fraudeurs,
trous de serrure
et
autres épiphénomènes
faisant écrans
à de vrais questions
Qui habite où ? Qui doit loger où ?
Ne pas mélanger les genres : il y a ce qui est du débat d'orientation et ce qui est des sujets d'enfumages.
Canaille le Rouge ne baissera pas la garde sur les premiers et pour cela va mettre quelques coups de projecteurs pour déchirer le rideau installé par le second.
Petit rappel historique ne valant pas seulement qu'anecdote : dans les années 50 devant le "scandale des piastres" où le MRP et la SFIO s'étaient engluées dans des opérations spéculatives diverses jouant sur les monnaies de l'empire colonial (de même facture que Bigmallion ou autres divers financements cosmétiques ou occultes divers et variés), avec en plus des enrichissements personnels qui outre la mise au rencart de quelques vieux chevaux de retour de la troisième République stopperont brutalement quelques carrières brillantes annoncées, dans ce coup de temps là, surgit dans la presse l'information que Maurice Thorez avait à Ivry une maison, à lui tout seul, avec des robinets en or.
Cela fit les choux gras de la presse, de la SFIO, du MRP, du RPF (les deux auront l'UMP comme héritier), l'extrême droite se taisant car risquant encore à l'époque le poloton d'exécution pour haute trahison.
Le CNPF (MEDEF d'alors,alimentant sa presse "d'éléments de langage" et indiscrétions sur ces robinets qui servaient à coup sûr à cacher et à faire couler l'or de Moscou.
Venons maintenant à 2014, et l'appartement de fonction du SG dela CGT.
Pas question ici de donner quitus ou blâmer sur un dossier qui ressemble plus à la version contemporaine des "animaux malades de la peste" où la cours des s(e)aigneurs serait composée d'artistes de la fraude fiscale habitants de luxueuses niches du même nom, d'agioteurs, évadeurs de capitaux spéculateurs etc.
Qui au tribunal pour être procureur ? on le fait au 4.21 entre DSK, Cahuzac, Balkany, Copé ?
Deuxième observation (La Canaille finira sur la question interne à la CGT, ne soyez pas impatient, tout arrive) Pour être politiquement correct faut-il une hierarchie des normes qui fait que Giscard ou Chirac depuis le conseil constitutionel mènent la vie dans leur chateau classé entrenus par la caisse des monuments historiques ? Le patron du Medef en son hotel particulier, le député bobos socialos et(ou) réac dans des logements publics si ce n'est sociaux de la ville de Paris ?
Dans ce cadre, pour le secrétaire de la CGt un HLM en ZUP doit faire l'affaire. Certes Canaille le Rouge n'aurait pas chercher Vincennes. Montreuil, Fontenay voir Bagnolet ou Charenton pouvait faire l'affaire. Mais à ce compte, pourquoi pas interdire de toit les dirigeants du Pecours Populaire et n'accepter que des chanteurs SDF aux concert des restau du coeur ?
Pour ne rien dire de ces églises où chaque vendredi samedi dimanche vont nos censeurs, églises et autres qui ont tant fait voeux de pauvretés qu'elles planquent leurs avoirs dans , normale pour des outils de culte, des paradis fiscaux.
Troisième observation. Belle occasion de mettre sur la place publique et La Canaille encourage tous les indignés de la toiture à le faire, d'exiger du Medef et de la CGPME qu'ils montrent comment ils usent du 1% logement pour financer de discrets lieux d'accueils pour les hauts cadres et dirigeants de leurs entreprises de passage ou en villégiature provisoire en puisant sans vergogne dans les fonds pris sur la part socialisés des salaires et devant servir à financer le logement des salariés.
Dernier point concernant la porte de Montreuil. Il semble qu'il y a ait des porosités dirigées depuis l'intérieur de la tour de la confédération, laquelle comme toute les tour permet de perdre le contact avec le réel quand on s'élève dans les étages.
Pour mettre fin à ce genre de porosités, ce n'est pas d'enquête interne dont la CGT à besoin mais de pratiques au grand jours et de décisions politiques du bureau confédéral communiquées dans les structures confédérées, d'autant que le Canard Enchainé n'a pas vocation à suppléer la lecture du Peuple ou de la VO.
Cela dit et là nous arrivons au débats de fond : le(s) sources de la fuite semblent plus mobilisés sur cette question du prix du pot de peinture qu'indignées de voir la politique de la CES (et donc de la CGT qui lui délègue compétence) en matière de soutien des exploitateurs de tout crins sur la planète.
Là , pas de fuite organisée d'un quelconques désaccord. C'est vrai qu'il ne doivent pas être violent, sinon cela se saurait.
Par exemple pas d'interrogation sur le statut de la présidente de la CES (par ailleurs loin d'être adversaire du SG de la CGT) sur son logement ni sur le fait qu'elle n'ait jamais travaillé dans une boîte pour un patron, et à ce titre ne se soit jamais syndiquée pour devoir se défendre ? Tout cela avant d'être désignée par l'administration de l'UE pour diriger son appendice syndical. Cela trouble moins que des devis sur des parquets flottants et électroménager d'un appartement de fonction. Oui là encore curieuse hiérarchie des normes.
Ensuite, et pour conclure, reste le débat sur les orientations et les responsables dont le SG à élire pour les mettre en oeuvre. Même si Th. Lepaon n'est pas le champion de Canaille le Rouge, et nombre de positions publiques du premier sont plus que contestées par le second, il a été élu par un congrès de façon statutaire. C'est sur ce débat là qu'il doit rester ou partir. Que proposent ceux qui chantent en sourdine le chant du départ qui les différencieraient de celui qui devrait partir ? La couleur du papier peint et le nom du bailleurs ou le combat de classe pour les revendications ?
Dans ces conditions celui qui vaut 5% dans ses instances et fabrique de la répression contre les syndicalistes depuis Matignon devrait être plus fermement invité lui et ses comparses internes, externes, encartés ou non au PS ou d'ailleurs à faire preuve de plus de pudeurs et disons le ... à fermer leur gueule.
Ensuite reste aux syndiqués de reprendre en profondeur le contrôle total de leur organisation pour que ce type de polémique désagréable au possible ne puisse exister.