Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Batailles du rail 1945 -1995- 2015

Publié le 1 Juin 2015 par Canaille Lerouge in politique, Service public, nationalisation, éco, social, société, égalité de traitement

services publics

et

lutte de classe

Bientôt, c'est maintenant

Bientôt, c'est maintenant

Est-il nécessaire de disséquer le contenu des propositions attentatoires à l'idée de service public qui conduisent à l'assassinat de la nationalisation du Front Populaire qui marquera le pli d'une conception de l’intérêt général contre les intérêts particulier ?

Non de nombreux textes en circulation détaillent la mise àmort annoncé

mais par contre et la Canaille va s'y employer il va falloir mettre sous les feux des projecteurs la liste des serials killer du service public qui y ont travaillé.

Le gouvernement et la solférinocratie, tirant enseignement de la méthode britannique, a décidé de tatcheriser le rail français, c'est le rôle des Macron's boys, chicago's boysde Blummollet &Valls.

Dignes héritiers de Clémenceau ils ont mis en place une commission écran pour s'appuyer sur des arguties complices à leur projet de fond.

Les membres de cette commission dans laquelle se retrouve le Bussereau de l'attaque contre les cheminots de 1995  sont les suivants :  Annick Billon, Dominique Orliac, Dominique Bussereau, Jean-Jacques Filleul, et Jean-Vincent Placé ; 2 élus régionaux : Claude Gewerc, Président du Conseil Régional de Picardie, et Luc Bourduge, Vice-Président Transports du Conseil Régional d’Auvergne ; et de 4 personnalités qualifiées : Jean-Marie Bertrand, Président de chambre honoraire à la Cour des Comptes ; Marc d’Aubreby, coordonnateur du collège « Transports Terrestres » du Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable ; Deniz Boy, chargé de mission au Commissariat Général à l’Egalité desTerritoires ; Pierre Zembri, directeur du laboratoire Ville Mobilité Transport, à l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées.

Comique de circonstance et d'opportisme, Placé,le ver(t) traqueur de portefeuille ministériel qui est l'écologie ce que Canaille le Rouge est à l'immaculée conception est du voyage. Casser le rail c'est son écologie à lui , son crédo ne réside que dans les cars de Macron.

Réglons d'abord une question qui n'est pas que de détail : la SNCF a-t-elle perdu de vue ses notions de service public comme le dit sur son blog un député du groupe communiste ou bien a-t-elle décidé de les abandonner de façon délibérée ?

La réponse est évidente et ceux qui glosent sur la question du coût du service public d'entrée s'inscrivent dans une logique si ce n'est d'accompagnement au moins dans celle de la facilité.

Le service public, c'est un tout : c'est la réponse économico-industrielle à des besoins sociaux dans une conception d'égalité de traitement en tout point du territoire.

 

Si les cheminots une fois encore vont être en première ligne, ils ne peuvent recevoir mandat délégataire pour lutter à la place des usagers.encore que si on en croit les enseignants, c'est déjà un peu le cas.

La question des trains ex inter régionaux rebaptisés TET s'articule avec la proposition de Macron de livrer ces axes à la concurence routière ou à de tiers opérateurs ferroviaires. Cela a un nom : un démembrement, la privatisation.

C'est l'oeuvre engagée par la mafia de Solferino prenant le relais de la droite classique tenu en échec depuis 20 ans sur cette question. Place aux roses Ganelon expert en forfaitures et trahisons.

Qui acceptera encore de voter pour ces liquidateurs des acquis sociaux et sociétaux élus sur la promesse de leur défense. Il faudra qu'ils le paient et le plus cher possible.

Jusquà ce jour, un seul membre de la commission, vice président chargé des transports issu du P"c"F s'y est opposé officiellement, celui d'Auvergne. Avec une argumentation plus que spécieuse ne s'opposant pas frontalement à la dislocation de la SNCF . Voici son argumentation reprise sur son blogue :

"

"Un transfert dans la précipitation.

Il est inconcevable d’envisager que des modifications de grandes ampleurs puissent voir le jour à l’occasion du service annuel 2016 (décembre 2015) !

La réservation des sillons pour 2016 ne peut qu’être modifiée à la marge. Ce qui signifierait que les services abandonnés » par l’Etat dès la nouvelle convention TET au 1erjanvier 2016 ne seront pas repris immédiatement par les Régions. Si on rajoute à cela les difficultés budgétaires de ces dernières, de là à imaginer qu’ils seraient définitivement supprimés, il n’y a qu’un pas… D’autant plus qu’il sera extrêmement compliqué de mettre autour d’une table plusieurs régions concernées par un transfert, alors qu’avec la réforme elles seront organisées sur un périmètre différent dans quelques mois ! Un débat parlementaire est nécessaire.

