Les monopoles privés existent et l'état se met à disposition pour organiser les concentrations que le capital exige pour sa rémunération et son taux de profit (Alstom-CGE-Siemens, Orange- Bouygues- SFR,  SUEZ- GDF et la suite, SNCM et mafia Corse etc.)

Avoir de la compassion pour les pôvs traders, c'est comme pleurer sur la mort d'un soldat de métier. Dans les deux cas, il s'agit d'accidents de travail.

Canaille le Rouge à plus de compassion et surtout une réelle solidarité pour le gars du bâtiment que l'absence de sécurité réglementaire précipite en bas d'un échafaudage ou un ouvrier de la voie à la SNCF (ou d'une boîte sous-traitante) fauché parce que RFF a économisé sur l'organisation de la protection.

Titrer pleine page quand l'état lâche la SNCM pour donner des gages à Véolia, user de la CDC pour faire levier pour accélérer la remise des activités en méditerranée à des blocs mafieux, c'est aussi installer un écran de brouillard qui aide superbement la politique d'un gouvernement qui justifie l'appellation ici décernée à son chef : "le maquignon de Matignon".

Dans le même temps Orange (issue de France télécom privatisé), Renault, EDF, organise des charrettes de licenciement que leur ancien statut interdisait. Cela a-t-il donné un centime de pouvoir d'achat en plus une once de confort de service de plus à celles et ceux qui approuvaient qu'on s'attaque aux "nantis" de leur palier en soutenant les nantis de Neuilly ?

Mais en tirant les garanties sociales vers le bas cela a permis l'attaque globale de toutes les garanties sociales et a installé ces rémunérations obscènes, pornographie oligarchique, qui devrait conduire à ce que le peuple fasse bouffer de force leurs biftons à ceux qui ceux qui s'y vautrent.

Face à cela pas de riposte à niveau porteuse d'une réponse sociale, économique politique. La force politique et sociale qui s'était créée il bientôt un siècle pour l'organiser veut nous faire croire que son projet de ceinturer les serrures de coffre-fort avec ses bons de la semeuse assurera la collectivisation de plus en plus indispensable pour répondre en masse aux besoins sociaux et stopper les gâchis. Interdire l'accumulation et la spéculation, c'est faire de l'écologie composante d'une plus globale elle aussi nécessaire.

Comment lutter contre les gâchis quand on s'inscrit dans la défense du système et les institutions qui les organisent, légalisent et développent comme moteur de la société ?

La boucle se boucle : le journal crée pour lutter contre le capital se mobilise pour défende un de ses légionnaires et le parti qui l'a porté se fait, avec son pôle public qui par définition induit la présence d'un privé qui ne tolérera jamais le premier. Il nous propose de se servir de ses bons de la semeuse en faisant croire que les concentrer dans une urne le 25 25 mai pourrait participer à la lutte contre les monopoles privés.

Si les formes d'organisation de la propriété collective restent à affiner, tout est bon à explorer dès lors que les anciens squatteurs sont chassés, que les producteurs décident de l'usage des outils) à partir des besoins exprimés par les utilisateurs (collectifs et individuels), toute réforme qui ne postulera pas l'expropriation sans indemnité des détenteurs des capitaux liés aux monopoles privés, l'organisation là où c'est nécessaire une réponse publique collective sur base de service publique, oui toute réponse qui ne partira pas de cela sait qu'elle assurera des jours tranquilles à ceux qui embauchent des légionnaires du trading.

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