Peine de mort , à propos de la forme

et des hypocrisies planétaires

Rappelons, pas que pour la forme mais bien comme une opposition de fond, le rejet par Canaille le Rouge de la peine mort (barbarie "légale"), sous toutes les latitudes.

Cette peine que d'aucuns disent capitale pour éviter de la nommer par son nom : une autorisation dédiée pour tuer de sang froid en son nom, dès qu'il s'agit de la confronter aux normes sociales et politiques fait surgir des différences notables.

Dans la même journée (pour eux jour de leur seigneur), au cœur du sanctuaire de ces "WASP mayflowerisants" lesquels à tout bout de chemin font prêter serment sur leur livre (commun à plein d'autres) où il est écrit "tu ne tueras point", un tribunal US condamnait à être légalement assassiné un assassin illégal, le Département d'Etat des USA dans un communiqué dès la sentence rendu ...au Caire, pas à Boston s'inquiète de ce que le coupable, chef d'état reconnu responsable assassinats para légaux de masse apr une justice par ailleurs discutable mais légitime aux yeux des USA, soit condamné à être à son tour assassiné.

Être criminel à Boston mérite la mort. L'être en uniforme de policier à Fergusson et quelqu'autres bourgade où la chasse aux nègres, sport validé par la NRA au nom du deuxième amendement de la Constitution des États-Unis n'est qu'une erreur professionnelle.

Être assassin sur les bords du Nil est certes pas bien mais bien moins pire que sur les bords de l'Euphrate où les "anti-potence" pour le Caire fournissent la corde à Bagdad.

Mais attention, en France si la peine de mort est abolie, la justice vient de confirmer ce jour que c'est la vêture qui détermine le crime et donc l'éventualité d'une sanction.

L'uniforme autorise à laisser mourrir deux gosses parce que le taux de mélanine laisse à penser une prédisposition génétique à la délinquence.

Va-t-on jumeler Rennes et Boston ?

En tout cas il y a des juges en France qui pour sanctuariser une vision sélective de la déliquence, qui ne saurait être en uniforme, ont des mots d'une violence rare dans un prêtoire : 

""le traitement politique et médiatique des événements qui ont suivi la survenance de ce drame, ainsi que les nombreuses procédures initiées devant divers organismes à son propos, ont considérablement alourdi la souffrance des familles" (extrait du jugement rendu ce lundi 18 mai par le tribunal correctionnel de Rennes): 

Donc, nous disent les juges après que le proc ait défendu les accusés et stigmatisé les familles, ceux qui ont éxigé la justice sont les responsables des troubles que la violence policière a créé et non pas les actes des policiers. Ceux qui ont exigé justice n'ont qu'à s'en prendre qu'à eux même si leur douleur n'est pas cicatrisable.

Gageons que dans deux siècles (si laplanete est encore là) un Voltaire traitera de cette affaire Calas et de la justice à rendre à ces deux gamins morts, coupable par ordonnance de non lieux.

hypocrisie planétaire disait La Canaille en titre mais avec de multiples point d'ancrage.