Ils dénoncent
le pouvoir fasciste
qui
règne à Kiev
Canaille le Rouge a reçu un communiqué publié le 14 juillet 2014 émanent de la "Fédération Internationale des Résistants" à laquelle est adhérente l'ANACR (Association Nationale des Anciens Combattants de la Résistance) et les associations qui y sont rattachées parmi une multitude d'organisations du monde entier. Communiqué que La Canaille met en ligne ci dessous.
Ses propos et dénonciations confirment si besoin était la nature du pouvoir en place à Kiev et la responsabilité totale des forces politiques et gouvernements qui le soutiennent.
La fédération internationale des résistants – association antifasciste (FIR) demande aux gouvernants actuels de l’Ukraine de mettre fin immédiatement à la guerre civile engagée contre leur propre peuple dans l’est du pays. Les informations sur les actions militaires – y compris à l’encontre des populations civiles – l’intention affichée du président Porochenko de se venger des « séparatistes » laisse voir que toute opposition contre l’actuelle gouvernement sera très violemment réprimée.
Ce crime contre la population de son propre pays est rendu possible parce que les Etats-Unis et l’Union européenne, qui en mai 2014 ont annoncé quasiment à chaque instant des sanctions contre la Russie, accusée de soutenir les séparatistes, font aujourd’hui les morts et tolèrent de fait les massacres. Si tant est que l’OSCE a une quelconque signification politique en Europe, alors qu’elle en fasse preuve en Ukraine en contribuant à la fin de la guerre.
La paix en Ukraine n’est possible que si l’influence militaire et politique des forces ultranationalistes et ouvertement fascistes, le « Secteur droite » et le parti « Svoboda », est contrecarrée. Ces groupes contredisent dans leurs paroles comme dans leurs actes tous les fondements d’une Europe démocratique. Il est inacceptable que de tels groupes détiennent des postes de responsabilité dans le nouveau gouvernement ukrainien. Tant que des fascistes siègeront au pouvoir à Kiev, aucun gouvernement européen ne devrait être autorisé à apporter son soutien à l’actuel gouvernement ukrainien.
Nous appelons les députés nouvellement élus au Parlement européen à tracer une ligne jaune à ne pas franchir sur cette question politique. A défaut, la tolérance pour les fascistes pourrait devenir un modèle pour d’autres pays d’Europe.
Budapest/Berlin, 14 juillet 2014, Dr. Ulrich Schneider, secrétaire général