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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Pour une belle, forte, fraternelle nouvelle année

Publié le 31 Décembre 2015 par Canaille Lerouge

Ni nostalgie, ni rancoeur.

De l'espoir retrempé tous les matins.

Dédié à ceux qui pour cela ont trimé

et qui méritent

que nous gardions ouvert le chemin.

Pour une belle, forte, fraternelle nouvelle année

Malgré tout cela et à cause de tout cela, ce message fermera la page 2015 ...et ouvrira 2016.

Une des dernières de Monsieur Jean Ferrat, si pleine d'actalité.

Fin 2015, on ne peut pas faire mieux,

Nous ne pouvons faire moins... et nous ne ferons pas moins.

J'ai souvent pensé c'est loin la vieillesse
Mais tout doucement la vieillesse vient
Petit à petit par délicatesse

Pour ne pas froisser le vieux musicien

Si je suis trompé par sa politesse
Si je crois parfois qu'elle est encor loin
Je voudrais surtout qu'avant m'apparaisse
Ce dont je rêvais quand j'étais gamin

Ah qu'il vienne au moins le temps des cerises
Avant de claquer sur mon tambourin
Avant que j'aie dû boucler mes valises
Et qu'on m'ait poussé dans le dernier train

Bien sûr on dira que c'est des sottises
Que mon utopie n'est plus de saison
Que d'autr' ont chanté le temps des cerises
Mais qu'ils ont depuis changé d'opinion

Moi si j'ai connu des années funestes
Et mes cerisiers des printemps pourris
Je n'ai pas voulu retourner ma veste
Ni me résigner comme un homme aigri

Ah qu'il vienne au moins le temps des cerises
Avant de claquer sur mon tambourin
Avant que j'aie dû boucler mes valises
Et qu'on m'ait poussé dans le dernier train

Tant que je pourrai traîner mes galoches
Je fredonnerai cette chanson-là
Que j'aimais déjà quand j'étais gavroche
Quand je traversais le temps des lilas

Que d'autres que moi chantent pour des prunes
Moi je resterai fidèle à l'esprit
Qu'on a vu paraître avec la Commune
Et qui souffle encore au cœoeur de Paris

Ah qu'il vienne au moins le temps des cerises
Avant de claquer sur mon tambourin
Avant que j'aie dû boucler mes valises
Et qu'on m'ait poussé dans le dernier train

Commenter cet article
B
Ni nostalgie ni rancœur t'as raison!<br /> Mais la rage au ventre face à ces enculés de socialistes et ceux qui les ont encouragés à tromper le peuple français.<br /> Comme toi je pense à mes Camarades, aujourd’hui disparue qui s'étaient battus, au prix du sang pour un autre idéal pour notre jeunesse.<br /> Le combat continu, t'as raison!<br /> A toi, ta famille, tes amis mes meilleurs vœux 2016: surtout la santé, car il en faudra++<br /> Amicalement,<br /> IRÈNE et PHILIPPE