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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

le PS et le f-haine, une vieille histoire d'amour

Publié le 22 Avril 2015 par Canaille Lerouge in politique, fascisme, SFIO-PS Extrème droite

où l'électeur est cocu

les chemins de l'intolérance

les chemins de l'intolérance

Si Canaille le Rouge a été suffisamment clair sur le contenu inepte des déclarations de Blummollet sur canal+, on voit avec le déchainement médiatique comment et pourquoi a été construite cette fusée à deux étages dont le "Caton" des années 80 s'est proposé d'être le lanceur.

Pour mieux comprendre, il n'est pas inutile de refaire un tour du côté du local à poubelle de l'Elysée et gratter dans les coins pour y faire un peu d'archéologie politique.

Le 11 février 1982, le président de la République installé depuis moins d'un an, un certain François Mitterrand, reçoit officiellement le führer d'un groupuscule stigmatisé par tous les démocrates, fondé par une amicale d'anciens waffenSS, d'activistes de l'OAS et de militants du très fasciste "Ordre Nouveau", un certain Jean-Marie Le Pen.

L'ex cagoulard de l'entre deux guerres, francisqué par Pétain, donne la consigne d'octroyer de l'espace médiatique au soutien actif de l'OAS et sa bande. Ce qui fut fait illico. Plateaux des télés studios des radios et rédactions, de gré (souvent) de force (parfois) se plièrent aux insistantes pressions du château.

Il est vrai qu'outre l'ex maréchal et les relations communes conservées, une complicité autour de l'Algérie française entre l'ex premier secrétaire du PS (après avoir été guillotineur de patriotes algériens dont les communistes) et le tortionnaire d'Alger peut si ce n'est expliquer au moins mettre en perspective les comportements. On ne sait s'ils ont trinqué à la mémoire du 10 juillet 40.

Ce qui est moins mis en avant par le PS d'aujourd'hui, c'est qu'en 1981, un certain François Hollande, avant de devenir premier secrétaire de la toujours "section française de  l'internationale socialiste" (PS)ancien de l'UNEF, sorti 7e de la dernière promotion de l'ENA, entre à l'Elysée par la grande porte du recrutement comme chargé de mission (d'abord économique puis politico-idéologique).

C'est à ce titre que sous le mandat du francisqué, il montera l'opération Caton avec André Bercoff (voir les moteurs de recherches divers et variés).

Hollande dès 1981 est dans les murs quand Mitterrand fait venir Le Pen et ordonne de promouvoir son f-haine. Il pouvait le dénoncer, s'en écarter il ne l'a jamais fait au moins du vivant de son mentor.

Le cousinage entre le PS et le f-haine sur 3/4 de siècle - 10 juillet 40 (voir Munich et l''automne 38) à 15 avril 2015 - ainsi établi permet non pas de relativiser le propos, mais de mettre en avant le but de l'opération Canal+.

Il est dommage que ce soit quelqu'un qui na plus de liens organisationnels avec le P"c"F qui soit en première ligne pour devoir rappeler ces faits. La gomme à effacer le combat de classe des mémoires produit aussi ce genre de résultats.

 

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