Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Les règles du Monopoly de 2015

Publié le 20 Juillet 2015 par Canaille Lerouge in économie, politique, UE, BCE, speculation, finances

expliquées à mon arrière grand-mère :

version 2015

version 2015

 

Le 22 janvier 2015, la BCE a mis en émoi nombre d'économistes en recourant au  "QE" :

C’est quoi çà ?

La BCE va acheter des titres de dettes d'Etat, à hauteur de 60 milliards d'euros par mois, entre mars 2015 et septembre 2016. Soit 60 MdS x 17 = 1020Mds €.

Le QE, ou « quantitative easing », est le fait, pour une banque centrale, d'acheter des actifs (en général des titres) avec de la monnaie qu'elle crée. Comme les traités l’interdisent aux banques centrales c’est la BCE qui s’y colle.

Pour les pays c'est de la dette à rembourser,  pour la BCE qui rachette de la dette pour la revendre après blanchiement, cela devient de vertueuses obligations qu'elle s'empresse de remettre sur le marché pour alimenter la spéculation.

Discours sur la méthode, mais court : pour Kerviel c'est la tôle pour Draghi c'est l'pactole. C'est vrai que pour qui a commencer sa vie économique avec un boulier et ses table d'addition ce ,n'est pas simple à comprendre

C'est donc un outil permettant d’injecter de l'argent dans les circuits de l’économie, avec l’espoir de la faire repartir. Où ?

Comme le disent ou du moins évitent de le dire les « Q-Elogue distingués » « L'argent qu'elle a créé ne va pas aux Etats : il va aux détenteurs des titres, qui peuvent être des épargnants, des Sicav, des compagnies d'assurance, des banques, etc. »

On dit que la Banque Centrale "fait tourner la planche à billet" ce qui est évidemment une image : il n’y a pas planche, pas de billets, juste un grand livre où coté peuple on écrit « on me pompe » et coté banque « on m’injecte ».

Comme il faut que cela soit garantit, il est fait appel à des gens aussi honorable que messieurs Bouton et Kerviel pardon, Lehmans-Brothers, Goldman-Sachs, Morgan et autres. Preuves de leur compétence, leur grand patron sont tous milliardaires.

Alors la nouvelle règle, c’est que cet argent public, cautionné par les gouvernements de l’eurogroupe va servir à « aider » les établissements financiers privés (lire ce qu’ils appellent les marchés et leur « dures lois »).

Reste une question que me pose mon arrière grand-mère et à laquelle j'ai du mal à donner une explication claire : si la BCE peut racheter de la dette à grand renfort d’argent public pourquoi ne rachète-t-elle pas celle d’un état souverain d’autant que concernant la Grèce par exemple, le directeur de la maison Goldman-Sachs lui a bien dit que c’était de l’argent de bonne qualité et que celui qui signait le certificat est maintenant patron de la BCE ?

« Ils vont acheter 1020 milliards et ils n’arrivent ni à en distraire en vitesse une centaine ni à faire qu’ils retirent un poids à un de leur partenaire ? ».

C’est que voit-tu Grand mémé, ils sont partenaires comme au poker : s’allier pour plumer le voisin le plus faible et ensuite ramasser le tapis pour le dernier en piste.

C'est pour cela que si j'éais Italie, Espagne ou Portugal et même France qui tient le sabot je'mettrais les adjas, et fissa.

 

Mais oui Grand mémé, ainsi va la morale de ces gens là. Ils vont et viennent en passant du public au privé et lycée de Versailles, on appelle cela pantoufler ils en profitent pour gonfler leur bas de laine et derrière eux ne laissent que la haine

Commenter cet article