Les choix de Blummollet
ou pourquoi
voit-on plus de ministres
à Satory
qu'aux entretiens de Bichat?
Combien parmi les porteurs d'écharpes ci dessus sont-ils complices de la détérioration des conditions financières et techniques de l'hôpital qu'ils disent défendre ?
Qu'ont-ils voté au parlement ? Au conseil régional et ailleurs ?
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Depuis quelques jours tourne en boucle sur les média cette information sur l'état financier dramatique des hôpitaux français endettés jusqu'au cou "parcekelézelvèteslèssentflotterleurfrancs".
Conséquence des bulles spéculatives, l'aérophagie monétaire conduit les hosto à l'anémie, certains seraient à la limite du collapsus, des AVC comptables seraient déjà diagnostiqués.
"Salauds d'helvètes", c'est le commentaire dominant.
Il est certain que Canaille le Rouge ne va pas prétendre que la croix blanche sur fond rouge produit des philanthropes façon croix rouge sur fond d'alpage hivernal.
Avant même que les joyeux drilles d'HSBC ne jouent les dalton fiscaux, tous savaient que placer ses billes du côté du Léman pouvait être sûr mais que penser faire venir des Guillaume Tell de la monnaie chez soi conduisait plus à voir arriver des Attila de la finance.
Or, Attila n'est pas venu ! Les hôpitaux ont été priés d'aller les chercher.
Disons-le clairement, si en matière de finance les banquiers Suisse ne sont pas francs, les responsable politiques de France depuis trois décennies ne sont pas des références en matière de volonté d'usage public des finances publiques.
Le plus surprenant c'est qu'au lendemain du putsch législatif de l'adoption par le 49.3 , personne ne s'étrangle d'indignation, tout le monde trouve normal qu'avec l'aval de l'état, il soit devenu habituel de voir que les hôpitaux coupés du financement public soit contraint d'aller sur les marchés financiers pour mener investissements, trésoreries, financements de la formation et des salaires et autres activités qui de droit devraient incomber à la puissance publique.
Personne qui ne s'indigne que les "éxonérations de charges", transfusion de la part socialisée des salaires vers les coffres patronaux conduisent à l'asphyxie des outils de santé vecteurs majeurs de la protection sociale.
Par milliards, le cac à rentes se goberge des perfusions placées par les gouvernements. Celui en piste aujourd’hui étant à marquer sur ce point dans le livre des records, alors que les hôpitaux et CHU (les crédits universitaires 2015 ne sont toujours pas attribués parce que Bercy - lire Valls Sapin macron - cherchent quelques dizaines de millions à raboter pour les injecter dans les caisses patronales) vont comme on dit se retrouver en défaut de paiement.
Mais silence radio sur les critères de gestins des étabissement public qui doivent servir des interêts avant de songer à guérir puisquec'est officiel on ferme des lits pour payer des agios.
70 ans après la création de la Sécu, le capitalisme et ceux qui le servent montre combien le capital est bien un rapport social sans sécurité puisque d'exploitation.
Rappelons que la rose France qui laisse asphyxier ses hopitaux vient de garantir sur fonds publics à hauteur de 5.8 Mds d'€ le marché des armes avec un pays qui a tenté sa révolution et qui, passé le temps mirages, va se retrouver avec des rafales.