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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Connaissez vous Septfonds ?

Publié le 30 Mars 2015 par Canaille Lerouge in Histoire, République, Espagne

La République espagnole

ses combattants

 viennent frapper

 à la porte

de l'Histoire

et font oeuvre de mémoire

Connaissez vous Septfonds ?

Nous fetons cette années les 70 ans de la capitulation des armées nazies.

N'oublions pas que pour en arriver là combien de souffrance, de trahisons, de crimes auront du traverser les peuples de l'Atlantique au Pacifique. 

Parmi les premières victimes, le peuple espagnol et sa République trahis par le putch faciste des généraux félons aider par hitler et Mussoloni, abandonné par le gouvernement français puis réprimés par e même installant les outils d'un internement de masse pour y enfermer les républicain espagnos, les antifasciste allemand ceux -étrangers- des brigades interanationale, les communistes français les juifs pour servir de réservoir de main d'oeuvre puis de centre de départ vers les camps de la mort.

Ces camps ouvert par la majorité parlementaire issue du front populaire vont devenir symbole de a trahiso, et de la collaboration à la répression de masse. Ce sont les autorités françaises qui arrêtent, internent sélectionnent affectent et dirigent vers les usines, vers Drancy ou directement vers l'appareil de répression du Reich.

Les Républicains espagnols, les communistes espagnols n'oublient pas.

Cette vidéo passionante en témoigne.

Pour comprendre, juste un rappel succinct sans floriture des évènements : 

http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/camp-dinternement-de-septfonds

 

Les moyens ne manquent pas pour interner les antifranquistes (qui rappelons le représentent la légalité politique de la République espagnole) :

 

Plus d'un millier de soldats sont affectés à la surveillance des lieux : six pelotons de gardes mobiles , un escadron de cavalerie du 20e dragons, un bataillon d'infanterie du 107e d'Angoulême et un bataillon du 16e régiment de tirailleurs sénégalais venu de la caserne Guibert de Montauban.

Le 5 mars, le premier convoi arrive à Septfonds ; 2 000 hommes viennent ainsi quotidiennement grossir les rangs des internés. Les premiers Républicains espagnols, en raison de l'inachèvement des travaux sont installés provisoirement dans le camp de La Lande avant de rejoindre leur camp d'attribution, celui de Judes, le 16 mars. 16 000 Espagnols s'entassent dans quarante-cinq baraques de planches couvertes de tôles ondulées.

les communistes étrangers, arrêtés dans le Tarn-et-Garonne à la fin du mois de juin 1941, qui y sont détenus.

 

A l'automne 1941, le camp devient alors un centre de triage régional pour les étrangers jugés indésirables ou en situation irrégulière, arrêtés dans le département.

Progressivement, Vichy décide d'augmenter le nombre de "travailleurs juifs encadrés", par des transferts d'internés provenant d'autres camps. Puis il prend la décision de créer des groupes formés de Juifs seulement. A Septfonds, il s'agit du 302e Groupe "palestinien" de travailleurs étrangers.

 

Sur ordre du ministère de l'Intérieur, le 30 juin, les internés sont évacués et le camp est fermé. Les Juifs du département sont alors majoritairement assignés à résidence surveillée jusqu'à sa ré-ouverture en août 1942 dans le cadre du dispositif de la solution finale, mis en oeuvre sur les territoires du Reich nazi à partir de la conférence Wansee (janvier 1942).

 

Le gouvernement Pétain ne fait pas qu'accompagnner, sur sa zone de compétence, il coordonne.

 

Suite aux rafles de Juifs dans le département, les 84 GTE du camp, partent pour Auschwitz, via Drancy, de la gare de Caussade. La grade rafle du 26 août dans le département conduit à 173 arrestations auxquelles viendront se joindre celles de Réalville et de Montech. Au total, pour l'année 1942, ce sont donc 295 Juifs qui auront transité par Septfonds.

 


En novembre, fin de la zone dite libre. Le camp reste en activité : au printemps 1943, aux 70 déportés viennent se joindre des étrangers astreints au "Travail obligatoire" dans les chantiers de l'organisation Todt, ainsi que des femmes juives "sans ressource et sans emploi" à partir de septembre 1943.

 

Septfonds est libéré par la Résistance au cours de la première quinzaine d'août 1944, lors de "l'attaque de la nuit de Carnaval 44".

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