Face à un tel bouleversement proposé, il est indispensable que la représentation nationale soit saisie de ce dossier et puisse apporter son avis sur un enjeu aussi important pour l’aménagement du territoire."

 

Est-ce la précipitation, le transfert qui seraient condamnable ou la disparition de ce concept d'égalité de traitement en tout point du territoire bafoué par le résu_ltat de leur travaux ?

Est-ce une question de périmètre des régions ou celle de la continuité territoriale en tout point de l'espace de la République garantie par la Constitution qui comme pour le référendum de 2005 est une fois de plus foulée au pied ?

Il s'agit d'une lecture de gestionnaire de la crise qui ne met pas en difficulté les critères du capital défendus par les tenants de l'UE.

Il va falloir interpeller les exécutifs régionaux et les présidents de TOUS les groupes politiques majorités et oppositions pour qu'ils se positionnent.

Si les cheminots une fois encore vont être en première ligne, ils ne peuvent recevoir mandat délégataire pour lutter à la place des usagers. D'autant que depuis 1991 et la directive "UE 91 440" que Gayssot en son temps a laissé infuser dans notre pays et qu'il a sanctuarisée avec la loi SRU et son volet transport, les cheminots souvent seuls mènent la luutte sous les critiques de ceux qui ensuite se plaignent de la baisse de qualité du service et en rendent responsable ceux qui se battent pour justement garder une qualité au biveau des besoins sociaux. C'est comme pour les retraites ou la sécu : ras le bol des passifs ou embusqués qui viennent ensuite gueuler après avoir plébiscité le PS et accepter les reniements de ses partenaires.

 

 

 

 

