qu'ils rejettent
comme négatives
les luttes révolutionnaires
et les valeurs d'émancipation.
Bien sûr Canaille le Rouge va se faire traiter de tous les noms garnissant leur musette, depuis archaïque aigris à mauvais coucheur en passant par espèce de régicide et même de "sale etc." par ceux qui manquent d'imagination mais veulent empiler leur grain de sel sur cette curée qui va s'abattre sur lui
Pourquoi cela ? Parce que le dernier jeu vidéo sorti (et réalisée de façon talentueuse) déferle vers tablettes et autres avant les fêtes de fin d'années accompagné par un orphéon médiatique à la gloire de ces pôv blancs à sang bleu assassinés par des bleus qui ne font pas semblant et ainsi donneront naissance à ces rouges coupables de tous les crimes des cinq cents dernières années et de celles à venir si, à l'image de ces chers amis ukrainiens que monsieur Fabius aime tant, "nous ne les mettons pas de façon préventive" hors d'état de nuire.
Car chacun sait que dans le bon royaume de France tout allait bien jusqu'à ce qu'une bande de furies hystériques et d'ouvriers éméchés pourtant bien nourris par un honnète fabriquant de papier peint ne se mit en tête d'aller chercher le dit fabriquant, lequel avait quelques retards de salaire à payer aux encolérés du faubourg St Antoine et qui de plus, comme le premier Gattaz venu, avait décidé de baisser le tarif pour baiser le producteur.
Si ce monsieur Réveillon n'était pas parti le faire le 13 juillet au soir chez son ami Delaunay ci devant gardien de la Bastille, le royaume serait resté havre de quiétude (au moins pour les nantis) et Delaunay n'aurait pas envoyé ses Suisses pour coffrer nos francs faubourgeois comme les vrais bourgeois ensuite ont envoyé leurs francs chez le Suisses pour qu'ils y soient encoffrés.
Cette version du déclenchement de la Révolution française, certes irrévérentieuse, au moins n'est pas négationiste et remet chacun à sa juste place.
Bref, en se servant du jeu vidéo en question comme blindage, tout ce qui compte dans le monde réactionnaire sort ses serres, crocs et autres becs pour dénoncer les guillotineurs et use de raccourcis pour le moins hasardeux dans le but de démontrer que derrière le gréviste de la gare d'Austerlitz ou des Contis plane l'ombre d'un Pol pot instruit par Staline héritier de Louise Michel ; même si Stéphane Bern ne le dit pas, Buisson, patron de la chaine Histoire s'y aventurera ; laquelle est la fille cachée de Robespierre.
Moyen au passage de féliciter Cohn Bendit de s'en être sorti au point de prendre le thé avec Juncker, de dire que Mélenchon (pauvre Robespierre pour le compte appareillé) y est entré, et de masquer combien les frondeurs du PS, spécialistes pourtant plus de Restauration que de barricade, muscadins des planches et terrasses sont les héritiers d'un Jules Guesde de fin juin 1914 à la veille de l'union sacrée.
Bref ce jeu (redisons le au graphisme aussi beau que saisissant, bien fait dans sa technologie) est aussi opportunité pour bluffer l'histoire et donner dès le berceau aux générations futures une vision sanglante de ceux qui défendent le pays contre la trahison, rejettent Brunswick les Koblenciens et autre Vendéens d'hier et d'aujourd'hui.
S'ils n'ont pas été jusqu'à mettre le drapeau de l'UE sur les tours de Notre Dame, ils ont déjà installé près de la racourcisseuse à monarque un drapeau qui ne sera adopté que 15 février 1794 (décret du 27 pluviôse an II,) quelques mois après que le sieur Capet ait perdu la tête pour une tête de veau le 21 janvier 93. Pas grave pour un jeu mais décalage de l'histoire qui servira les but des embusqués. S'il ne manque que le phare de Tour Eiffel pour éclairer la Concorde dans la fiction, nous aboutirons bientôt à la concrètes glorification de Napoléon qui a brisé les ardeurs des potes de Bonaparte, sauvé la rente en interdisant le droit de coali
tion.
Création bien sûr , publicité vers les amateurs ? oui encore et droit à la fictions même et surtout débridée. Cela ne souffre d'aucune dérogation.
Si Hitler peu brûler vif dans un cinéma à Paris grâce à un film de Tarantino, pourquoi jouer les censeurs ? Ce n'est pas de cela qu'il s'agit et surtout pas de censure mais de l'accompagnement par ceux qui se servent de la fiction comme livre d'histoire officielle et présente Louis IX le pogromiste comme un saint, Jeanne d'arc comme une bergère, Clemenceau comme démocrate ou jules ferry le colonialiste comme un phare de l'humanité, voire Valls comme un socialiste.
Dumas violait l'Histoire et clamait assumer les enfants qu'ainsi il lui faisait .
La bourgeoisie française se cache derrière la création artistique pour cammoufler ses choix, ses turpitudes, ses crimes pour en habiller ses victimes et se defausser des siens.
Vive les jeux vidéo pour jouer et les manuels d'histoire et les historiens pour construire la citoyenneté et démasquer les faussaires.