les salariés
des
grandes entreprises parisiennes
se soulèvent
Après l'ultimatum adressé à la SNCF et à l'occupant, les cheminots se mettent en grève le 10 août, le 12 aout le trafic en IdF est paralysée. Ils sont immédiatement suivis par le métro de Paris. La gendarmerie se met en grève le 13 août. Les centraux téléphoniques sont enjeux de maitrise pour l'occupant mais entrent dans l'action.
La police se soulève le 15 août, suivie des postiers le jour suivant. Ils sont rejoints par d'autres ouvriers de la ville quand la grève s'étend le 18 août.
l'hôpital de la Pitié est pris, avec lui son dépot d'armes allemandes et 250 soldats faits prisonniers.
C'est ausi ce jour que Patton dit à Gallois, émissaire de Rol Tanguy envoyé au devant des alliés, que Paris à ce moment n'est pas dans les plans des alliés*, précisant : "prendre une ville c'est en accepter la charge.Or nous savons que le ravitaillement de Paris est désastreux...enfin l'insurrection de Paris a été déclenchée par vous pas par nous" (fin de citation). Cela montre au passage la responsabilité prise et assumée par le CPL et de son président André tollet, par l'Etat major FFI et son chef Heri Rol Tanguy, le tapissier et le métallo.
Ce 18 août au soir Paris et le département de la Seine, à partir des entreprises en grèves, des ouvriers encadrés par les FFI, organisés en milices patriotiques qui occupent, combattent et s'arment, sont en insurrection
...à suivre...
*Il faudra attendre le 22 août pour que l'état-major allié, sur l'insistance de Leclerc et De gaulle donnent l'ordre à la 2ème DB de foncer sur Paris.