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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

CES, Grèce, 7 Juillet déclaration et ses signataires

Publié le 8 Juillet 2015 par Canaille Lerouge in CGT, démocratie, CES, Grèce

grand écart et déchirures

Compatible avec l'UE et les orientations de la CES ?

Compatible avec l'UE et les orientations de la CES ?

Une camarade de Canaille le Rouge, sage femme de son métier le disait à toutes ses parturientes : attention aux épisios non maîtrisés , la cicatrice n'est jamais belle et il y a des risques d'infection.

C'est ausi le risque du grand écart forcé : On signe ou on manifeste ?

 

C'est dans un papier de ce Noblecourt du Monde, qui quoique non syndiqué en sait toujours plus et avant que ceux qui cotisent. (ce qui met La Canaille en colère contre ceux qui choisissent qui servir et qui ignorer et qui le jour où il les trouvera ne seront pas surpris des réactions de celui qui signe ici)

Voici ce que Noblecourt met en ligne ce jour, reconnaissez qu'il y a de quoi avoir des envies de distribuer des baffes:

(http://social.blog.lemonde.fr/2015/07/07/les-syndicats-europeens-reclament-un-compromis-raisonnable-sur-la-grece/)

Au lendemain du référendum en Grèce, la Confédération européenne des syndicats (CES) a demandé dans une lettre ouverte, adressée, mardi 7 juillet, à Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne,  Martin Schulz, président du Parlement européen, Donald Tusk, président du conseil européen, Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne (BCE), Jeroen Dijsselbloem, président de l'Eurogroupe et Christine Lagarde, directrice général du Fonds monétaire international (FMI), une reprise des négociations "en bonne foi, avec l'objectif de trouver un accord socialement juste et économiquement soutenable avec le gouvernement grec".

"Des solutions doivent être trouvées pour garder la Grèce dans la zone euro et dans l'Union européenne, affirme d'emblée ce texte dont la première signataire est Bernadette Ségol, secrétaire générale de la CES. Il faut maintenant faire preuve de leadership politique et oublier l'approche technocratique. Le peuple grec a voté contre l'austérité, le chômage et la pauvreté, qui ont rendu la dette grecque insoutenable. Ils n'ont pas voté contre l'UE ou contre l'euro."

 
 
 
 
 
 
 

"Nous considérons, poursuit la lettre ouverte, que ce référendum est un signal clair que les politiques imposées au cours des cinq dernières années sont insupportables socialement et ont échoué économiquement. Les citoyens ne doivent pas être pénalisés pour leur vote. Les leaders européens sont devant une responsabilité à laquelle ils ne peuvent échapper, ils doivent trouver un compromis raisonnable. La solution ne peut être uniquement technique ou laissée à la BCE ; elle doit être politique."  Les responsables politiques européens ainsi interpellés sont invités à "bien réfléchir avant de pousser la Grèce hors de la zone euro".

La CGT en retrait

Comme pour donner plus de solennité à cette démarche, qui est intervenue juste avant le sommet de l'Eurogroupe sur la Grèce, la lettre ouverte est signée par les dirigeants des principales organisations syndicales européennes, avec à la fois Reiner Hoffmann, président du DGB allemand et Yannis Panagopoulos, président de la Confédération générale des travailleurs grecs (GSEE). Figurent aussi parmi les signataires Frances O'Grady, secrétaire générale des TUC britanniques, les secrétaires généraux des deux confédérations belges, la FGTB et la CSC, Erich Foglar, président de l'OGB autrichienne, Susanna Camusso, secrétaire générale de la CGIL italienne, les secrétaires généraux des deux confédérations syndicales espagnoles, l'UGT et les Commissions ouvrières. Le texte est également paraphé par les dirigeants de syndicats néerlandais, bulgare et tchèque.

Dans la première diffusion de la lettre ouverte, Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, était le seul signataire pour la France. La CES a précisé depuis que les dirigeants des quatre autres syndicats membres de cette organisation - Philippe Martinez pour la CGT, Jean-Claude Mailly, pour Force ouvrière, Philippe Louis pour la CFTC et Luc Bérille pour l'UNSA - avaient également apposé leur signature.

En retrait mais par son SG serait signataire. Cela demande démenti ou confirmation.

Comme il va y avoir un CCN à la rentrée.

Va-t-il falloir aller secouer les puces à ceux qui préfèrent communiquer avec le Monde qu'avec les Syndiqués ?

Le positionement officiel de la CGT par rapport à la Grèce devra être clairement précisé. C'est l'appel la manif d'avant référendum ou le communiqué de la CES qui est l'orientation?

Les deux sont totalement inconciliables.

Pour la direction confédérale, ce n'est pas le tout de dire rouge de rouge dans l'Huma un jour et de porter du rose de rose à Lorelei city le restant de l'année.

Va falloir faire un bilan, proposer des choix, faire débattre,  écouter, faire que la démocratie décide ...et soit appliquée.

Curieux que ce communiqué cité par Noblecourt ne soit ni sur le site de la CES le 8 juillet au soir ni évoqué sur le site de a CGT à la même date.

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