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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Sur le pont d'Avignon♭ , on y lutte ♫, on y lutte♫ (bis) etc.

Publié le 16 Juillet 2014 par Canaille Lerouge in intermittents, lutte de classe

Sur le pont d'Avignon♭ , on y lutte ♫, on y lutte♫ (bis) etc.

Les intermittents donnent le "La"

Ce titre du "Monde" de ce soir : "A Avignon, Aurélie Filippetti prise à partie par des intermittents"

D'abord, un point d'ordre : pas prise à partie mais interpellée.

Quand on est pris à partie on passe un sale quart d'heure. Si La Canaille a plusieurs fois été pris à partie par des adversaires (dont une fois des cadres du PS parisien qui maniaient mieux le manche de pioche que la dialectique), il n'a jamais pris à partie madame Dufoix quand nous l'avons interpellée alors qu'elle venait casser des centres de santé de proximité rue Charcot dans le 13ème.

La différence n'est pas que sémantique.

Ensuite, rappeler à une girouette qu'elle n'est pas le vent n'est pas l'agresser mais lui donner sa fonction sociale, industrielle, ou là, la caler dans son rôle politque et économique : un commis d'ordre n'est pas donneur d'ordre, un laquais n'est le maître. 

Enfin, puisque le terme de pris à partie est utilisé, Canaille le Rouge,dans son fort intérieur se gratte le bulbe pour savoir pour savoir si encourager ce genre d'avancée dans la riposte ne serait pas une bonne chose pour le mouvement social ?

Si Jouhaud avait été interdit de parler sur la tombe de Jaurès, les travailleurs aurait-ils pas pu agir contre les égorgeurs sociaux d'aout 14 ?, Si Belin avait du prendre des vacances forcées dès 1938 pour causes de rééducation fonctionnelle, cela n'aurait pas obligatoirement réglé mais aurait mis du plomb dans l'aile dans la charte du travail.

Un peu comme une déclinaison d'un théorème de Schmidt positivement recalé : "les coups de pied au cul d'aujourd'hui font leurs hésitations de demain et nos avancées politiques et sociales d'après demain".

Sauf que de plus, dans cette approche là, c'est le mouvement social qui avancerait en grande pompe.

A ceux qui trouvent le propos hardi, voire subversif, rappelons que cela a un nom. Cela s'appelle la lutte de classe et ne pas la mener laisse libre de ses mouvements le camp d'en face qui lui n'a pas d'hésitation.

Camarade intermittents vous montrez le bon chemin.

 

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