Et qu'en penser
Danielle, de retour lieu de l'affrontement idéologique qui a servi d'écrin à ce G 20 australien a aussi relevé dans la presse un moment qui la conduit à ce commentaire :
Mais qui croit encore ces gens-là?
Au G20, le premier ministre canadien stephen Harper a pris soin de tenir la main de Poutine devant les journalistes en lui disant haut et fort : "Je n'ai qu'une chose à vous dire: sortez de l'Ukraine!" Ce à quoi Poutine a répondu :'Impossible de le faire puisque nous n'y sommes pas !"
On appréciera le procédé surtout si l'on considère que les Etats-Unis dont monsieur Harper est le caniche fidèle, sont chez eux à Kiev. Nul n'ignore que l'actuel gouvernement installé par la CIA à la faveur d'un coup d'Etat du maîdan sous contrôle de la pègre néo-nazie pour renforcer le pillage des oligarques sur ce malheureux pays,n'agit qu'en fonction des diktats étatsuniens. Tout le monde sait que la population civile du Donbass subit un massacre, que la terreur règne contre les populations russes de l'est et du sud-est... Tout le monde sait ce qu'il en est y compris la presse prise à témoin, mais chacun doit feindre d"approuver le premier ministre canadien qui est censé parler au nom de la démocratie selon la fiction des dits médias occidentaux...
Je ne sais pas si Poutine a le droit ou non d'aider les populations russes menacées, s'il le fait ou non, mais ce dont je suis sûre c'est que les Etats-Unis et le Canada n'ont aucune légitimité à s'installer en Ukraine pour y encourager le nazisme et inviter à des sanctions qui nuisent à tous y compris à l'Ukraine elle-Même...
Danielle Bleitrach
La Canaille partage.
Martelez une sentence, elle devient une évidence et doit faire jurisprudence.
Parce que bien sûr, la secrétaire d'Etat des USA, les Fabius, Ashton and c°, leurs livraisons d'armes en direct aux nazis du ministère de l'Intérieur des putschistes de Kiev et les conseillers techniques qui accompagnent ces livraisons sont légitimes.
L'UE et l'Otan nous rejoue à nos portes en 2014 la partition des colonels grecs ou de Pinochet, sauf qu'alors les antidfascites "officiels" agissaient et ne se cachaient pas dans les couloirs de Bruxelles pour détourner la tête.
C'est la montée des périls.
Il est clair que le camp impérialiste occidental cherche de façon délibérée une conflagration pour redistribuer les cartes et reconfigurer la face du monde au profit de ses oligopoles.
Il est tout aussi clair que la France dans cette partition (du moins son gouvernement) joue un rôle d'agent provocateur.
Que dans ces conditions le mouvement de la Paix ait tenu dans l'anonymat un congrès dont rien de puissant n'est ressortit, que le P"c"F durant deux jours de conclave ne sorte avec aucune proposition pour construire un mouvement pacifiste et relance la bataille pour le désarmement est un indicateur des plus inquiètant des capacités de ripostes des peuples.
On ne construira pas une autre république quelqu'en soit le nom, le contour et le contenu sur une planète vitrifiée pour des siècles par les choix d'un système qui a maintenant les mains libre et le sait pour broyer l'humanité.