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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Pendant ce temps sur la planète

Publié le 16 Janvier 2015 par Canaille Lerouge in politique, Grèce, UE, illusions

En particulier

dans cette UE

qui est une des causes

de l'escalade

des

violences et nourri les totalitarismes

Pendant ce temps sur la planète

La grèce se prépare à voter.

Colère d'un peuple baillonné et étranglé.

Que va-t-il en sortir ?

Ici, l'actualité a bien sûr fait passer au second plan cette campagne électorale.

Les enjeu sont lourds, mais comment sont-ils évalués par ceux qui y voient la possibilité avec Syriza d'une issue autre que les brodequins et les coins de la troïka.

Un espoir ? Pourquoi pas ; mais comme les promesses, qui promesses et espoirs engagent-ils?

Une solution ? Depuis hier, très charismatico-médiatique Tsipras vient de singulièrement refroidir les ardeurs de nombre de ses supporter déclarant dans un interwiew :

"«que la Grèce va rester dans la zone euro et mener la lutte contre la politique d’austérité qui ruine l’Europe». Il affirme «que la Grèce sera à la tête de la lutte contre les politiques d’austérité qui ruinent l ’Europe, renforcent l’extrême-droite et la plongent dans la récession. Le changement nécessaire en Europe commence ici en Grèce et gagnera progressivement toujours plus de pays»." 

Comment rester dans cette "zone euro" encadrée par ses traités impératifs et leurs diktats en matière de souveraineté budgétaire, de souveraineté tout court ? 

Comment tenir les engagements de campagne dans un cadre contraint accepté qui interdit de se doter des moyens de tenir ces engagements? 

Cela vaut pour la Grèce mais aussi pour tous les partis constituant ce GUE qui cherche à cesser de faire tapisserie dans la salle de bal de Strascelles et Bruxgbourg.

Annoncer ces objectifs et ne pas dénoncer le cadre qui s'y oppose est au mieux une naïveté qui n'est pas de mise ni crédible, au pire la mise en place d'un schéma politique qui va conduire à la reprise du théorème de Jospin : "on a essayé mais on ne peut pas tout " enfermant les grecs dans la cage et semant de la désespérance dans le camps des exploités.

 

A Paris comme à Athènes, il faut tenir un langage de vérité. Le Parti communiste grec tient ce langage. , Tsypras, lui, cherche des alliances de circonstances avec des caciques des partis faillis. 

En Grèce, avantage, le peuple dispose et se sert d'un Parti communiste (KKE) qui appelle à combattre le capitalisme et ses structures politiques d'exploitation, un vilain petit canard dans la cour du consensus politique. 

En France pays où on assassine les rédactions, où l'argent étouffe la presse, nous manque un vilain petit canard.

 

 

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