Commenter cet article
J
Je te sens énervé La Canaille pourtant ce n'était pas mon but ; car je ne veux pas tomber à mon tour dans le jeu des diviseurs .<br /> Non je ne me trompe pas d'adversaire même si ton impression reste très vive .<br /> Tu avances la solidarité effectivement existante entre les cheminots mais elle n'est apparemment que de surface si on se réfère à la division syndicale , elle aussi existante au sein de la SNCF .<br /> Quant à ta réflexion sur ceux qui prônent "le billet gratuit" et qui ne sont jamais là , je la prends un peu pour moi car même si à une époque je m'efforçais de ne jamais manquer une manifestation , c'est le tarissement progressif de celles-ci et surtout les motifs de revendications qui m'ont incité à déserter les rangs . Et pour ce qui est d'à l'heure actuelle , je pense avoir quelques excuses du fait que je m'occupe au quotidien et 24h/24 de ma mère de 91 ans qui a perdu la tête . Une demi-heure de retard sans être à ses côtés a souvent viré à la catastrophe . Crois-moi , ce n'est pas une sinécure , tout comme ma retraite mensuelle de 490€84 qui diminue au fur et à mesure que j'ouvre ma grande gueule . Si tu veux des preuves , je peux te les fournir sans aucun problème ; tout comme l'état de mon compte bancaire . Je n'en ai pas honte , car pour moi , ces preuves sont des ouvrages de références . Nous sommes dans un pays où le chantage devient une institution dès que l'on en gêne quelques uns .<br /> Pour en revenir à tes accusations un peu cavalières à mon égard mais que je peux comprendre , les informations d'actions futures du Monde du Rail ou de manifestations quelconques , je ne peux pas les avoir (et je ne suis pas le seul dans ce cas) , ne recevant aucun journal écrit et ayant couper court également aux informations télévisées trop orientées et malsaines , en me séparant du poste de télé (toujours çà d'économisé sur la déclaration d'impôts de ma mère).<br /> Je mentirais par omission si je n'avouai pas que de temps en temps il m'arrive de jeter un oeil rapide sur les journaux lorsque je descends prendre un café en ville , mais ce n'est pas systématique .<br /> Pour conclure par rapport à tes propos , je ne suis pas socialiste mais COMMUNISTE et plutôt (même beaucoup) internationaliste , même si j'ai déchiré ma carte d'adhérent du PcF il y a 3 ou 4 ans . <br /> Et enfin , de 95 à 2008 , j'ai voyagé à Cuba , au Vietnam , en Irlande , en Chine (plusieurs fois) , etc.... pour ne pas continuer à me couvrir les yeux des oeillères françaises et plus globalement occidentales .<br /> Allez La Canaille , sans rancune , il y a pire que nous deux et que les cheminots autour de nous .<br /> Sois assuré que je continuerai à lire tes articles et à intervenir (sauf ton avis contraire) et que je reste fidèle au Monde du Rail , quelque soit le pays .<br /> Salutations communistes ...internationalistes .
J
Désolé La Canaille , je ne suis pas totalement d'accord avec tes argumentations .<br /> Si on ne laisse qu'à UN SEUL cheminot la responsabilité d'endosser la faute en laissant passer gratuitement les usagers , il est certain que le bonhomme va vite se retrouver sur la sellette pour faute lourde et être licencié au final .<br /> La solidarité doit commencé à l'intérieur même de l'entreprise SNCF : "Tous pour Un , Un pour Tous" ! Je vois mal la Direction de la SNCF licencier TOUT SON PERSONNEL !<br /> Si les cheminots attendent que la colère collective se retourne contre la direction et le gouvernement , je pense qu'ils vont pouvoir attendre longtemps , car il ne faut pas non plus prendre les gouvernances diverses pour des irresponsables , incapables d'anticiper les éventuelles risques de leur hardiesse pro-capitaliste . Pas plus qu'il ne faut sous-estimer les considérables moyens d'autorités , de matériels et financiers dont ils disposent .<br /> De plus , crois-tu qu'un seul usager de la SNCF sait A QUI s'adresser et OU , hormis aux cheminots qu'il côtoie dans les gares ou dans le train ?<br /> La grève , je suis POUR ...si elle a un aboutissement POSITIF POUR TOUS !<br /> Si faire une "grévette" pour une revendication qui au final aura causé plus de préjudices qu'elle n'aura apporté de positifs , c'est très discutable ! C'est de l'argent en moins pour les grévistes et c'est UN LOT SUPPLEMENTAIRE d'emmerdements pour l'usager .<br /> La SNCF est une Grande Maison avec beaucoup de personnels capables de s'entraider . A l'inverse , tous les usagers du train ne sont pas lotis à la même enseigne et doivent bien souvent gérer d'eux-mêmes leurs emmerdes ; alors , quand la SNCF leur en rajoute une couche en les privant de transport ou en les retardant dans leur cavale quotidienne , cela mérite réflexion .<br /> Non , je te rassure , je ne me trompe pas d'adversaire ! Je te donne simplement l'avis d'un usager que je suis , et l'avis de bien d'autres . Avis peut-être erronés dans leur ensemble et qui prouvent qu'il y a nécessité de rapprocher les points de vue pour une meilleures coopération entre usagers et cheminots .
C
