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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Départs et recompositions, solde tout compte ?

Publié le 26 Août 2014 par Canaille Lerouge

TVA comprise ?

ça, c'était avant ... mais bientôt sur vos écrans ....

ça, c'était avant ... mais bientôt sur vos écrans ....

Frondeurs disent-ils.


Le Chevalier Arnaud et son Benoît d'écuyer escortés de la belle Aurore ont rompu les ponts.


La traversée d'un Rubicon qui se jette dans la Seine entre le quai Voltaire et celui d'Orsay va-t-il leur raffermir chairs et idées ou tout cela n'est-il qu'épiphénomène entre Varennes et St honoré ?


La question ne serait pas posée de cette façon provocatrice si la lettre de la dame, les propos de l'écuyer, l'inscription confirmée du chevalier blanc dans la logique dont il dénonce les conséquences " Il nous faut marcher sur deux jambes : d'un côté, l'aide aux entreprises, de l'autre l'aide aux ménages "  n'incitaient aux plus grandes réserves.


Un projet authentiquement socialiste peut-il être compatible avec l'injection de fonds publics sans fin dans des entreprises dont l'accès aux décisions est interdit à ceux qui les financent ? Un peu comme si Jaurès avait dit “ parce que socialiste, je voterai les crédits de guerre ".


Limite du choix social-démocrate qui produit et reproduit toujours les mêmes conséquences. Dernière phrase qui incite à la prudence quand le Zorro du Creusot nous dit à propos du maquignon de Matignon : nous nous sommes séparés à l'amiable ".


Le moins qu'on puisse dire c'est que la guerre n'est pas déclarée contre les auteurs d'une des politiques la plus thatchérienne que la France est subie depuis 1944. l'envolée le même jour du CAC à rentes montre qui est satisfait de la confirmation des choix en cours comme feuille de route du futur gouvernement.
Les explications de rupture apportées confirment cette vacuité : les trois n'appellent pas à des transformations de la société mais disent et reviennent depuis bientôt 36h00 sur le besoin d'éviter le traumatisme de 2002 et la présence du f-haine au second tour de la présidentielle. Leur seul horizon.
Toujours ce point de mire et cette raison.

 

Or, la seule façon de combattre le f-haine c'est de redonner de la lisibilité à la lutte contre la crise en s'en prenant au capital pour donner au travail. 

 

 S'en prendre au curseur et donner des points d'appui à ceux qui produisent les richesses pour les avoir sous contrôle, les répartir. De de plus, ce sera bon pour les finances publiques. 

 

Ce sont 220 milliards que le gouvernement sortant a donné au capital au titre de l’aide aux entreprise, autant qui manque pour relancer l’activité par la consommation.

 

Et on apprend, en plein remaniement cela lui donne du sens, que Valls se dirige vers une hausse de la TVA reprenant à son compte les songes d'Attali rendus plublic il y a peu.

 

Le bilan est là :« Avec 0 % de croissance depuis le début de l'année, il ne faut pas s'attendre à ce que – malgré les politiques de l'emploi – le chômage diminue », a déclaré ce 26 août le ministre sortant du (le?) travail sur Europe 1. 

 

Est-ce de casting ou de choix politiques dont on a besoin ?


Toute politique qui cherchera plus à consolider un front politicien déconnecté des aspirations populaires que de donner en masse des moyens de vivre et d'intervenir est condamnée à être battue. C'est là-dessus que surfe la démagogie du f-haine.


Le Monde, de façon certes involontaire a fait un titre digne de Libé des grands jours : " Cinéma : les sorties du 27 août ".


Celle déclaration d'autre provenance, le 25 n'est pas mal non plus : « Nous n'obtiendrons rien sans effort, rien sans abnégation, rien sans courage ",
C'est une de ces saillies qui structurent colère et indignation. Elle a été prononcée par celui qui s'est faire élire sur des valeurs partagées par le plus grand nombre pour aller servir des intérêts égoïstes de ceux qu'il annonçait combattre. L'homme qui parle de s'en prendre maintenant aux seuils sociaux de la représentation syndicale sans pudeur ni vergogne parle du CNR pour mieux servir les héritiers des collabos comme en Ukraine, il participe armer les SS.


