Pour le Figaro,
à coup sûr,
la réponse est oui
Une certaine Marie Théobald qui est à la CGT ce que le timbre d'une cloche est à celui du FNI revient à la charge sur "lesZaffairesdelaCGT".
Chacun pourra trouver dans le "Dassault'newspapers" du 16 avril les dissertations de la dite cloche un tantinet félée et écouter le son qu'elle produit.
Pour autant, ce papier a un mérite. Il éclaire sur la façon dont le capital mène la lutte idéologique pour conduire son combat de classe :
Acte 1 :
Thierry Lepaon secrétaire général de la CGT est stigmatisé par le journal de celui qui est mis en examen pour achat de votes et autre délits annexes du type crime de complicités de liquidation de témoins et vient de se voir pour cela oter son imunité parlementaire.
Les animaux malades de la peste , le retour.
Acte 2 :
Les débats dans la CGT conduisent au remplacement de Th Lepaon. Le même journal engage la croisade contre son successeur, un "néostalinien" ressurgit de Billancourt.
Acte 3
La CGT et le succésseur du "héros" de l'acte 1 ayant fait savoir que la partie du débat concenant les capitaux flottants astronomiques, reliquats de l'or de Moscou, engagés dans la moquette et la robinetterie faisant de la CGT l'équivalent de l'UMP et de Th Lepaon l'alter égo de Mathieu Gallet, était clos, le Figaro et sa cloche résonne pour l'une, raisonne pour l'un, non pour faire entendre un avis mais pour remettre le couvert contre la CGT : "CGT : Thierry Lepaon est-il vraiment innocent?"
Le jour où le Figaro et le club des Dassault and C° dresseront des louanges à la CGT, Canaille le Rouge sera très inquiet sur l'avenir du combat de classe.
Que l'organe central du parti capitaliste en Fance redouble d'acharnement est bon signe.
Le père Hugo l'avait dit *, Brassens mis en musique et chanté :
À l’heure où les corbeaux croassent,
Volant dans l’ombre par milliers. —
Enfants, voici des bœufs qui passent,
Cachez vos rouges tabliers !