Si tu te trompe fondamentalement d'adversaire. Le tous pour un un pour tous , désolé mais on n'a pas attendu pour mettre en oeuvre mais le "tous usagers" est rarement présent pour lutter avec "un" cheminots (ou autre travailleur du service public) Dans l'entreprise, les cheminots sont solidaires et le démontrent en permanence quand l'un deux est sanctionné pour avoir défendu les usagers par une actions de retrait ou autre, ils sont là. Par contre ceux qui appellent au "billets gratuits de sont JAMAIS là. Jamais les usagers avertis par voix de presse très rarement leurs élus ne se déplacent. Pas question de prendre sur ses épaules le refus d'action de ceux qui les vilipendent par ailleurs. Une "grévette" quel mépris pour ceux qui la font, c'est 1/30 de moins sur la paie et une journée de mois pour la retraites (cela m'a coûté et compte pour un semestre sur ma carrière et aujourd'hui encore(j'en suis fier) je le paie tous les mois.<br /> Aujourd’hui, un salarié de chez véolia est licencié pour avoir refusé de couper l'eau à une famille en détresse. Où sont les usagers de ce service public pour montrer leur solidarité? Idem pour les Robins des Bois d'EDF GDF où étaient les usagers pour manifester contre la privatisations. <br /> La délégation de pouvoir "faites la grève, agissez, on vous soutient", toujours les mêmes qui encouragent depuis les tribunes et ne viennent pas sur le stade sauf les élus pour les élus pour le coup d'envoi et la remise des coupes. Et bien ça pas question de l'encourager ici.? <br /> L'aboutissement de la grève s'est d'abord pour ceux qui la mène. Ceux qui ne font rien, désolé de le dire ainsi mais je n'en ai rien à faire qu'il continue à voter socialiste et à se faire rogner ce que les aînés ont conquis et que les grévistes défendent souvent pour plus largement qu'eux, y compris qui gueulent contre la grève en allant bosser. Où était ceux qui donne des leçons quand de 95 à 2008 les cheminots ont lutté pour sauver le régime des retraites et pas que le leur ? Alors sur ce point il y aura un désaccord de fond sur lequel canaille le Rouge ne transigera pas.
J
C'est vrai ! Les usagers sont rarement solidaires des cheminots dans une contestation légitime et qui concerne pourtant TOUT LE MONDE .<br /> La faute à notre système de société française qui pousse à l'individualisme jusqu'au paroxysme , donnant le sentiment à chacun de nous de devoir régler en priorité ... ses propres problèmes , soit balayer devant sa porte , avant de s'intéresser à balayer devant celles des autres .<br /> Et c'est là l'erreur MAJEURE de notre société française et de bien des sociétés occidentales , desquelles découlent naturellement ces quelques mots qui deviennent les métastases cancéreuses d'une société : "A chacun sa merde !"<br /> Avec de tels principes , nous AIGUISONS un peu plus chaque jour les dents de nos prédateurs , ce qui leur permet de SE donner le mot d'ordre suivant : "A nous d'engranger au maximum !"<br /> Comment insuffler un sentiment de solidarité des usagers avec ici les cheminots en particulier ? A mon humble avis , certainement pas par des ACTIONS IMPOPULAIRES vis à vis des usagers qui ne verront au final que l'aspect désagréable et dommageable pour eux et leur quotidien et qui cibleront les cheminots comme premiers coupables de leur nouvelle galère ; mais plutôt par des ACTIONS CONTRAIRES et donc POPULAIRES qui feront l'ASSENTIMENT du plus grand nombre , en parfaite adéquation avec l'action des cheminots , telle par exemple : BILLETS de TRANSPORTS GRATUITS POUR TOUS ... jusqu'à obtention d'un dialogue CONSTRUCTIF et non pas de DEMANTELEMENT de la Direction avec les principaux acteurs de la SNCF que sont les cheminots .<br /> J'ai le souvenir d'un retour de voyage il y a quelques années et d'une grève quelconque Gare d'Austerlitz où un guichetier de la SNCF ne pouvait me délivrer un titre de transport pour rejoindre la maison , faute de train .<br /> A ce constat , je lui faisais remarquer qu'il me paraîtrait plus logique et plus POPULAIRE de délivrer des billets GRATUITS plutôt que d'empêcher les usagers de prendre le train .<br /> Il me fut répondu (sic) que la direction ne serait pas d'accord ! <br /> TOUT ETAIT DIT !<br /> On préférait les mécontentements des usagers plutôt que ceux de la Direction de la SNCF ou des dirigeants syndicaux !<br /> C'était une bavure que personnellement je considérais comme ponctuelle , mais laquelle , répétée de nombreuses fois au cours d'une année pour les usagers habituels , même sous différentes autres formes (ex:grèves répétitives , retards de trains , voyage debout etc...etc) , ne peut en aucun cas être portée au crédit de la SNCF , et DESOLIDARISE beaucoup plus qu'elle ne SOLIDARISE les simples citoyens et usagers avec le Monde du Rail .<br /> En tant qu'usager , solidaire avec les cheminots ? Personnellement bien sûr et sans restriction ! En souhaitant en parallèle que les cheminots soient également solidaires des usagers , lesquels derniers galèrent souvent et ne sont pas toujours à la noce dans leur quotidien .
C
Un cheminot qui délivrerait un billet gratuit, c'est comme un employé de banque qui distribue sa caisse c'est le licenciement pour faute lourde. Il faut arrêter de demander toujours aux même d'assumer les risques de la colère collective. Désolé mais les bavures c'est al direction, les grèves seuls outils un droit constitutionnel opposable au sabotage organisé par les pouvoirs publics. En 40 ans d'expérience dont 25 comme conducteur je n'ai Jamais vu les usager aller exiger des comptes à la direction locale régional nationale mais toujours aux cheminots qui ne sont jamais à la noce galèrent tout le temps pour réussir à assurer le trafic de jour comme de nuit y compris dimanche et fête. Il faut cesser de se tromper d'adversaire cela fait le fond de commerce du pouvoir, du patronat et des directions