Ceux à qui Blummollet fait la morale, ils en ont du courage pour tenir sous les coups de boutoir de la casse sociale. 


Les péripéties politico gouvernementales, au regard de ces situations qui produisent une colère sans débouchés possibles, confirment les choix de ceux passés du statut de gérants loyaux à meilleurs gestionnaires pour le capital.
Donc pas de procès d'intention, mais par contre, le constat d'une mise en place d'un dispositif de ratissage, une sorte d'alternance interne au sein du PS devant la peur de la dérouillée annoncée.


Reste la question de l'issue.


Depuis dimanche, les réseaux sociaux sont le champ de bataille d'un affrontement pro et anti JLM. Canaille le Rouge ayant été sollicité via son écran sur le sujet et ayant dit que pour lui l'essentiel était non pas qui pour faire mais quoi faire et comment le construire, il a été vertement renvoyé dans ses pénates avec ce " Il est indispensable d'avoir un porte-parole, point , taxe ça de providentiel si tu veux, c'est une fois de plus réducteur pour ceux qui se regroupent et discutent proposent et choisissent , ceux dont tu ne fais pas partie vraisemblablement ".


La philippique étant due à l'idée suivante avancée par La Canaille :
" 150 ans de mouvement ouvrier et révolutionnaire démontrent que la recherche d'hommes providentiels et la délégation de pouvoir qui les portent ne mènent malgré eux, à cause d'eux voir sans eux (assassinat de Jaurès) qu"à impasse et déconvenue. C'est pour cela que j'en appelle au contenu et non à l'image de qui le porte, ce qui renvoi à la notion de gourou. Ce n'est pas faire injure que demander d'aller sur le fond sinon pas d'alternative possible. "


Dire à La Canaille qu'il ne fait pas partie de ceux qui débattent, sauf à prétendre comme la dernière stalinienne venue (la réponse provenant d'une mélenchonette extatique) qu'il " n'y de vrai que dans la structure et que celle si s'améliore en s'épurant " fera sourire qui connaît Canaille le Rouge. Pourquoi devrait-il se taire parce que ceux qui ont construit le rotary club des mandatables l'a fait en chassant les forces vives des entreprises qui s'opposaient à leur prise de pouvoir institutionnel ?


La politique autour des portes paroles, l'attente de la parole à l'université d'été comme prêches d'église jour de l'assomption n'est pas (en vérité, n'est plus depuis un bon quart de siècle) dans la trousse à outils de Canaille le Rouge.


La déclaration de JL Mélenchon le 24 août " 2017 sera une insurrection " lors des journées d'études de son organisation participe de ce déni de prise en compte des urgences pour le peuple tout comme la présence de P Laurent à celle du Parti de la casse sociale à La Rochelle.


Mais pour grave que cela soit, l'essentiel n'est pas là.


Le plus redoutable dans le moment où le capital et les forces qui du PS au f-haine encadre la mise en œuvre de ses choix et moyens de les imposer de gré ou de force, et le risque est grand, c'est de voir autour d'illusion liées à la possibilité d'un front élargi allant des pièces désarticulées d'un FdG aux " socialistes de gauche " (sous-tendant que la réalité de ceux, majoritaires, de droite est confirmée) pourrait porter une issue par le simple alignement de leurs noms, sans définir un projet RELLEMENT anticapitaliste avec la volonté de donner au peuple les leviers effectifs de la vie économique, sociale, politique. Sans cette volonté, pas d'issue.


Pour l'instant, le simple fait d'avancer cela fait paraître celui qui émet l'idée pour un OPNI (objet politique non-identifiable) tant les repères communistes qui devraient guider cette recherche ont disparu des consciences de ceux qui usent et abusent induement des sigles et valeurs dont ils se parent.

 

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