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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Un homme est mort. Enquête administrative

Publié le 5 Décembre 2014 par Canaille Lerouge in politique, justice, liberté, démocratie, mort d'homme

Poussons le raisonnement

Un homme est mort. Enquête administrative

Un peu à la façon d'un célèbre tribunal arbitral qui défraie la chronique, la direction de la gendarmerie a rendu ses conclusions sur ce qui s'est passé chez elles.

Faisons semblant d'admettre un instant (mais faisons semblant ET qu'un instant) que l'enquête administrative sur la mort de Rémi Fraisse dise vrai et que le gendarme qui a tiré la grenade (obligatoirement un gradé et après autorisation de la hiérarchie), n'ait commis aucune faute.


Dès lors, c'est bien qu'au-dessus, y compris dans lesstructure menant l'arbitage -pardon l'enquête-  il y a eu un "disfonctionnement" manifeste dont personne ne semble vouloir parler.

Pour tirer sa grenade le marécahl des logix XXX à reçu l'ordre. Qui a donné cet ordre ou au moins l'autorisation, et comment ? À partir de quelle appréciation concrète de la situation concrète ? Ou était celui qui l'a délivré ? Qui est-il ?

Ce qui revient à dire qu'en plus d'avoir informé à retardement, la hiérarchie dans la gendarmerie (outil de la défense nationale sous contrôle du ministère de l'Intérieur) ou l'échelon supérieur à celle-ci (qui ne peut être que le préfet ou le ministre) porte la total responsabilité pénale de la mort de Rémi Fraisse et pour cela dès lors que tout concoure à démontrer qu'aucun besoin particulier de protection sur ce site ne rendait indispensable la présence et l'équipement en arme létale les forces de la gendarmerie, ceux qui les ont diligentés sur place et autorisés à user de la force doivent rendre des comptes.

La presse nous apprenant que les portes manteaux de Beauvau croulent sous le poids de préfets en attente de sortie de la naphtaline, le remplacement de celui du Tarn ne posera pas de problème. Mais encore faudrait-il qu'un fusible, fut-il en or fin, ne masque pas les causes et responsabilités concrètes du court-circuit qui à fait que le fusible soit à remplacer.

 

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