le marché de la compassion
ou comment vendre
les obligations humanitaires
comme actions
à leur bourse des valeurs
immorales
Si le premier mot qui vient fait référence à l'humanité, pour ce coup là, il ne s'agit pas du journal qui est hors champ de ce qui suit mais du concept qui différencie les ressorts humains de cette veulerie mercantile qui donne la nausée.
Comment s'y prendre quand on est réactionnaire ultra libéral pour faire croire qu'on est solidaire mais en s'arrangeant pour refiler la patate chaude au voisin tout en s'en sortant avec les honneurs (si on peut l'écrire ainsi tant l'honneur est distant de ce qui suit) :
"Jean-Claude Juncker proposera officiellement mercredi son nouveau plan pour répartir, à travers l'Union européenne, les 120.000 nouveaux réfugiés qui devraient arriver les deux prochaines années. De quoi soulager les pays situés aux frontières extérieures de l'Europe comme la Grèce, l'Italie ou la Hongrie. Un projet qui vient s'ajouter à la réinstallation de 40.000 migrants annoncée en mai.
Mais dans le même temps, de hauts fonctionnaires européens travailleraient pour offrir, à certains États membres, la possibilité de se soustraire momentanément à cette répartition. En échange du non-respect des quotas, le pays pourrait offrir l'argent dédié aux réfugiés à un autre pays. "
C'est ce que rapporte l'Express.fr dans sa dernière livraison.
Ainsi donc les crânes d'oeufs de l'UE sous leur casque lourd de ministres et cadres politiques, jugulaire sérrée, nous préparent une repasse ubuesque au sens initiale de bêtise crasse du concept de leurs précédentes écotaxes -droit à poluer- adaptée "aux marchés du réfugié" où là, ce sera le monnayage du droit à semer la mort par le bras droit droit appeler OTAN et Impérialisme par le gauche chargé de revendre des droits à s'affranchir des conséquences des actes du bras droit. L'article ne dit pas s'ils installeront des portiques pour le comptage et la répartition.
Comme pour le marchés des droits à poluer, c'est aussi le principe et l'extension des prtaiques devant l'obligation de construire des logements sociaux qui conduit les villes réactionnaires à budgétiser le côut des amendes pour ne pas avoir à en construire ou a répartir hors de la ville centre de leurs "communautés de commmune" vers leurs banlieue ces humains potentiellement exploitable mais...qu'ils ne veulent pas voir...chez eux.
Notons que le patronat allemand dans sa course à la baisse du paiement de la force de travail vient d'autoriser la chancelière à débloquer les millirads qu'il avait interdit de verser à la grèce pour qu'elle garde sa protection sociale et empêche les privatisations.
Donc payer l'instalation du parc réservoir de ressources humaines chez le voisin pour ne pas l'avoir chez soi. Combien pour le syrien Bac+5 celibataire, pour une famille libyenne sans diplôme ? Avez vous de l'Erythréennes j'ai besoin d'une quantité de 20 nonnou pôur le club de golfe ? C'est quoi le cours de l'afghan aujourd'hui ?
Sur ce marché, pourra-t-on tater la marchandises, la mettre à l'éssai ? Va-t-on nommer un(e) commissaire de l'UE pour suivre le cours en bourse du réfugiés?
Et pas de réaction, ni d'explosion de colère. Personne au plan institutinel, des zones de silence dans un espace associatif heureusement plus réactif pour rappeler à la France, à l'UE et tous ses joyeux partenaires, leurs obligations devant le droit international (UNICEF, Régugiés, OMS etc.), les conventions internationales que tous ont ratifiées, responsabilité de l'UE et ses têtes à claques qui en échange de ces obligations de les faire respecter disposent d'un mandat d'observateur à l'ONU et ont le pouvoir réglementaire (ce fameus traités de lisbonne et ses dérivés depuis Masstricht et après Schengen compris) pour imposer leurs respects sur tout l'espace de cette concurence libre et non faussée de la resspurce humaine.
En Fance, des élus se permettent d'organiser -excuser du terme- le tri sélectif de leurs réfugiés, voire disent s'y opposer alors que par ailleurs ils soutiennent depuis des années toutes les agressions impérialistes qui sont à la base de cet immense déstabilisation humanitaire.
Curieux d'entendre ceux qui se prétendent les porteurs des interêts d'autres réfugiés venant des mêmes contrées (Algerie des années 60, Liban et Asie du sud Est des années 80, leur sélectivité dans les "boats peoples" pour ne rien dire des exilés d'Europe de l'Est) devenir d'un seul coup sourd et muet.
la presse de préciser (l'Express mais aussi d'autres journaux dans l'UE) :
"La discrète porte de sortie
En créant cette discrète porte de sortie, la commission espère diminuer les tensions entre l'Europe de l'ouest et l'Europe l'est. C'est surtout les pays dits du groupe de Visegrád (la Hongrie, la Pologne, la République tchèque, et la Slovaquie) qui sont contre ces quotas.
Le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, dénonce fermement cette attitude. Pour lui, "Refuser les quotas, c'est refuser la solidarité européenne. Nous offrons un grand soutien aux pays les moins développés de l'Union européenne, ils peuvent quand même se montrer un peu solidaires maintenant" a-t-il fait valoir vendredi.
20.000 réfugiés en Grande-Bretagne
Le Premier ministre britannique David Cameron a annoncé lundi que son pays était prêt à accueillir "20.000" réfugiés syriens au cours des cinq prochaines années, face à "l'ampleur de la crise et à la souffrance du peuple syrien". Quelque 4.000 Syriens ont obtenu le droit d'asile en Grande-Bretagne depuis le début, en 2011, de la guerre civile qui dévaste leur pays - nettement moins que dans des pays comme l'Allemagne, la Suède et la France. La Grande-Bretagne a choisi de ne pas participer à un système de quotas pour prendre en charge les demandeurs d'asile dans l'Union européenne, malgré les demandes pressantes de cette dernière d'une répartition plus équitable."
Et certains prétendent qu'il est possible de réformer ce cloaque de l'intérieur ?
Foutaise.
Il faut briser l'édifice et reconstruire de nouvelle formes de solidarité à partir des souverainzeté des peuples librement associés, coopérations où les lois du marché serait interdite.
Pas d'issue hors de cela.