Quand Beauveau alimente la mafia

en s'assoyant

sur les traités internationaux

L'UE, Schengen, ce n'est pas la tasse de thé de Canaille le Rouge.

Mais un traité, tant que le peuple souverain ne l'a pas dénoncé ou renégocié reste la base du droit international (prévu théoriquement pour pacifier les zones de conflits et "lubrifier" les relations entre états).

Schengen c'est la suppression des barrières à l'intérieur de l'UE grâce à l'installation de murs et de barreaux tout autour de sa zone politico-géographique. Cela au nom de la "libre circulation des hommes et des capitaux" (traité de l'UE).

Pour les capitaux, ça va bien, merci.

Pour les hommes, c'est autre chose : en toute violation du traité le gouvernement envoie sa police refouler les demandeurs d'Asile avec à la clé des contrôles au faciès dans les trains sur les routes tout le long de la frontière italienne.

Comme le premier Netanyahou venu, Valls installe ses murs (là encore politiques et policiers mais, embusqué et en attente, Bouygues doit se frotter les mains ) illégaux.

Rappelons d'abord, comme le rappel le Haut Commissarriat International aux Réfugiés, que la France de par ses engagements internationaux doit assistance humanitaire, médicale, sociale aux réfugiés. 

N'oublions pas non plus que ce sont les conséquences des politiques des puissances impérialistes dont historiquement la France qui sont sources des crises induisant des migrations de masse. Comme si la mondialisation capitaliste pouvait sanctuariser le berceau du capitalisme ?

Problème concret, c'est qu'au-delà de l'illégalité et l'illégitimité de la position du gouvernement français, les réfugiés qui de droit étant présent sur le sol de l'UE ne peuvent être refoulé veulent passer pour retrouver leurs proches.Et ils en ont le droit moral et légal.

Comme la police de Cazeneuve bloque l'accès de façade, les mafias des passeurs s'activent.

C'est un peu comme si devant l'escalier d'honneur du casino la brigade des jeux interdisait la montée des marches tandis qu'à l'arrière par l'accès de fournisseurs, le milieu azuréen organisait moyennant péages forcés l'accès aux bandits manchots pour les uns aux tables de baccarat ou de roulette pour les plus nantis.

Voilà comment une fois de plus dans l'histoire de notre pays le pouvoir se fait l'auxiliaire de la pègre...avant d'avpoir éventuellement la réciprocité. L'histoire en PACA montre combien c'est consubstantiel au régime de droite et aux politiques de droite menées par des pouvoirs dits de gôôche.

Au cœur de cette salade qui n'est pas que niçoise, des hommes et des femmes, des enfants qui survivants des passeurs pirates sont jetés dans les mains de contrebandiers de chairs humaines par décisions politiques prises au plus haut niveau du pays et de l'UE.

Comme les lois Valls- Macron atténuent les peines pour patrons délinquants dont ceux qui vont aller puiser dans ce vivier de futurs travailleurs sans droit pour cueillir les fruits, couler le béton, décharger les camions qui font la masse du travail clandestin, la boucle est ainsi bouclée.

Démonstration que pour la libre circulation des Capitaux (La Suisse est dans Schengen) il faut précariser et clandestiniser la circulation des hommes qui produisent les capitaux à accumuler dans les coffres des paradis fiscaux.

Voilà une des principales raisons progressistes anti nationaliste anti f-haine de quitter l'UE. Et ce ne seront pas les Grecs ou les Portugais qui diront le contraire.